Quelques réflexions à propos de la décision du Département d’Etat américain de financer les efforts d’un groupe lié au Falun Gong

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Selon un article paru dans le Washington Post du 12 mai 2010, le Département d’Etat a pris une décision de financer le Consortium Mondial sur la Liberté Internet (GIFC), un groupe géré principalement par des pratiquants de Falun Gong, lequel fournit un logiciel permettant aux utilisateurs d’échapper aux pare-feux financés par les régimes oppressifs tels que le Parti communiste chinois. Les fonctionnaires du Département d’Etat ont décidé de financer le GIFC à hauteur de 1,5 million de $, d’après un employé anonyme du Département d’Etat, qui a confirmé l’offre.

Le GIFC a été lancé en 2001 par des scientifiques d’origine chinoise nés aux Etats-Unis. Le but de l’organisation était de développer un logiciel pour se défendre contre la brutale persécution du Falun Gong en Chine. Le logiciel anti pare-feu développé par le GIFC est utilisé dans le monde entier par des gens vivant sous des régimes oppressifs.

L’article du Washington Post m’a rappelé la situation en Chine quand le Parti communiste chinois a pour la première fois lancé sa persécution contre le Falun Gong. A ce moment-là, tous les médias en Chine rapportaient constamment que les pratiquants de Falun Gong recevaient des soutiens financiers des pays occidentaux, en particulier des Etats-Unis.

Dans les pays démocratiques occidentaux, quand un gouvernement subventionne une organisation, elle est publiquement reconnue. Le GIFC se bat pour le droit à la liberté d’information des chinois. Le gouvernement chinois, d’un autre côté, utilise l’argent du contribuable pour censurer l’Internet. Le financement américain de la GIFC est sensé, raisonnable et légal. Au cours des dernières années, les Etats-Unis n’ont pas financé les efforts des pratiquants de Falun Gong pour briser le blocus Internet en Chine. Ce financement provenait principalement des pratiquants eux-mêmes donnant de leur propre argent et de leur temps pour effectuer le travail.

Tous les enseignements de Falun Gong sont disponibles gratuitement. Depuis que la persécution a commencé, beaucoup de chinois ont reçu des documents des pratiquants, et certains les ont reçus plusieurs fois. Les pratiquants ont payé de leur poche pour tous les dépliants, les DVD et les livres.

Les pratiquants en dehors de Chine ont mis en place le site Internet Minghui, le journal Epoch Times et la télévision New Tang Dynasty. Le soutien financier de ces médias provient principalement des pratiquants qui ont contribué de leur temps et leur argent depuis le début. Beaucoup de gens qui ne connaissent pas le Falun Gong peuvent trouver cela difficile à croire. Cependant, les pratiquants de Falun Gong savent qu’il est urgent pour eux d’investir leur argent et leur temps de cette façon afin de dénoncer la persécution illégale et la torture, et d’aider à réduire les souffrances de leurs compagnons de pratique en Chine.

L’altruisme est une tradition parmi les pratiquants de Falun Gong. Quand M. Li Hongzhi a commencé à enseigner la pratique en Chine, il ne demandait que dix yuans [environ 1,25$] pour l’admission à ses conférences. Il a été par la suite contraint par l’association locale de qigong à augmenter le prix parce que d’autres groupes de qigong se plaignaient que son prix était trop bas et qu’ils ne pouvaient pas rivaliser. Il a augmenté son prix jusqu’à 50 yuans maximum et l’association locale de qigong prenait 60 % des entrées. En fait, pour les pratiquants âgés, il ne leur prenait que la moitié du prix. Après avoir payé les dépenses pour la tenue d’une conférence, il ne restait plus grand-chose pour M. Li lui-même. Il a clairement expliqué dans son livre que personne n’est autorisé à collecter des dons au nom du Falun Gong.

Quand la persécution a empiré, les pratiquants ont fait des dons d’argent afin d’aider à clarifier les faits de la persécution et exposer les mensonges et la propagande du gouvernement chinois. Les pratiquants sont libres de faire des dons comme ils veulent, mais ils ne sont pas autorisés à demander de l’argent à d’autres et sont priés de ne pas donner plus qu’ils ne peuvent se le permettre. Les pratiquants ont réussi à créer leur propre chemin pour valider les principes du Falun Gong même dans la souffrance de la persécution. M. Li Hongzhi a dit dans sa conférence “Enseignement de la Loi et Explication de la Loi lors de la Conférence de Loi de New York Metropolitan” du 20 avril 2003.

“…jusqu’à aujourd’hui, tout cela touche presque à sa fin, nous n’avons jamais pris un centime d’aucun pays, aucun gouvernement, aucune organisation, aucune société, toutes les choses que nous avons faites, ce sont nos disciples de Dafa qui utilisent leurs propres salaires, leurs propres revenus pour le faire."

Si le Parti communiste chinois n’avait pas bloqué l’accès à l’information à propos du Falun Gong, les pratiquants de Falun Gong n’aurait pas eu à créer leurs propres médias ni d’entreprise de logiciel anti-censure. Ils n’auraient pas eu à distribuer des dépliants et coller des affiches sur les places publiques essayant d’éveiller les consciences sur la persécution et les violations de leurs droits humains. Sans la persécution, ils n’auraient pas fait ce qu’ils ont fait durant les 11 dernières années pour clarifier les faits en utilisant leur propre argent et leur temps.

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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