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| Claude Duwelz et sa petite-fille Charlotte, à la sortie du spectacle Shen Yun le 7 mai 2010 (NTDTV) |
LOUVAIN-LA-NEUVE, Belgique –Claude Duwelz, orthopédiste à la retraite, a assisté au spectacle Shen Yun, accompagné de sa petite-fille Charlotte, une étudiante en kinésithérapie et ancienne danseuse classique.
C’est la mère de Charlotte qui leur a offert les billets d’entrée afin, dit Charlotte, «de voir les différences» avec le ballet occidental. Ayant pourtant débuté dès l’âge de trois ans, elle s’est dite «impressionnée» par les sauts et les postures. «Le niveau technique est vraiment spectaculaire», ajoute-t-elle.
Les différences entre Occident et Orient sont bien là: « Tout ce qui est au niveau des mains, c’est beaucoup plus maniéré. Ils jouent avec des foulards, des bâtons, des choses comme cela. Ce que nous en général nous ne faisons pas dans la danse classique… Quand ils marchent, même leur façon d’être, de sourire est différente. On voit que derrière il y a toute une culture et toute une habitude qui a été prise aussi et qui est différente de la danse classique».
Claude Duwelz et sa petite-fille ont aussi particulièrement apprécié la diversité des costumes: «Les costumes étaient extraordinaires, extraordinaires! Mais c’est vrai que les costumes de tradition sont merveilleux! On sent qu’ils ont été suivis et que la mode n’a pas influencé le costume de danse, il est resté traditionnel. Quand on voit le costume, on se dit qu’il a dû coûter une fortune!»
L’orchestre aura aussi été l’objet de leur appréciation: «Un chef d’orchestre très, très bon, et des musiciens magnifiques, magnifiques». «On sent que dans la troupe il y a énormément d’amitié et de cohésion», a rajouté M. Duwelz.
Mais ce qui aura vraiment interpellé Claude Duwelz, ce sont les messages transmis par certains tableaux: «Maintenant, quoi qu’on en dise, quoi que les journaux racontent, on sait qu’il y a un manque de vérité. Et ici, on nous a transmis ce qu’est la vérité, ces Chinois qui sont obligés de partir de chez eux pour vivre une vie différente et non pas rester sous la menace ou sous la torture, parce qu’en Chine, c’est malheureusement encore comme cela.»
Et s’ils reflètent la souffrance réelle que vivent de nombreux Chinois, ces tableaux émanent pourtant une lumière et une joie qui reflètent «la croyance extraordinaire dans l’éternel», s’extasie Claude, qui demeure encore marqué par le premier tableau d’ouverture «où l’on voit le ciel s’ouvrir et le char arriver, on comprend que c’est immédiatement la croyance auxquels les Chinois et même tout homme, se raccrochent finalement.» Croyance éternelle et universelle qu’il relie finalement à toute autre: «Cela fait partie de l’actualité et pour nous-mêmes en Belgique, on ne subit pas la même chose, mais bien sûr que nous restons fidèles à notre religion et à tout ce que cela peut apporter de joie même dans le malheur.»
La joie, voilà le sentiment qui semble prédominer dans le spectacle, d’abord avec les danseuses qui ont, affirme le grand-père comme la petite-fille, «toujours l’air joyeux, toujours souriantes». «Quand on regarde les danses, on est content aussi, enfin, ils dégagent une expression corporelle de joie!», s’exclame Charlotte. Et Claude de renchérir: «On en devient chaleureux, tellement on les voit sourire!»
Propos recueillis par NTDTV
La Shen Yun Performing Arts Touring Company est en tournée dans treize pays d’Europe pour 34 représentations, au théâtre Aula Magna de Louvain-la-Neuve en Belgique jusqu’au 11 mai 2010, puis à Neuchâtel en Suisse du 13 au 16 mai. Ce sera le tour d’Athènes les 3 et 4 juin, puis Turin les 8 et 9 juin. La dernière étape aura lieu à Lodz en Pologne du 14 au 16 juin.
Pour en savoir plus:
http://fr.shenyunperformingarts.org/
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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