Garder le ‘xinxing’ à l’esprit en interagissant avec les compagnons de pratique.

Aujourd’hui, lors d’un partage parmi les pratiquants de notre groupe d’étude, le pratiquant A a soulevé un problème, à savoir que nous ne devrions pas utiliser notre cœur humain pour nous mêler des ‘’affaires personnelles’’ de nos compagnons de pratique, qui indique le manque de ‘cultivation’ de notre xinxing. J’éprouve le même sentiment à cet égard.

J’ai été profondément engluée dans les conflits des compagnons de pratique, et finalement, m’en suis sortie avec beaucoup de difficultés. Bien sûr, comme nous sommes compagnons de pratique, nous devrions nous aider les uns les autres et nous améliorer ensemble. Pour quel type de problème, est-il approprié que nous les aidions ? Par exemple, former un groupe d’étude de la loi avec les pratiquants et partager nos expériences de ‘cultivation’, en nous basant sur la Loi, nous aide à mieux faire et à nous rappeler la Loi lorsque nous rencontrons des problèmes. Lorsque les pratiquants ne peuvent traverser les épreuves causées par le mal, nous pouvons les aider à émettre des pensées droites. De plus, nous devrions aider à secourir les compagnons de pratique lorsqu’ils sont persécutés. Lorsque certains éprouvent des difficultés temporaires, comme des problèmes financiers ou d’emploi, si nous en avons les moyens, nous pouvons leur apporter l’aide dont ils ont besoin. Il n’y a pas de problème à aider les compagnons de pratique de cette manière.

Mais dans certaines circonstances, nous ne devrions pas être impliqués dans les problèmes des autres pratiquants. Il y a une pratiquante (‘’ B’’) proche de moi, qui, à cause de lourds attachements humains, rencontre souvent des problèmes. Certains de ces problèmes étaient causés par le fait d'être injustement traitée par les autres, et d’autres par des difficultés financières. Elle aime épancher sa douleur sur moi, laisser éclater sa colère. Ayant une personnalité très accommodante, je ne la repousse pas, et dans le même temps, je pensais qu’écouter les difficultés des compagnons de pratique était une forme de compassion. Après que B ait rencontré des problèmes, en plus de la réconforter, je lui indiquais toujours ses insuffisances.

Cependant, j’ai réalisé par la suite que ce n’était pas juste. B venait vers moi chaque fois qu’elle avait des problèmes. Tout ce dont elle me parlait était les erreurs des autres ; dont certains étaient d’autres pratiquants, et certains des personnes ordinaires. B me cherchait, se préoccupait seulement de savoir si je l’écoutais, et ne prenait à cœur rien de ce que je lui indiquais. Le temps passant, elle me disait souvent combien certains pratiquants n’étaient pas gentils avec elle, et que d’autres ne la traitaient pas correctement. Après avoir écouté beaucoup de telles plaintes, j’ai découvert que j’avais aussi été mêlée à des conflits similaires, et que mon cœur aussi était plein de rage et d’insatisfaction. Mon cerveau devenait chaotique, et je sentais que je n’étais pas capable de voir clairement la Loi lorsque j’étudiais la Loi. Immédiatement, j’ai été alertée, et selon les arrangements de Maître, j’ai fait la connaissance des pratiquants dont B se plaignait. J’ai découvert que ces pratiquants n’étaient pas tels qu’elle les avait décrit. J’ai commencé à réfléchir calmement à ce problème. J’ai réalisé que c’était parce que je voulais aider mes compagnons de pratique, mais ne les aidais pas en accord avec la Loi, et finalement, ceci m’a amené des problèmes.

Plus tard, grâce à l’étude de la Loi, j’ai compris graduellement comment interagir avec les autres pratiquants. En réalité, c’est très simple. Lors des interactions de groupe parmi les pratiquants, un d’eux peut parler du problème qu’il a rencontré. S’il a l’intention d’élever son niveau, ou ne peut réellement pas découvrir ce qu’il a fait de mal alors nous pouvons écouter son problème, l’aider à voir les causes possibles, et aider notre compagnon de pratique à élever sa compréhension de la Loi. Cette forme d’interaction nous permet de nous élever comme un tout. Si un pratiquant veut juste que les autres le réconfortent, lui montrent de la sympathie, et cherche un ‘’havre sûr’’ parmi les pratiquants, pour soulager sa colère, ou trouver parmi eux l’âme sœur qui aurait des points de vue similaires, dans ces circonstances, nous ne devrions pas être impliqués dans les ‘’affaires personnelles’’ des autres pratiquants. Etre impliqué dans ce genre de problèmes personnels, n’est en réalité, pas différent d’aider des gens ordinaires à se sentir bien. Cela nous ferait simplement sombrer dans les spécificités de ces problèmes et il nous sera difficile de nous en sortir. Dans le même temps, notre propre ‘cultivation’ et le fait de bien faire les trois choses, seront aussi interférés.

Après avoir réalisé ceci, j’ai pris mes distances d'avec B et n’ai pas eu de contact avec elle pendant prés de deux mois. Durant ce temps, elle m’a appelée et invitée, mais j’ai refusé de la rencontrer. Il y a quelques jours, j’avais besoin de demander son aide pour quelque chose. Après que je sois entrée chez elle, elle était très heureuse de me voir, et a commencé à nouveau à parler de choses qui lui étaient arrivées au travail et chez elle. Au cours de la conversation, elle a à nouveau exprimé comment elle se sentait lorsque les autres ne la traitaient pas bien. Je me suis vite excusée et suis partie. Le lendemain, je l’ai rencontrée à nouveau, et elle a tout à coup déclaré : ‘’Tu sais, hier, j’ai encore mentionné que les autres n’étaient pas gentils avec moi. Ce doit être mes propres imperfections qui ont poussé les autres à me critiquer. De plus, je me suis plainte d’eux. Tout ceci n’est-il pas dû à mes propres attachements ? C’était clairement de ma faute, et je le regrette beaucoup.’’ J’étais très heureuse de l’entendre, parce que B n’avait jamais jusque là admis faire quoi que ce soit d'erroné. J’étais très heureuse de voir le niveau de ma compagne de pratique s’élever.

Dans le même temps, j’ai reconnu un problème. Parce que je continuais à écouter les plaintes incessantes de B, cela l’empêchait de voir ses propres problèmes. Sa sphère de sécurité disparue, elle n’avait plus d’autre choix que d’affronter ses propres problèmes, et a alors élevé son niveau guidée par le Maître. En réalité, maintenir des interactions appropriées entre pratiquants n’est pas seulement être responsable envers soi-même, mais aussi envers nos compagnons de pratique.

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J’ai reconnu qu’en interagissant avec les pratiquants, nous devons rester ferme sur deux points pour éviter de se fourvoyer. D’abord, lors de l’étude en groupe et du partage, ne pas nous impliquer dans des questions hors de propos. Ensuite, tenter de ne pas nous impliquer dans des situations qui ne sont pas liées aux trois choses. Puis, nous pouvons, pour l’essentiel, empêcher la formation de petits groupes parmi les pratiquants, ou devenir ce que Maître a décrit comme ‘’frères, meilleurs copains.’’ Si nous suivons des lignes directrices fondamentales lorsque nous sommes en relation les uns avec les autres, nous ne prêterons naturellement pas attention aux situations hors de propos. Par exemple, manger au domicile des pratiquants, utiliser le temps des pratiquants pour discuter, profiter des compagnons de pratique, ou leur demander de jouer un match avec leurs enfants, etc.—ce sont des affaires des gens ordinaires qui devraient naturellement être évitées.

Entretenir des relations simples avec les compagnons de pratique est aussi une partie importante d’être sur le bon chemin. J’espère sincèrement que mes compagnons de pratique et moi-même pourrons nous améliorer ensemble.

Version chinoise disponible à : http://www.minghui.org/mh/articles/2010/4/3/220821.html

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