Une ancienne étudiante universitaire, Mme Liu Zhimei, souffre d’un effondrement nerveux suite à l’injection arbitraire de substances dangereuses

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Nom : Liu Zhimei (柳志梅)
Genre : Féminin
Âge : 30 ans
Adresse : Village Sanqing, municipalité Tuanwang, agglomération de Laiyang, province de Shandong
Profession : Etudiante dans l’université de Tsinghua
Date de la dernière arrestation : Mai 2001
Dernier lieu de détention : Prison pour femmes de la province de Shandong, agglomération de Jinan (山东女子监狱)
Ville : Jinan
Province : Shandong
sévices subis : Lavage de cerveau, agression sexuelle, injections forcées/administration de drogues, condamnation illégale, passages à tabac, suspension, emprisonnement, interrogatoire, détention


Mme Liu Zhimei a été admise dans le département d’ingénierie chimique de l’université Tsinghua en 1997 et en a été renvoyée en mars 2001, parce qu’elle pratiquait Falun Gong. Elle a alors été arrêtée à Pékin, condamnée à 12 ans d’incarcération et torturée dans la prison pour femmes de la province du Shandong. Juste avant qu’elle ne quitte la prison, en novembre 2008, les fonctionnaires pénitentiaires lui ont injecté un cocktail dommageable de narcotiques et de drogues anti-psychotiques. L’effet des drogues a commencé à se faire sentir le troisième jour après son retour chez elle. Elle a souffert un effondrement nerveux soudain, et les symptômes ont empiré de plus en plus. Elle a commencé à dire des sottises et avait des mouvements corporels involontaires, ainsi que des pertes de mémoires. Bien que cela se soit produit il y a plus d’un an, sa condition ne s’est pas améliorée.

Un ancien élève de Tsinghua a déclaré que Mme Liu Zhimei était une ‘’fille très innocente’’ sociable et au grand cœur. Une pratiquante qui la connaissait a dit qu’elle était modeste, mais indépendante d’esprit.

Mme Liu Zhimei avant la persécution

Selon le site Internet Mingui, Mme Liu Zhimei et beaucoup d’autres étudiants de Tsinghua ont été renvoyés de leurs études pour leur pratique de Falun Gong. Elle a été expulsée et ramenée chez elle dans la province de Shandong après le début de la persécution, en 1999. Ils ont été forcés d’écrire des déclarations de repentir et des critiques de leur propre comportement, utilisées à des fins de propagande. Mme Liu a résisté à une pression écrasante de la part de sa famille et des fonctionnaires de l’école et a persisté dans sa croyance. Elle est retournée à Pékin début 2000, et a rejoint plusieurs autres pratiquants qui étaient aussi d’anciens étudiants de Tsinghua, pour révéler les faits au sujet de Falun Gong au public. Dans le même temps, de nombreux pratiquants ont été détenus dans le canton de Daxing, Pékin. Mme Liu et d’autres ont risqué leur sécurité pour demander la libération de pratiquants incarcérés.

Photo prise en 2010: Mme Liu Zhimei, victime d’un effondrement nerveux suite à la persécution, se précipite dans un coin de son logement, les poings fermés, dés que quelqu’un tente de l’approcher.


Un four à tuile à la périphérie du village

Le four à tuiles isolé où vivent actuellement Liu Zhimei et son père

Selon des sources fiables, Liu Zhimei était jolie et menue lorsqu’elle a été emmenée en prison pour la première fois. Après sept ans d’abus barbares et de mauvais traitements inhumains, elle est maintenant émaciée. Elle boite, incapable de mouvoir correctement ses jambes. Son corps est gonflé. Ses régles sont étrangement irrégulières, arrivant tous les 3 à 5 jours, avec des rejets noirs et malodorants qui tachent ses vêtements. Ses jambes, des cuisses aux chevilles sont gravement meurtries. Sa famille et ses amis s’inquiètent qu’elle ait pu être agressée sexuellement en prison.

Sa mère a reçu un coup terrible lorsqu’elle a appris que Liu Zhimei avait été condamnée à 12 ans de prison. Elle est devenue paralysée en 2007. Lorsqu’elle l’a finalement revue en 2008, sa fille chérie a manifesté un effondrement mental devant ses yeux après quelques jours. Frappée par le chagrin, sa mère est décédée trois mois plus tard, à l’âge de 62 ans.

Mme Liu Zhimei et son père, sexagénaire, vivent maintenant dans un four à tuile abandonné à la périphérie du village. Les fenêtres sans vitres sont couvertes de carton pour arrêter le vent glacial. Un lit de terre et un lit en bois sont les seuls meubles à l’intérieur. Des journaux déchirés jaunis n’arrivent pas à dissimuler de larges fissures sur les murs, et l’odeur d’urine emplit l’air. La literie trempée d’urine est glaciale et dure. Mme Liu s’y assied et se parle à elle-même.


Une jeune étudiante brillante issue d’un milieu modeste

Née dans une famille paysanne dans le village Sanqing, municipalité Tuanwang, agglomération de Laiyang, province de Shandong, elle était intelligente, dés son enfance. Sa famille se souvenait qu’elle avait toujours eu d’excellentes notes. Après un examen académique en 1997, les notes de Liu Zhimei, âgée de 17 ans, étaient les plus élevées de la province du Shandong. Elle a été admise dans le département d’ingénierie chimique de l’université Tsinghua avec le statut d’exemption, signifiant qu’elle n’avait pas à passer l’examen national d’entrée universitaire.

En arrivant à Tsinghua, non seulement, elle est entrée dans l’une des meilleures universités de Chine, mais a aussi rencontré Dafa. Prés de 1000 professeurs et étudiants de Tsinghua pratiquaient alors Falun Dafa.


Expulsion et torture

Jiang Zemin et sa clique ont lancé la persécution de Falun Dafa à l’échelle de la nation en juillet 1999. Mme Liu était dans sa deuxième année d’etudes. Les fonctionnaires de l’école ont demandé à ses parents de la ramener chez elle. L’université à refusé son inscription en septembre et plus tard, l’ont renvoyée sans explication ni information. Elle a persisté dans sa croyance en dépit de plusieurs arrestations et détentions de courtes durées. L’université l’a officiellement renvoyée en mars 2001.

Elle est d’abord retournée dans sa ville natale et travaillait dans une salle de jeu pour joindre les deux bouts. Elle est retournée à Pékin début 2000 et a rejoint plusieurs autres pratiquants qui étaient aussi d’anciens étudiants de Tsinghua pour révéler les faits au sujet de Falun Gong au public.

Elle a été arrêtée dans son appartement temporaire du district Haidian de Pékin en mai 2001, et a été détenue dans plusieurs centres de détention.

Alors qu’elle était détenue dans le centre de détention de Fengtai à Pékin, elle a enduré une torture brutale. Un garde a posé le pied d’une chaise sur son cou de pied, puis s’est assis sur la chaise pour écraser son pied de toutes ses forces. Les gardes ont aussi utilisé des objets durs pour frapper ses jambes. La torture l’a fait boiter pendant plus de deux mois.

Plusieurs hommes musclés l’ont suspendue pour la torturer, et l’un d’eux a menacé : ‘’Si tu refuses encore de nous dire [des informations concernant d’ autres pratiquants], je te déshabillerai.’’ Elle n’avait que 20 ans à l’époque. Elle a pleuré et supplié : ‘’Vous êtes presque de l’âge de mon père, et je pourrais vous appeler oncle, s’il vous plait, ne me faites pas subir cela…’’

Elle a été finalement détenue dans le centre de détention dirigé par la 7eme division du department de police de Pékin, où elle a enduré des blessures à la tête et à la poitrine, et perdu plusieurs ongles suite à la torture sauvage. Durant l’un des interrogatoires, les ravisseurs lui ont bandé les yeux et l’ont emmenée dans un endroit secret, où elle a été enfermée dans une chambre de torture de deux mètres sur un pendant deux mois. L’isolation complète dans un espace étroit aurait suffi à rendre fou n’importe qui. Elle n’avait alors que 20 ans.

Durant les transferts pendant plus d’un an parmi différentes installations, elle est demeurée gaie et optimiste. Elle a enseigné aux détenues des poèmes de Hong Yin et a expliqué les principes de Falun Gong – comment être une bonne personne. Lorsque les autres n’avaient pas d’affaires personnelles, elle a toujours partagé ce qu’elle avait. Son courage et sa compassion ont réchauffé le cœur des détenues.


Tromperie

Les fonctionnaires du tribunal du district de Haidian ont accusé Liu Zhimei, âgée de 22 ans, de nombreux crimes inventés et l’ont condamnée à 12 ans de prison, en novembre 2002. Elle a été emmenée dans la prison pour femmes de la province de Shandong, agglomération de Jinan et a continué à résister au lavage de cerveau.

Les fonctionnaires de l’université Tsinghua, y compris ses professeurs, sont venus à la prison et lui ont dit qu’elle pouvait garder sa place à l’école tant qu’elle renonçait au Falun Gong. Ils l’ont aussi invitée à dîner dans le restaurant de la prison. Sous l’énorme pression, elle les a cru et a fait comme ils lui avaient dit, et elle a aussi, une fois, travaillé comme ‘’assistante’’ pour ‘’réformer’’ d’autres pratiquantes. Après cela, elle a mis tout son cœur à réviser ses notes pour préparer sa scolarité ; cependant, il n’y a plus eu d’informations sur son retour en classe, au cours des trois années suivantes. Elle en est finalement venue à la réalisation douloureuse qu’elle avait été trompée. Ceci lui a porté un terrible coup mental et elle est devenue étrangement silencieuse.

Puis en 2003, elle a commencé à montrer des signes de troubles mentaux. Les personnes entendaient souvent ses cris s’échapper de la soi-disant section ‘’d’éducation’’ de la prison : ‘’Je ne suis pas malade! Je ne veux aucune piqûre, je ne prend pas de médicaments !’’

Le chef adjoint de section, Deng Jixia, une femme quadragénaire, emmenait Liu Jimei à la clinique de la prison presque chaque jour entre fin 2002 et 2008, où les détenues lui injectaient trois fois par jour, 50 ml de médicaments chaque fois.

Une fois, Mme Liu s’est souvenu des quelques médicaments qu’elle recevait, parmi lesquels les puissant anti psychotiques Clozapine, Sulpiride, Valproate de Sodium entre autres. Une fois, elle a parlé de son expérience après avoir reçu une injection : la gorge sèche, des vertiges, une vision floue, des hallucinations, et la perte d'urine et de selles.

Un témoin a affirmé que lorsque Liu Zhimei a vu sa belle-soeur le 8 mars 2005, celle ci à du poser ses deux mains sur les épaules de Liu, sa tête tombait et penchait d’ coté. Elle semblait léthargique et pouvait à peine tenir debout.

Les fonctionnaires de la prison ont appelé sa famille entre octobre et novembre 2005, déclarant qu’elle était tombée malade, ses symptômes ressemblant à ceux qui souffrent de nerfs cervicaux endommagés, mais ils ont interdit à sa famille de la voir. Son père, Liu Zuorui est arrivé à la prison, le jour suivant et a demandé à ce qu’elle soit libérée sous caution mais il a été renvoyé parce qu’elle était étiquetée ‘’prisonnière politique.’’

Injections de médicaments en guise de torture

Les fonctionnaires de la prison ont appelé le père de Liu Zhimei, en octobre 2008 et lui ont dit de venir la prendre le 13 novembre. Il s’est rendu à la prison et l’a emmenée chez lui, le 13 novembre 2008 à 14 :00 heures. Mme Liu a dit à son père qu’elle avait passé un examen médical trois jours avant sa libération, on lui avait dit qu’elle avait un trou dans une molaire, qu’elle avait besoin d’une injection, soi-disant d’un coût de 600 yuans, mais la prison la lui avait fourni gratuitement.

Elle s’est comportée normalement durant les deux premiers jours chez elle. Son père l’a emmenée rendre visite à des parents qui était enthousiastes de la voir libre. Cependant, le troisième jour, elle a commencé à montrer un comportement mental anormal, qui a empiré de jour en jour. Elle est devenue anxieuse et disait des choses que personne ne pouvait comprendre. Elle secouait constamment ses bras en l’air comme si elle courait. Elle ne dormait pas de toute la nuit où parfois, dormait seulement deux heures dans la journée. Elle a perdu rapidement la mémoire et ne savait plus son âge. Ses mots n’avaient aucun sens, elle répétait souvent la même chose trois fois. Elle buvait une grande quantité d’eau par jour (six ou sept bouteilles d’eau – de prés de 2 litres chacune). Elle urinait dans son lit, sans en être consciente. Elle dormait dans le lit trempé d’urine sans s’en émouvoir.

Sa famille et ses amis ont pensé que c’était l’effet des drogues administrées avant sa libération. Ils ont regardé ses dents et n’ont découvert aucun trou comme l’avaient déclaré les autorités de la prison et ont pensé qu’ils avaient simplement menti, pour avoir une excuse afin de l’empoisonner.

Son majeur gauche est déformé. La seconde articulation est élargie et ne peut se redresser [voir photo ci-dessous]. Un professionnel médical a déclaré que cela pourrait être l’effet d’une injection à long terme de médicaments dommageables et non nécessaires.

Photo prise en 2010: L’articulation du majeur de sa main gauche est élargie, déformée et ne peut être redressée

Un jour, Mme Liu Zhimei, qui ne pouvait même pas se souvenir de son nom a écrit les mots ‘’université Tsinghua’’ sur le mur. [Voir photo ci-dessous].

Liu Zhimei a écrit les mots ‘’Université Tsinghua’’ sur le mur.

Épilogue

Cette belle et intelligente jeune femme était autrefois l’objet d’envie lorsqu’elle a été admise ‘’exemptée d’examen national’’ dans l’université d’élite Tsinghua, alors qu’elle était issue d’une campagne éloignée de la province du Shandong. Elle a supporté une pression inimaginable après avoir été expulsée de l’école. Qui sait quel type de torture sauvage et de lavage de cerveau, elle a subi alors qu’elle était détenue dans le centre de détention de Pékin et de la prison pour femmes de la province de Shandong ? Sans aucune doute, elle a traversé des luttes émotionnelles et physiques déchirantes, après avoir trahi sa conscience et abandonné sa croyance, parce qu’elle aspirait à retourner à l’école, mais a été totalement bernée. Combien de crimes les autorités de la prison ont-elles tenté de dissimuler en lui injectant des drogues avant sa libération ?

Elle ne peut nous dire exactement ce qui lui est arrivé en prison, puisqu’elle a perdu la mémoire. C’est précisément ce que veulent les autorités—la faite taire afin d’échapper à un châtiment mérité.

Racontez son histoire à vos amis et à votre famille, afin que toutes les bonnes personnes puissent voir la nature atroce de cette persécution, et qu’ensemble, nous puissions y mettre fin.

Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/2/8/217779.html

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