Voilà 17 ans que Falun Dafa a été pour la première fois présenté au public. Beaucoup d’anciens pratiquants pratiquent depuis plus de 10 ans. Pour accomplir notre tâche, il est important d’être plus mature et de former un corps indestructible. Je veux partager avec les compagnons de pratique mon expérience sur comment éliminer les notions humaines afin d’avoir un cœur de compassion.
1. Eliminer les notions humaines
Quand j’ai commencé à pratiquer, je jugeais souvent les autres sur des principes égoïstes quand j’avais des conflits avec eux. Je me mettais souvent en colère et je m’apitoyais sur moi-même. Je ne révélais pas ma colère mais je gardais de l'amertume. Je n’ai pas évalué les situations d’après les principes de Dafa et j’ai souvent regardé à l’extérieur de moi-même en blâmant les autres. J’ai compris plus tard par l’étude de la Loi que pour un être de niveau élevé, notre cœur ne devrait pas être troublé quoi que fassent les autres. J’ai réalisé en regardant en arrière que lorsque j’étais émotionnel, c’était parce que j’avais toujours des notions humaines, étant troublé quand les autres ne se conformaient pas à mon idéologie. De même, je réalise aujourd’hui qu’un pratiquant doit éliminer le karma et donc, a travers le processus de cultivation il y aura des conflits, des douleurs et des ennuis. Le Maître a beaucoup endossé pour les pratiquants et ce que nous devons souffrir est minime à côté de la grande bienveillance qu’Il nous a montré, et que nous ne méritons pas.
En comprenant graduellement les principes de la Loi et en reconnaissant mes failles dans la cultivation, j’ai pu progressivement m’améliorer quand on me traitait injustement. J’étais désolé pour la personne qui m’avait fait du tort parce qu’il ne savait pas qu’il accumulait du karma et devrait payer pour ses erreurs dans le futur. En tant que pratiquant, je sais à présent que je dois être tolérant dans tout ce qu’il m’arrive.
2.Etre bienveillant envers les autres pratiquants et former un corps uni
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Je connaissais le pratiquant A depuis longtemps. J’ai plus tard découvert que A avait fait quelque chose qui n’était pas conforme avec les enseignements. J’étais mécontent et le lui ai dit mais il n’a pas changé. Je l'ai détesté de plus en plus et étais en colère contre lui. Je l’ai même méprisé. J’ai vite pris conscience de cet état incorrect. J’étais trop attaché aux attachements de A.
J’ai réalisé que bien entendu A avait toujours ses notions humaines. Quand il faisait quelque chose qui n’était pas basé sur l’enseignement, il chutait. Je croyais que A voulait bien faire mais à ce moment là il ne pouvait pas abandonner quelque chose. Je réalise aujourd’hui que j’étais supposé avoir de la compassion à son égard, mais au lieu de ça, j’étais attaché à ses insuffisances et à quel point ses comportements ne se conformaient pas à ma façon de penser. J’ai eu tendance à juger A d’après des principes égoïstes, j’ai regardé à l’extérieur et je devais éliminer cette mauvais substance. J’ai dû regarder à l’intérieur et voir si j’avais les mêmes attachements que A. Il est naturel que les pratiquants fassent des erreurs dans la pratique ; certains ne peuvent pas immédiatement corriger leurs erreurs. J’ai abandonné mes attachements aux erreurs de A et lui ai parlé avec sérénité au lieu de pointer du doigt et faire la morale.
Je réalise que beaucoup de pratiquants ont aussi des attachements aux attachements des autres. Ils parlent derrière le dos d’un pratiquant quand ils n’approuvent pas ce qu’un pratiquant fait au lieu de lui parler directement. Je comprends que ces pratiquants ont de même leurs notions humaines mais cela dure depuis trop longtemps et il est temps de s’améliorer. Une fois j’ai vu l’attachement de la pratiquante B. Les autres pratiquants l’ont vu aussi mais étaient trop gênés de lui dire. J’ai rencontré un jour B et lui en ai parlé calmement. A ce moment là, j’ai senti que le Maître déversait de l’énergie par le sommet de ma tête.
La pratiquante C souvent n’a pu passer ses tests et vivait du soutien des autres pratiquants. Comme ses tribulations s’accumulaient, chaque test dans sa cultivation devenait de plus en plus difficile à passer. Après ne pas avoir pu passer un dernier test, elle a quitté ce monde. Sa famille a blâmé Falun Dafa et s’y est opposé. Ces pratiquants qui connaissait C se sont plaints d’elle et des peines qu’elle leur avait causé. A mon avis, nous devrions être très peinés que C nous ait quitté. Elle a déjà payé pour ses erreurs ; pourquoi ne pouvons-nous pas avoir de la pitié pour elle ? Pourquoi est-ce que nous nous soucions toujours de ce que nous ressentons ? Pourquoi devons-nous juger les autres ? Nous devons éliminer les attachements à vouloir se plaindre et à ne pas vouloir souffrir et arrêter de prêter attention aux attachements des autres.
3. Aider les pratiquants qui ont des ennuis
Une fois nous avons partagé comment aider le pratiquant D qui souffrait de maladies. Tout le monde a critiqué D et se plaignait de lui. La réunion est devenue conflictuelle. Le pratiquant D a été emprisonné pendant cinq ans et n’a toujours pas abandonné Falun Dafa. Il a fait beaucoup de choses qui ont aidé la rectification de la Loi et sauvé les êtres vivants. Je pensais que D voulait faire une percée dans son état actuel mais il ne pouvait pas. Ce n’était pas facile pour D d’y arriver. Nous aurions du reconnaitre ses points forts. Ses limitations étaient ses attachements et ne le représentaient pas. Nous devions comprendre qu’il a été courageux d’être venu dans ce monde et d’aider le Maître à sauver les êtres. Nous devons comprendre qu'il s'agit aussi pour nous de cultiver dans le processus d’aider D. Les résultats pouvaient être positifs ou négatifs mais nous ne pouvons simplement pas laisser les forces anciennes faire ce qu’elles veulent.
La pratiquante E est très diligente et a de fortes pensées droites. Elle a aidé plusieurs pratiquants à commencer à faire beaucoup de travail de Dafa et beaucoup de ses voisins et amis sont donc devenus pratiquants. Une fois, la police est entrée par effraction sur son site de travail pour fabriquer des documents clarifiant les faits. Elle a réussi à s'échapper. Quand je l’ai vue, par jalousie et à cause de l’attachement à me faire remarquer, je l’ai blâmée et réprimandée. Elle était en colère et s'est mise aussi à me crier après. J’ai plus tard réalisé que j’avais vraiment tort et avais tellement de notions humaines. Elle a fait beaucoup mieux que moi dans la pratique. Elle avait besoin d'aide cette fois ci et je l’ai poignardée dans le dos.
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Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/1/6/215777.html
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