«J’ai trouvé qu’il se dégageait de la joie de vivre et que la qualité des postures était très bien. Au niveau de l’équilibre et du synchronisme, c’était un travail remarquable!», déclare, à la sortie d’une représentation de Shen Yun Performing Arts, Carole Hamelin, designer d'intérieur et régisseuse de scène à Montréal qui a travaillé, entre autres, à la Tohu.
Dans un élan d’énergie continu, le spectacle Shen Yun présenté à la salle Wilfrid-Pelletier cette fin de semaine a offert au public de Montréal des exécutions des plus éblouissantes.
La danse classique chinoise n'est pas seulement riche et diversifiée dans ses mouvements, mais elle est aussi extrêmement rigoureuse. Elle possède ses propres méthodes complètes d'entraînements, de sauts, de vrilles, de culbutes et autres techniques aériennes très difficiles, comme l’expliquent Ben et Jing, les deux maîtres de cérémonie qui s’exprimaient dans les trois langues.
«J’ai rarement vu autant de danseurs sur une scène être aussi bien coordonnés et avec des mouvements aussi bien exécutés. C’est ce qui m'a impressionné le plus. J’ai fait du ballet pendant une vingtaine d’années, j’ai une formation en danse classique, donc je suis capable d’apprécier les mouvements et le travail que ça nécessite pour arriver à un tel résultat qui est vraiment extraordinaire à tous points de vue», apprécie l'ancienne ballerine.
C’est plus de 400 costumes qui sont utilisés dans chacun des spectacles de Shen Yun et tout est fabriqué par les couturières de la compagnie.
«Je trouve que la qualité des costumes et les couleurs sont vraiment extraordinaires! Étant donné qu'ils utilisent principalement des éclairages blancs au lieu de différentes couleurs, ça met les costumes et les cheveux des artistes en valeur. Les costumes, pour chaque numéro, sont dessinés différemment. La fluidité des voiles donne aussi beaucoup d’ampleur. Plusieurs types de tissus ont été utilisés et ça donne un agréable éventail de couleurs et de textures», observe-t-elle.
Les artistes sur scène sont accompagnés par un orchestre.
«Avoir un orchestre sur place, c’est exceptionnel et surtout un orchestre avec des instruments traditionnels [chinois]. C'est vraiment différent, le son est vraiment très bien équilibré, très bien dirigé et chaque instrument a sa place, au bon moment», poursuit avec enthousiasme Carole Hamelin.
Alors que les danses et interprétations musicales dépeignent certaines dynasties, légendes et valeurs des siècles passés, les spectateurs découvrent à chaque instant une parcelle d’un héritage extraordinaire.
«Voir que c’est de la danse ancienne qu’ils font renaître dans les temps modernes, c’est très rafraîchissant! Finalement, on se rend compte que la danse contemporaine s’inspire des milliers d’années de la danse chinoise. Derrière tout ça : les mouvements, les sauts, les arabesques, les équilibres, très bien exécutés, on voit que les danseurs ont la passion de leur travail, c’est très appréciable», ajoute-t-elle.
L’ensemble des tableaux qui jalonnent le spectacle est caractérisé par l’aspiration à l’amélioration de l’être humain. Ce positivisme se reflète dans chaque numéro, même dans ceux qui illustrent des cas de tortures en lien avec la persécution de gens pratiquant le Falun Gong encore actuellement en Chine.
«Effectivement, ici, on ne connaît pas beaucoup l’histoire de la Chine. Avec cette forme d’art, ça nous apporte une vision, une ouverture d’esprit sur ce qui se passe actuellement là-bas. Les traditions anciennes du peuple chinois que l'on voit à travers chaque tableau nous font garder à l'esprit l’espoir en ce qui est divin et l’espoir que l’on peut finalement sortir de la déchéance humaine dans laquelle nous sommes actuellement. C’est une belle approche de présenter cela en danses et en chansons», partage-t-elle.
«Le message que je retiens est qu’il faut prendre conscience qu’il y a encore des choses qui ne sont pas tout à fait acceptables et que le fait d’en prendre conscience et de le divulguer dans le monde va peut être entraîner que les dirigeants chinois vont assouplir leurs principes pour donner au peuple chinois un peu plus de liberté d’action, de liberté de croyance et de liberté de choisir à tous les niveaux», espère Carole Hamelin.
«Je souhaite bonne chance à tous ces gens qui s’impliquent dans ce domaine en nous faisant partager l’histoire de la Chine. C’est un beau message qu'ils véhiculent contrairement à d’autres gens qui sont ancrés dans le marasme et qui ne voient pas l’espoir de s’en sortir», conclut-elle.
Shen Yun sera de retour à Paris pour deux représentations les 24 et 25 avril 2010, après une représentation le 20 mars à Lyon, pour la toute première fois. Davantage d'information à fr.shenyunperformingarts.org Pour davantage d'information sur la tournée mondiale : http://www.divineperformingarts.org/
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