Par l’après-midi froid du 4 décembre 2009, alors que j’attendais le bus, un homme âgé, amical, qui vendait des journaux sur le bord de la route, s’est approché de moi et a demandé : ‘’Aimeriez-vous un journal ?’’ Je passais souvent par là, mais je n’avais jamais vu cet homme auparavant. Je n’ai jamais acheté de journaux depuis des années, ainsi, j’ai gentiment refusé. Il est retourné à son stand.
La vie a été dure récemment : des conflits entre pratiquants, les pressions de mon travail et mes problèmes personnels, m’ont fait me sentir seul, impuissant et amer. Je savais qu’il devait y avoir quelque chose qui n'allait pas chez moi, qui a causé ces problèmes, mais je ne savais pas ce que cela pourrait être. J’ai sérieusement perdu ma motivation et je me suis relâché dans mes efforts pour clarifier les faits.
Je pensais que je pourrais peut-être faire quelque chose en attendant le bus. J'ai jeté à nouveau un regard à l’homme aux journaux et à son stand. ça n'était pas facile pour lui de tenir son petit stand. J'ai réalisé que j’avais dans mes poches quelques billets où étaient écrites des phrases de clarification des faits. Pourquoi ne pas acheter un journal ? J’en ai acheté un et j'ai commencé à discuter avec lui. Il était très bavard. Il m'a appris qu’il était né en 1942 et avait été témoin de tous les mouvements et campagnes lancés par le Parti communiste chinois (PCC). Il avait été soldat auparavant et membre du PCC. La façon dont il me parlait et ses expressions faciales étaient très sincères, je sentais qu’il attendait quelque chose, et je savais ce que je devais faire.
La rue était bruyante et beaucoup de personnes circulaient. La peur a surgi dans mon esprit. J’étais hésitant mais j'ai réussi à lui demander de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Il a acquiescé de la tête, heureux. Je lui ai dit de réciter ‘’Falun Dafa Hao (Rao) [Falun Dafa est bon]’’, et il a acquiescé de la tête à nouveau. Je me suis senti un peu surpris et touché qu'il soit prêt à écouter un jeune homme comme moi.
Une rencontre accidentelle était porteuse d'une grande mission. Si je l’avais ignoré, j’aurais manqué à ma responsabilité. La grande responsabilité et la mission que les pratiquants ont endossées ne se reflètent-elles pas dans chaque chose que nous faisons dans nos vies quotidiennes ? Je n’avais pas cultivé diligemment, et manquais donc de motivation pour clarifier les faits, et mes pensées droites n’étaient pas fortes. Ceci a laissé des regrets quant aux choses que j’ai faites. Maître a enseigné la Loi à ce sujet. Ce n’était qu'à présent que j'en comprenais la profonde signification. Comme Maître a dit : ‘’ Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation.’’ (‘’Cultivation réelle’’ Hong Yin)
5 décembre 2009
Version chinoise disponible à : >http://minghui.ca/mh/articles/2009/12/6/213919.html
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