Récemment un juge espagnol a mis en accusation quatre fonctionnaires de haut rang du Parti communiste chinois (PCC) pour le rôle qu’ils ont joué dans des crimes de torture et le génocide commis contre des pratiquants du Falun Gong. Ces fonctionnaires sont Jiang Zemin, Luo Gan, Bo Xiliai, Jia Qinglin et Wu Guanzhang. Ils ont quatre à six semaines pour faire appel et pourraient être extradés s’ils voyagent dans un pays qui a un accord d’extradition avec l’Espagne. L’avocat des droits de l’homme Carlos Iglesias a commenté : « Quand on commet des crimes de génocide ou de torture, c’est un crime contre la communauté internationale et non seulement contre les citoyens chinois ».
La persécution du Falun Gong est un crime contre l’humanité
En 1985, l’Espagne a passé une loi autorisant ses tribunaux à juger des individus pour génocide et crimes contre l’humanité sous le principe de la juridiction universelle. La juridiction universelle affirme qu’indépendamment de la nationalité de l’accusé, de son pays de résidence ou ses rapports avec le pays dans lequel il réside, quand la nature du crime va contre les valeurs communes d’humanité et est particulièrement haineux, elle donne juridiction à n’importe quel pays de tenir l’accusé responsable. De tels crimes incluent le génocide, le terrorisme et la piraterie.
L’accusation est basée sur la persécution dont soufrent les pratiquants du Falun Gong, qui a été vérifiée par de nombreuses sources, y compris des témoignages de première main ainsi que par des enquêtes officielles.
Quand Jiang Zemin et sa bande ont lancé et propagé la persécution contre les pratiquants du Falun Gong, sa portée n'a pas été limitée à l'abus physique et à la privation des moyens financiers. Elle s'est concentrée également sur la croyance spirituelle des pratiquants du Falun Gong, y compris les principes fondamentaux d’Authenticité, Compassion, Tolérance " et ont mis en péril tous les points de vues de l’humanité sur la moralité. Les crimes de Jiang Zemin et de sa bande ne se limitent pas au génocide et à la torture de personnes innocentes, mais se traduisent également par une violation de la moralité et du système de valeur collectifs.
Un précédent avec le Président Pinochet du Chili
L’ancien dictateur du Chili Augusto Pinochet se considérait lui-même au dessus d’un procès international après avoir été à la tête de l’état du Chili pendant dix ans. Alors qu’il se trouvait en Angleterre pour un traitement médical, Pinochet n’avait certainement aucune idée de ce qui l’attendait. Il a subi une opération chirurgicale en septembre 1998 et en octobre de la même année, un juge espagnol a émis un mandat d’arrêt pour son arrestation sur la base de conspiration au meurtre, terrorisme et torture. Pinochet a été arrêté et l’action espagnole a reçu un soutien total de l’Union Européenne.
Le gouvernement chilien a par deux fois protesté auprès de l’Angleterre, invoquant l’immunité diplomatique pour Pinochet, de même qu’une immunité en tant qu’ancien chef d’état. Toutefois basé sur la gravité des crimes, les tribunaux britanniques ont rejeté la demande d’immunité. Bien que Pinochet ait été finalement autorisé à retourner au Chili pour raison médicale, ce cas a été un précédent pour la validité de la juridiction universelle
Le pouvoir politique n’équivaut pas à une immunité pour la justice
Tout au long de l’histoire de la Chine, il est un fait communément admis que les bonnes et les mauvaises actions recevront leur juste rétribution et que nul ne peut échapper à la justice pour toujours. Quand Jiang et sa bande ont lancé la persécution du Falun Gong et d’Authenticité, Compassion, Tolérance, ils ont scellé leur propre sort. Ils peuvent pour un temps échapper à la justice humaine, mais ils ne pourront pas échapper à la justice céleste pour toujours, quelle que soit sa forme.
Jiang a utilisé toutes sortes de moyens diplomatiques, économiques ou autres manœuvres pour échapper à la justice au cours des dernières années. Cette mise en accusation par le tribunal espagnol est un énorme revers pour Jiang et sa bande et un autre signe que même si le PCC domine en Chine actuellement, il ne pourra pas échapper à la justice pour toujours. Si les chefs du PCC ne peuvent pas échapper à la justice, alors il est temps également pour ceux aux niveaux inférieurs de reconsidérer leurs actes avant qu’il ne soit trop tard. Alors cela n’a rien d’étonnant que de plus en plus de personnes prennent conscience de la vraie nature du PCC et la réalité de la persécution, et cessent de commettre des crimes, démissionnent même du PCC et de ses organisations affiliées et se positionnent positivement pour l’avenir..
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/11/22/213059.html
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