Une des premières choses que j'ai pu faire quand j'ai commencé la cultivation a été de traduire les histoires de cultivation et les articles concernant la persécution des pratiquants en Chine.
Au début, j'ai eu des difficultés à commencer à traduire et je devenais émotive parfois si je recevais une histoire de persécution choquante à traduire. En dehors de cela, je n'étais pas toujours aussi appliquée et méticuleuse en pensant: 'Ah, de toute manière, il y aura une correction'. Je réalisais que tout ce que j'échouais à faire, quelqu'un d'autre devrait le faire, mais parfois j'étais encore un peu paresseuse ou pressée. J'ai essayé de m'améliorer à ce niveau-là.
A la suite de cela, j'ai pris un nouveau rôle dans le groupe de traduction. Au lieu de traduire, je sélectionnais des articles pour la traduction. Au début, les choses étaient encore difficiles. J'ai eu des problèmes en commençant la sélection et j'étais crispée et émotive quand je sélectionnais. Parfois, j'étais découragée trois jours à l'avance.
Ceci venait principalement du fait que maintenant je ne devais pas seulement traiter une histoire mais que je devais rapidement lire près de 100 articles parmi lesquels certains pouvaient être très bouleversants. Le pire pour moi a été que je ne pouvais pas tout sélectionner pour la traduction, et que souvent je ne pouvais même pas bien lire les choses ou bien voir tous les nouveaux articles. Sélectionner des articles de cultivation m'a rendu perplexe car j'avais peur de ne pouvoir choisir que des choses s'accordant avec mon état de cultivation. A part cela, j'ai ressenti davantage de pression face aux responsabilités croissantes. J'avais peur de faire des erreurs. Difficile, difficile.
Il se trouve que j'ai rapidement fait des erreurs et ma peur est devenue réalité. J'avais honte et je me sentais coupable car mes erreurs signifiaient du travail inutile pour les pratiquants toujours très occupés. J'ai essayé de surmonter les sentiments négatifs. Chaque fois que quelque chose n'allait pas je me souvenais de cela et je m'améliorais. Grâce aux réactions bienveillantes, à l'aide et aux conseils des pratiquants, je n'ai pas arrêté mais j'ai essayé de faire mieux.
Le projet était un peu brouillon au commencement. Il n'y avait personne qui coordonnait ou qui était responsable de l'ensemble, qui dépendait du fait que les personnes traduisent à temps ou qu'ils me préviennent de ne pas pouvoir traduire à temps. Cela semblait également impossible de bien traduire un article, même après la correction, la plupart des articles étaient difficiles à lire, contenant des erreurs ou bien des choses inadaptées à un site Internet. Les gens traduisaient de moins en moins et il semblait que tout le monde était insatisfait du site.
Tout ceci me frustrait parce que je remarquais que les choses n'allaient pas bien, que les gens ne 'tenaient pas leurs promesses' (ne traduisaient pas et souvent ne me prévenaient même pas). Ce qui m'empêchait de 'bien faire mon travail'. J'étais fortement contrariée et j'ai voulu vraiment me désengager plusieurs fois parce que j'étais en colère après les autres et j'avais formé la notion que personne ne comprenait l'importance du travail de traduction et je sentais que le projet prenait beaucoup d'efforts de beaucoup de pratiquants sans donner de bons résultats. Traversant cela, je suis restée passive parce que j'avais peur de m'attirer plus de responsabilités et de faire plus que ce que j'avais promis de faire.
A un certain point, j'ai décidé qu'il était temps de regarder à l'intérieur ce que je pouvais améliorer en moi. J'ai commencé et j'ai fait un grand pas en avant. J'ai décidé en silence de prendre la responsabilité ou le soin de la coordination et de la mise en page. Soudain, il y avait beaucoup à faire. J'ai commencé à demander sincèrement ce dont les autres avaient besoin pour mener à bien leur tâche. Au même moment, j'ai essayé de partager davantage les choses; comme la pression que j'avais expérimenté.
J'ai remarqué que mon point de départ changeait à présent suite à ma décision de m'améliorer activement moi-même dans le projet. Au lieu d'être préoccupée par mon travail et par la façon dont les autres pourraient me rendre la tâche plus facile, j'ai remarqué que je pensais davantage à comment je pourrais rendre plus facile la tâche des autres et ce que le projet dans son entier nécessitait. Cette approche m'a pris plus de temps mais a grandement réduit la pression.
Changer mon point de départ est une chose permanente, parfois j'oublie et parfois je m'en souviens. C'est un apprentissage précieux pour moi.
Vos réactions sont les bienvenus, merci de m'avoir écouté.
Marieke
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