01-10-2009
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| Patrick Beyeler est directeur marketing international chez Montblanc à Genève. Il est venu voir le spectacle en compagnie d’amis et de collègues. |
Patrick Beyeler est directeur marketing international chez Montblanc à Genève. Il est venu voir le spectacle en compagnie d’amis et de collègues.
NTDTV: Vous êtes dans le monde des montres et des instruments d’écriture. Si on prend l’exemple des stylos Montblanc, ce sont des instruments extrêmement techniques et minutieux. Le spectacle d’aujourd’hui est aussi extrêmement précis, c’est quelque chose qui vous a marqué?
Patrick Beyeler: ça m’a profondément touché de voir le cœur que chacun a mis dans ce ballet. Je vois tout le travail qui est derrière. La précision est nécessaire, mais il faut surtout un engagement absolument total. Nous avons été absolument et sérieusement touchés par tout cet engagement. C’était magnifique.
NTDTV: Est-ce qu’à travers ce spectacle, vous avez appris quelque chose de particulier sur la Chine ?
Patrick Beyeler: J’ai appris que nous avions beaucoup de retard en ce qui concerne la culture. Nous avons très certainement rattrapé une partie du modernisme mais nous n’avons pas encore conservé ou mis en valeur notre histoire avec autant de verve. De plus c’est une magnifique histoire, chargée de vie et d’espoir malgré les périodes difficiles. Ces moments sont plein de soutien et plein d’espoir pour le futur.
NTDTV: Cette troupe s’appelle Shen Yun, qui en chinois veut dire quelque chose comme résonance spirituelle ou résonance divine. Est-ce que vous vous pensez qu’il porte bien son nom?
Patrick Beyeler: Je suis venu avec des amis et des collègues et on est plusieurs à faire la remarque que certaines scènes nous ont littéralement donné la chair de poule. C’était excessivement prenant, excessivement fort. La présentation, la musique est magnifique, les décors sont simplement splendides. J’ai rarement vu une troupe qui donnait autant d’émotion.
NTDTV: Est ce qu’il y a un tableau particulier qui vous a plus ou ému particulièrement?
Patrick Beyeler: Oui, je pense à la scène où il y a cette prisonnière qui transforme son bourreau et celui-ci, avec bonne intention, l’a finalement sauvée. Quelque part, je pense que c’est un grand exemple pour la vie actuelle. Nous avons tous parfois des obligations… nous avons tous parfois des scènes qui ne sont pas celles que l’on a choisi. Je crois qu’il faut toujours en tirer le meilleur parti et aider son prochain et autant que possible, faire et contribuer à ce que la suite soit meilleure que le passé.
NTDTV: Ce spectacle insiste sur certaines valeurs universelles propres à l’Asie. Comment avez-vous vu cet aspect?
Patrick Beyeler: Certains de ces aspects sont des découvertes. Un historique de 5.000 ans… je pense qu’il n’y a pas beaucoup d’endroits au monde qui puissent revendiquer un tel passé. De plus, cette histoire est vécue, enseignée, elle est promue à travers des spectacles comme ça. Je pense que nous aurions beaucoup à apprendre de ce coté-là. C’est l’histoire qui fait que notre vie est ce qu’elle est, que nous sommes devenus ce que nous sommes de nos jours. On devrait sûrement penser un peu plus à ce qui a forgé notre expérience et ne surtout pas oublier les leçons qu’on aurait dû apprendre par ces moments de l’histoire qui étaient parfois pénibles.
NTDTV: Et si vous aviez à présenter ce spectacle. Qu’en diriez-vous?
Patrick Beyeler: Émotionnant, absolument émotionnant, plein d’histoires, plein de vécu. C’est un moment délicieux à voir en famille, à voir avec des collègues et probablement qu’il livre un sentiment d’une grande force et d’une grande générosité en même temps.
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