Les espions étrangers présents au Canada ne se contentent pas de voler nos secrets, ils mettent également beaucoup d'énergie à pourchasser et intimider les opposants à leur régime, nous apprend le livre Ces espions venus d'ailleurs.
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La traque au Falun Gong
L'essai de 358 pages donne en exemple le sort réservé en sol canadien aux adeptes de Falun Gong qui sont constamment sous l'œil de Pékin. Mais l'ouvrage parle également de la répression faite aux opposants tibétains, à la minorité ouïghoure du Xinjiang chinois, de même qu'aux Iraniens et aux Tunisiens qui osent critiquer le gouvernement de leur pays d'origine.
La Chine maintient en poste quelque 120 diplomates au pays, « sans compter les journalistes et employés d'organismes officiels du Parti communiste chinois, tel le People's Daily ou les professeurs chinois des instituts Confucius », notent les auteurs.
Le Falun Gong est un mouvement spirituel fondé en 1992 et basé sur la non-violence bouddhiste et des mouvements de gymnastique taoïste. Pékin a une dent contre ce mouvement pacifique depuis une nuit d'avril 1999 où des milliers d'adeptes ont convergé vers la place Tian'anmen pour souligner le 10e anniversaire du massacre des étudiants.[ Nde : C'était en fait pour protester contre les harcèlements incessants contre la pratique depuis plusieurs années ayant conduit à l'arrestation arbitraire de dizaines de pratiquants dans la ville de Tianjin ]
Contrôle des étudiants
Depuis, le gouvernement de la Chine a décrété cette organisation illégale et il réprime ses membres partout à travers la planète, en plus de répandre les rumeurs les plus folles sur les pratiquants de « cette secte diabolique ». Les auteurs relatent le renvoi de Wang Pengfei, un diplomate qui contrôlait une vingtaine d'associations d'étudiants chinois implantées dans les principales universités du pays et qui disséminait de la propagange anti-Falun Gong.
« Qu'ils soient ultranationalistes zélés, naïfs ou soumis au chantage, ces étudiants ont pour habitude de répondre présent au moindre claquement de doigts de leurs autorités et des services secrets, sans se poser de questions. Ou peut-être n'ont-ils pas le choix. En échange, Pékin sait se montrer généreux et les récompenser comme il se doit pour leurs bons et loyaux services », peut-on lire dans l'épais chapitre du bouquin consacré à l'ingérence étrangère.
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http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/international/10494-espionnage-chasse-aux-dissident
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