14-09-2009
L’esprit dans l’alimentation : Un chef de la région Asie-Pacifique lors du concours culinaire de NTDTV en 2009 (La Grande Époque) |
L’authentique cuisine chinoise, une cuisine de l’esprit. En plus d’avoir un goût et une logique différente de la cuisine occidentale, la cuisine chinoise authentique tente d’apporter un « esprit » à l’art d’accommoder les plats.
«La nourriture est presque comme un être vivant, elle doit avoir un ‘esprit’», déclare Xi Lei, productrice du Concours International d’art culinaire chinois pour la chaîne chinoise libre NTDTV à New York. Selon elle, « l’esprit » du plat est intimement lié au cuisinier qui le prépare, il reflète le caractère du chef. «Quand il prépare le repas, l’état de son cœur et de son esprit est important car selon la compréhension de la nourriture chinoise il met cet état d’esprit dans ce plat, et ce facteur influence le résultat», explique Xi.
Elle donne une analogie pour expliquer ce concept exotique. «Pourquoi les enfants aiment-ils la nourriture de leur maman ? C’est souvent indépendant du fait qu’elle cuisine bien ou pas. Certaines cuisinières ne sont expertes, mais leurs enfants aiment leur nourriture parce que quand elles cuisinent pour leurs enfants, elles y mettent leur amour», dit-elle. «Le cœur est dans l’aliment. Ainsi, nous pouvons le sentir, c’est pourquoi nous pourrons toujours nous en souvenir.»
L’édition 2009 du concours international culinaire chinois de NTDTV aura lieu ce mois-ci à la Maison des Lumières (Pier 61) de New York. Des chefs chinois de quatre coins du monde seront en compétition pour produire le plat le plus authentique et « l’esprit » sera le critère de jugement principal que les juges retiendront.
«En plus des compétences des chefs, les juges se pencheront également sur leur caractère, leur comportement, leurs valeurs morales. La technique fait le plat, mais l’esprit lui donne son contenu intérieur», explique Xi.
«Parfois, on ressent qu’un plat n’a pas d’énergie, comme si la personne qui l’a préparé était fatiguée. On le perçoit par sa texture, son lustre, sa couleur, la vapeur qu’il produit, sa légèreté et la quantité de sauce», dit-elle.
Les concurrents sont tenus de se produire dans l’une des cinq catégories de cuisine chinoise régionale, soit la cuisine de Canton, de Huaiyang, du Sichuan, du Shandong, et du Nord.
Une sélection a eu lieu en Asie-Pacifique à Taiwan dans un stade ouvert au début de juillet. Le concours débutera le dimanche 20 septembre et la finale aura lieu le lundi 21. Elle sera suivie par un banquet pour la remise des prix le mardi 22. Tous les chefs récompensés prépareront le repas ensemble pour les participants.
«Donc pour avoir de la bonne nourriture, il faut commencer par trouver le bon chef», affirme Xi.
Le concours culinaire est l’un des neuf concours artistiques et culturels produits par la chaîne de télévision chinoise libre New Tang Dynasty Television (NTDTV.).
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