Une coalition comprenant plus de 40 groupes pro-démocratie, religieux et des droits de lhomme ont tenu ce rassemblement pour dénoncer les lois anti-subversion planifiées tandis que dautres espéraient faire pression sur les autorités et obtenir un livret blanc détaillant la nouvelle législation.
Les manifestants chantaient des slogans et agitaient des ballons et des bannières noires portant les mots Non à lArticle 23 » en marchant du Parc Victoria aux bureaux du gouvernement dans le quartier central des affaires pour y remettre une pétition.
Cétait la plus grande protestation jamais vu jusque là contre la législation controversée. Les organisateurs ont évalué la participation à 25.000 tandis que la police a dit que 12.000 personnes sétaient jointes à la marche.
"Le grand nombre de manifestants ici montre que beaucoup de gens sopposent à ces lois que nous ne croyons pas nécessaires à cette période, » a dit Jackie Hung de la Commission de la Justice et de la Paix, et co-organisatrice de la manifestation.
Le gouvernement a ensuite fait une déclaration niant que la législation restreindrait les libertés.
"Le style de vie, les droits et les libertés dont jouissent les résidents de Hong Kong, y compris la liberté dexpression, ne seront pas affectés par la législation pour exécuter lArticle 23 de la loi-cadre, » disait la déclaration.
"Nous constatons que différents points de vue ont été exprimés sur les propositions du gouvernement. Nous apprécions lexpression dopinions et sommes sensibles aux inquiétudes de la population.
LArticle 23 de la Loi-cadre, la mini-constitution de lancienne colonie britannique depuis quelle est retournée à la souveraineté chinoise en 1997, oblige Hong Kong à passer des lois interdisant la trahison, la sédition, la subversion et les vols de secrets détat.
Mais il y eu un épanchement dinquiétudes que les lois proposes ne viennent restreindre les libertés sur le territoire.
« Nous avons besoin davoir un système démocratique de gouvernement à la place, avec des contrôles et des équilibres adéquats avant même de considérer la discussion de lArticle 23, a insisté Hung.
De nombreux politiciens dans le territoire ne sont pas directement élus mais simplement triés sur le volet ou élus par de petits comités, a-t-elle remarqué.
La Loi-cadre déclare aussi que la pleine démocratie dans lancienne colonie britannique sera adoptée dici 2007.
Léminent législateur pro-démocratie Lee Cheuk-yan a dit : Nous sommes totalement contre lArticle 23 parce nous le croyons restrictif des libertés et des droits de lhomme dont nous jouissons actuellement ici..
"Nous ne voulons pas voir une loi de sécurité appartenant à la Chine introduite à Hong kong parce que la sécurité détat en Chine est synonyme de répression des libertés des citoyens chinois de façon à ce quils ne puissent pas sexprimer eux-mêmes sans crainte, » a-t-il dit.
"Nous voulons que le gouvernement renonce complètementà appliquer lArticle 23 , ou du moins quil ne fasse pas accepter la loi de façon si irréfléchie et dans une si grande hâte. Il devrait y avoir plus de consultation et un livret blanc pour permettre plus de discussion."
Le gouvernement na fait quémettre une vague profil des lois et de nombreux groupes ont pressé le territoire de publier un livret blanc fournissant tous les détails.
La législation doit être décrétée après un exercice de consultation de trois mois qui sachève le 24 décembre.
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En attendant le Conseiller juridique Bob Allcock a dit que les lois seraient probablement revues avant quelles ne soient décrétées.
Allcock a ajouté dans une déclaration diffusée sur une radio locale que le gouvernement avait pris bonne note des inquiétudes exprimées par tous les groupes jusque là.
La Secrétaire à la Sécurité Regina Ip a dit la semaine dernière quon espérait que lanalyse des soumissions publiques pourrait sachever à la fin janvier et que la loi pourrait donc être soumise au Conseil Législatif, le corps législateur , en février.
Les groupes de presse et des droits de lhomme ont condamné mardi dernier la législation prévue, laccusant de devoir saper les libertés fondamentales sur le territoire.
La semaine dernière, une etude menée par le Projet de Transition de Hong Kong, un groupe dirigé par des universitaires qui surveille les effets de la passation de lautorité britannique à lautorité chinoise sur le territoire, a trouvé que les lois sur la sécurité proposées avaient fait lever les craintes pour les libertés individuelles à leurs plus hauts niveaux depuis 1997.
Quelques 10 pour cents des personnes interrogées ont dit quils étaient très inquiets pour la liberté individuelle comparés aux cinq pour cent dil y a trois mois, tandis que 70 pour cent ont appelé à la publication dun livret blanc.
http://www.ptd.net/webnews/wed/cq/Qhongkong-subversion.Rfeo_CDF.html
Traduit de l'anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200212/8847.html
Published : Monday, 16 December 2002
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