Lorsque j'ai été illégalement arrêtée et emmenée au centre de détention du canton, une pratiquante que je ne connaissais pas était enfermée dans la même pièce que moi pendant deux jours. Lorsqu'elle a entendu que je serais bientôt libérée, elle a été très heureuse pour moi. Elle a dit sincèrement : "C'est vraiment bien que vous puissiez sortir. N'oubliez pas de me porter secours une fois sortie ". En entendant ses espoirs et comment me faisait confiance, j'ai senti le poids d'une lourde responsabilité sur mes épaules.
Lorsque j'ai quitté le centre de détention, des pratiquants qui me connaissaient bien sont tous venus me voir. L'un d'eux a dit : "Quand j'ai appris que vous étiez emmenée au centre de détention, j'étais très inquiet et pendant tout le temps où vous étiez en prison, je n'ai rien fait d'autre que d'envoyer des pensées droites pour vous. J'ai continué à le faire jusqu'à ce que vous soyiez libérée". J'ai senti leur implication et étais reconnaissante pour leurs effort à mon égard. J'étais vraiment reconnaissante du fond du coeur pour leur coopération pour me porter secours.
Bien sûr, je n'ai pas oublié cette pratiquante qui était restée dans le centre de détention. J'ai continué à envoyer des pensées droites pour elle. Mais peu de temps après, j'ai entendu dire qu'elle avait été envoyée en prison pour une plus longue persécution. J'ai ressenti une grande douleur, et je n'ai pas pu manger ni bien dormir pendant plusieurs jours.
Elle avait placé tant d'espoir en moi, mais je n'étais pas capable de la secourir. Je me suis demandée : "Pourquoi est-elle toujours persécutée alors que j'ai envoyé des pensées droites pour elle? Quel est la faille en moi qui l'empêche d'être secourue
En regardant à l'intérieur, je l'ai découverte. Quand j'envoyais des pensées droites pour elle, je n'arrivais pas à atteindre la tranquillité. Bien que je l'ai fait pendant une certaine période de temps, c'était juste pour accomplir ce qui m'était assigné. En regardant plus profondément, j'ai trouvé un attachement égoïste à la préférence. Cet attachement me séparait d'elle. Parce que je ne la connaissais pas bien, dans mon esprit, je ne prenais pas "ses problèmes comme les miens". Je me suis rappelée ce que l'autre pratiquant m'avait dit lorsque j'avais été libérée. Il avait été si diligent en émettant des pensées droites pour moi, mais avais-je été diligente pour cette pratiquante que je ne connaissais pas bien ?
Alors, mes pensées se sont déplacées de moi-même au fait d'être une partie du tout. J'ai pris conscience que la 'préférence' est un grand ennemi de la coopération au sein d'un groupe, spécialement lorsqu'il s'agit de secourir des pratiquants. Si nous nous débarrassons complètement de l'attachement à la préférence, nous formerons un front uni, et la perversité sera incapable de tirer parti de nos failles. Elles ne peuvent pas nous persécuter, et bien sûr, nos compagnons de pratique ne seront plus persécutés avec des condamnations illégales à la prison, des périodes de camps de travaux forcés, ou d'emprisonnement.
12 mars 2009
Date de l'article original : 11/04/2009
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/3/12/196999.html
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