Je me suis emmitouflée dans des vêtements chauds et suis sortie. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans les rues en cette journée d'hiver typiquement glaciale. Le ciel était nuageux et le soleil se cachait derrière les nuages, faisant de rares apparitions . Les nuages étaient comme souvent en hiver, absolument immobiles et couvrant uniformément le ciel, comme une poile à frire plate. Le vent glacé chassait en volutes les feuilles tombées.
À une intersection, je me suis arrêtée devant un stand sur trois roues vendant des oranges. Une vieille dame, les mains rentrées dans ses manches, trépignait pour se tenir chaud.
Habituellement en hiver, je vais faire mes courses dans les supermarchés, parce qu'il y fait bon. Mais quand j'ai vu les lèvres étroitement serrées de cette dame et ses joues rougies par le froid, je n'ai pas pu passer sans rien lui acheter.
"Grande Soeur , combien pour un kilo d'oranges ?"
"Deux yuans et demi. On les trouve à trois Yuans au supermarché. Regardez comme elles sont belles. Ce sont de véritables tangerines douces" a-t-elle répondu.
Je lui ai dit d'en peser quelques kilos pour moi. Elle m'a tendu le sac plastique et m'a dit de choisir celles que je voulais. J'ai dit "Allez y , choisissez les au hasard. Si je prends toutes les bonnes qui achètera le reste ?
Elle a dit "Si tout le monde pouvait être comme vous. Je dois vous en donner un peu plus."
Je lui ai dit "Il fait si froid dehors, pourquoi restez vous là en plein vent ? Y-a-t-il plus de clients ?"
Manifestement touchée par mes mots, elle a hésité un moment puis a dit "Que puis-je faire ? Si j'installais mon stand ailleurs, la police me chasserait. Ici c'est un peu éloigné du supermaché, donc je peux faire quelques affaires."
Il y avait quelques mèches de cheveux gris s'échappant de l'écharpe entourée autour de sa tête qui dansaient sur son front au grès du vent.
"C'est très dur pour vous."ai-je dit "Je vais vous dire quelque chose, souvenez vous en, et récitez le d'un coeur sincère 'Falun Dafa est bon'!" (Falun Dafa Hao)
À peine avais-je fini qu'elle a répondu avec un sourire : "Je sais. Je le sais. 'Falun Dafa Hao, Zhen Shan Ren Hao' (authenticité, compassion, tolérance) et son sourire ressemblait à celui d'un enfant.
Tout en parlant, elle a entrouvert son manteau et m'a montré une amulette (1). "Voyez, je porte l'amulette q'un pratiquant de Falun Gong m'a donnée."
*J'ai soudain senti une chaleur dans mon cœur en réalisant qu'il y avait tant de pratiquants de Falun Gong s'efforçant diligemment de sauver les êtres par cette froide journée d'hiver.
C'est arrivé il y a un certain temps, mais je me souviens de son sourire et de la chaleur dans mon coeur.
Note:
(1) Amulettes -- En Chine, les pratiquants clarifient quelque fois les faits en donnant aux gens quelque chose de petit à porter ou à chérir, avec quelques mots leur rappelant la bonté de Dafa.
Date de l'article original : 5/4/2009
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/3/1/196299.html
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