Des spectateurs appréciant l’interprétation de la compagnie artistique Divine Performing Arts au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts le 18 janvier 2009. (Sun Taili/La Grande Époque) |
La compagnie artistique Divine Performing Arts (DPA) a plié bagages dimanche dernier pour repartir vers New York. La DPA qui continue sa tournée internationale a toutefois réussi pour la troisième année consécutive à Montréal à laisser sa trace dans l’esprit du public.
"Nous avons vu plusieurs autres spectacles chinois ou d’autres nationalités, mais aujourd’hui c’était royal ! ", a expliqué M. Boulos après avoir vu la dernière représentation à la Place des Arts.
Le couple a travaillé une bonne partie de sa vie dans les institutions financières telles que la Republic Bank of New York et la HSBC occupant le poste de directeur en chef des opérations internationales.
Les couleurs, les interprétations et le synchronisme des danseurs sont ce qui a marqué le couple d’origine égyptienne qui s'est dit "impressionné". "C’est naturel et très bien réussi", ont il ajouté.
Un des numéros les ayant le plus touchés est celui dans lequel un père de famille est torturé à mort pour sa pratique du Falun Gong.
" C’était très touchant, a expliqué Mme Boulos, Ça m’a beaucoup impressionnée, la violence était très forte."
"La barbarie la méchanceté, ce n'est pas juste, c’est inhumain et, malheureusement, c'est ce qu'on voit tout le temps à la télévision, il y a toujours quelques chose qui ne fonctionne pas bien dans tel ou tel pays", a-elle développé.
"Oui, spécialement disons parce qu’il y a une petite fille, ça me touche beaucoup, en tant que père et grand-père,… toute la famille qui est venue pour supporter la mère et l’enfant. Ça me touche beaucoup" , renchérit M. Boulos mentionnant la représentation des membres de la famille de l’homme persécuté.
En ce qui concerne l’aspect profondément spirituel des numéros, Mme Boulos a fait remarquer "qu’il y avait beaucoup de divinités se rapportant à Bouddha et qu'on y présentait la vie après la vie. C’est illustré par les projections sur l’écran de fond, lorsque le père monte au ciel. Il y a une force qui nous dépasse, comme un créateur… c’était très, très beau, très touchant" , partage-t-elle.
M. Boulos a jouté pour compléter : "Ce sont les mauvaises divinités qui ont créé ces inconvénients et après, on va au ciel, il y a une autre place plus confortable et plus… "
"Plus humaine [rire]… ", conclut Madame.
Les 24 et 25 janvier, la compagnie se produira au Radio City Music Hall de New York. Elle sera au Palais des Congrès de Paris les 27 et 28 février et le 1er mars 2009. Pour plus de détails, visitez : Divine Performing Arts.
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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