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| C’était la première fois que le Dr. Chrisman entrait en contact avec les arts de la scène traditionnels chinois (Mark Zou/The Epoch Times) |
SAN FRANCISCO—"Éclats de soleil sur la neige. Pourpre, dans les volutes et le flamboiement de la soie " c’est un vers composé en un clin d’oeil par le Dr Robert Chrisman, en marque d’appréciation pour le New Year Spectacular de la Divine Performing Arts (DPA), présenté le 11janvier au War Memorial Opera House.
Comme une promesse de printemps telles les premières floraisons des pruniers, l’épisode de froid à San Francisco s’est interrompu pour la dernière matinée de représentation du spectacle. Presque 20 degrés sous un ciel bleu et clair et pas trace du typique brouillard d’hiver.
Dès la majestueuse première scène d’ouverture, les interprètes ont capté l'attention d'un public représentant tous les milieux. Outre les moments spontanés de chaleureux applaudissements, la salle retenait son souffle et était concentrée, comme un seul corps, tout au long du spectacle.
Dr Chrisman est un poète, un essayiste, un éditeur et un professeur de littérature anglaise et afro-américaine qui a enseigné dans les plus grandes universités des Etats-Unis. Il a aussi fondé voici quatre ans l’internationalement acclamé Black Scholar — un journal consacré aux penseurs afro-américains.
Il a partagé quelques unes de ses premières impressions du spectacle : " C’est merveilleux, vraiment délicieux." "Oui, j’écris de la poésie et une des choses que je trouve intéressantes sont les chansons et l’imagerie immédiate, qui est une façon différente de composer de celle du style de la poésie narrative, donc c’est d’une grande richesse. Et bien sûr les mouvements sont superbes. Et les couleurs, les couleurs des costumes. Et je suis en train de passer un moment fantastique.
“Et j’ai aimé l’humour; beaucoup de ces histoires sont vraiment très amusantes, le poète ivre, le Moine Jigong – c’est très mignon. Et la tentatrice est fantastique !”
La vision du poète décrit un poète de la Dynastie Tang, le grand Li Bai, qui a une vision d’ivrogne d’une beauté sous la pleine lune, tandis que Le Moine Ji Gong enlève la fiancée, la séquence de danse met en scène un des personnages les plus aimés de l’histoire chinoise, une déité connu pour sa façon peu orthodoxe de faire de bonnes actions.
Dr. Chrisman a dit que toutes les différentes scènes étaient mémorables “Parce que chacune était une sorte d’histoire différente.”
Il a décrit la danse classique chinoise comme “très athlétique. La chose que j’aime est la légèreté et la clarté de tout. J’y pensais en contraste avec l’opéra occidental ou le ballet occidental, où intervient beaucoup de lenteur : c’est narratif, n’est-ce pas, où on doit raconter chaque élément de l’histoire. Mais ici, c’est [juste] LÀ, vous l’avez. "
La danse classique chinoise a son propre système complet de méthodes d’entraînement aux capacités de base, comme un régime strict pour parfaire le maintien et la forme, et des moyens d’entraînement pour des capacités comme les sauts, les torsions et les tournoiements, ainsi que des techniques aériennes extrêmement exigeantes, culminant en un énorme système de danse. Les mouvements aériens de la danse classique chinoise contiennent une richesse de plongeons en haut vol, de bonds agiles, et de toutes sortes de tournoiements.
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C’était son premier contact avec les arts de la scène traditionnels chinois, dans lesquels DPA remplit une niche unique, et il a exprimé combien le spectacle l’avait fait " se sentir bien. "
Le Dr Chrisman a grandi à San Francisco, près du Chinatown, et il a dit que la plupart de la culture asiatique là bas dans les années 50 et 60 venait du Japon.
En plein dégel de l’hiver, les amateurs de théâtre se sont vus offrir une production réchauffant les cœurs et pleine d’esprit qui reviendra surement l’an prochain.
La 'DPA International Company' continuera avec deux représentations en soirée à Silicon Valley, au Flint Center à Cupertino, CA. Puis, rejoignant la 'DPA Touring Company' et la' DPA NEW York Company', les trios groupes s’uniront pour un somptueux spectacle final de Nouvel an, The Splendor, au célèbre Radio City Music Hall, les 24 et 25 janvier, ce qui promet d’être une expérience inoubliable.
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