Mme Mimi Boheme (à droite), artiste et professeur d’art, est venue au spectacle avec ses parents, Nancy et Don, chez qui elle était en visite à San Diego |
SAN DIEGO – La Compagnie internationale Divine Performing Arts a conclu avec succès la dernière de quatre représentations données au San Diego Civic Théâtre le dimanche 28 décembre. Pendant l’entracte nous avons eu la chance de nous entretenir avec Mme Boheme, un professeur d’Art d’une école du district de Nevada venue voir le spectacle avec ses parents Nancy et Don.
Selon elle, le spectacle déploie les valeurs traditionnelles de la culture chinoise.
“Un des aspects est sa diversité: parce qu’il y a tellement d'esthétiques différentes, il y a le Plateau Himalayen dans la dernière séquence, et il y avait aussi le bouddhisme indien, le bouddhisme de Sakyamuni ce qui est quelque peu différent de certaines descriptions de Bouddha.
“Et aussi la possibilité d’avoir des références religieuses, lesquelles je pense ne sont pas les bienvenues dans la Chine d’aujourd’hui. Et les références à la spiritualité qui sont intégrées dans la danse !
“Être en mesure de référencer cette histoire immense, tout simplement immense avec la poésie et toutes les choses issues du Confucianisme au Taoïsme, tellement de choses éclectiques. Elles sont tous clairement exprimées dans les danses que nous avons vues. »
En tant que professeur d’art, Mme Boheme a remarqué ” certains aspects uniques du style et de la chorégraphie de la Divine Performing Arts. Son expérience grâce aux si nombreuses productions qu’elle a vues à Las Vega et à San Francisco lui permet d’avoir une bonne appréciation de la qualité.
“Une chose que j’ai remarquée …les danseurs avaient un sens du rythme très distinct. Et ces danseurs étaient très masculins, je veux dire que c’étaient des danseurs males ! »
“C’est très intéressant car la façon dont les femmes dansent … ressemblait presque à de l’eau qui bouge, à des feuilles sur l’eau et la façon dont les hommes dansent ressemblait à des feuilles au gré du vent. C’était différent. »
“La danse est ce qui vous permet de survivre, c’est l’esprit” a dit Nancy. " Quand les choses vont mal pour Don et moi nous disons : ‘ Allons danser ! ‘ Il y a plus que l’aspect technique, il y a l’esprit et c’est ce qui fait que la Chine a survécu pendant des siècles. C’est ce qu'il y a à l'intérieur. "
Mme Boheme a aussi noté l’unité et l’harmonie dans les danses.
“La façon dont les tissus ont été utilisés et les costumes, cela a une part très importante dans l’unité, car même si les danseurs ne sont pas physiquement touchants, le tissu fait partie de la chorégraphie. »
Interrogée sur le message véhiculait par le spectacle, elle a dit: “C’était une fête. Et puis vous avez ce programme le père persécuté [" Persecuté sur un chemin sacré "], qui a été le morceau de danse le plus positivement intense que j'ai jamais vu."
“Je connais un médecin qui a déserté alors qu'elle travaillait à la clinique du diabète de Harvard dans un programme d'échange. Elle a vu la place Tiananmen à la télévision et elle a déserté. Il lui a fallu cinq ans pour faire venir son mari et elle n’a pas vu son fils depuis 15 ans! "
“Elle dit avoir un oncle qui a tout simplement disparu parce qu’il ait parlé contre le gouvernement chinois… Elle a dit: “J’aime la Chine mais je n’aime pas le gouvernement chinois.”
Mme Boheme a dit: “ Pour être capable d’avoir le sens de l’endurance physique vous devez être motivé par plus que le simple " Je vais interpréter une danse vraiment extraordinaire ! "
Version anglaise disponible à :
http://en.epochtimes.com/n2/content/view/9329/
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