Avant propos
1. Que fait le PCC de la main droite tout en prônant de "bonnes politiques" de la main gauche?
2. De qui les gens ont ils appris la tactique "S'il y a une politique venant d'en haut, il existe des moyens de ne l'observer que pour la forme aux plus bas niveaux."
3. La perception erronée des "dirigeants qui sont près des gens"
4. Quel est l'effet réel de la "politique des moyens de subsistance de la population"?
4.1 Abolir la taxe de l'agriculture
4.2 Réduire ou exonérer les frais de scolarité
4.3 La nouvelle politique de réforme médicale et les soins médicaux nationaux
4.4 La sécurité sociale nationale
4.5 La tromperie de la "politique des moyens de subsistance du peuple"
5. Comment devrions-nous considérer le retard dans "la politique des moyens de subsistance de la population?"
6. Le PCC se soucie-t-il vraiment de la "subsistance de la population?"
7. Comment la "mauvaise politique"est protégée
8. Soyez courageux pour protéger vos droits
9. Où se trouve la " voie de sortie? "
Avant propos
"S'il y a une politique venant d'en haut, il existe des moyens de ne l'observer que pour la forme aux plus bas niveaux." " La politique du gouvernement centrale est bonne ce sont ceux aux niveaux inférieurs qui ont mis la pagaille." C’est le point de vue partagé par de nombreux Chinois. Sans le vouloir ils approuvent le point de vue que : " les gens au niveau supérieur sont bons mais que ce sont leurs subordonnés qui ont mis la pagaille. " Mais les fonctionnaires du Parti communiste chinois ne sont-ils pas des subordonnés qui se sont frayés un chemin pour gravir les échelons niveau par niveau. "
Ces dernières années, le régime communiste a mis en place une politique des "moyens de subsistance de la population" et certains dirigeants ont donné l'apparence d'être "proches du peuple." En conséquence, les gens ont reçu un certain nombre d'avantages et obtenu plus de confort, suite à quoi ils ont développé un sentiment de gratitude envers leurs dirigeants. Ces sentiments sont naturels. Toutefois, nombreux sont ceux qui ont renforcé leur soutien au Parti et les espoirs et les illusions qu'ils se font sur certaines personnalités politiques, en se basant sur cette "politique des moyens de subsistance de la population". Une fois de plus ils ont remis leur destin et celui de leurs enfants et de leurs petits enfants entre les mains du PCC . Ils imaginent que la belle vie est juste au coin de la rue et renoncent à la poursuite des droits fondamentaux. Ils éprouvent même du ressentiment si on dénonce les crimes du PCC. Quelle sera la conséquence d’une telle attitude? Elle n'apportera pas d'avantages à court terme pas plus qu'aucune garantie pour les intérêts à long terme.
1. Que fait le PCC de la main droite tout en prônant ses 'bonnes politiques' de la main gauche?
Prenons l'exemple d'un cas récent, un site chinois de la BBC a publié un article le 10 Octobre 2008 intitulé "Transfert de la gestion des terres : le gouvernement le souhaite, les paysans ne sont pas convaincus." Shi Chaoxun, propriétaire d'un verger à Liaocheng dans la province du Shandong a dit à un journaliste de la BBC lors d’une interview : "La politique du gouvernement central est bonne " mais il a ajouté franchement:" Les paysans ne bénéficieront pas de cette vague de réforme agraire "parce que" les lois ne sont pas appliquées et que le pouvoir est au-dessus de la Loi. " En d'autres termes, les gens à des niveaux inférieurs pourraient mal interpréter la loi. Lorsqu'on lui a demandé comment prévenir une mauvaise interprétation de la loi, Shi a dit: "Le seul moyen est que les paysans s'unissent, mais c'est très difficile à faire ." L'interview s’est arrêtée là.
Shi Chaoxu a touché une question fondamentale, à savoir que c'est seulement en organisant des associations indépendantes d'agriculteurs, qu'ils peuvent superviser la mise en œuvre de la "bonne politique". Alors qui empêche l’union des agriculteurs ? Il est clair, que les dirigeants du Parti au niveau des communes et des comtés n'ont aucun pouvoir à décider de telles questions. Seul le gouvernement communiste central peut prendre ce genre de décisions. En d'autres termes, ceux qui interfèrent avec la mise en œuvre de la "bonne politique" sont le même groupe de personnes qui ont vanté la 'bonne politique'. Une expression qui circule en Chine dit que : "Les ennuis en Chine proviennent de ceux qui sont assis dans les trois premiers rangs"
C'est plutôt ironique. Le Parti vante constamment les 'bonnes politiques' pour atténuer les crises dans la vie des gens. Ces bonnes politiques comprennent l'abolition de la taxe sur l'agriculture, la réduction des frais de scolarité, l'augmentation des pensions de retraite et la mise en place d'assurances à faible coût, la sécurité sociale et l'assurance maladie. En même temps, le régime se creuse la tête pour essayer d’inventer une 'mauvaise politique', afin de prévenir ou d’empêcher la mise en œuvre de la 'bonne politique'. Ils interdisent la liberté d'expression et l'indépendance des médias afin d’éviter un examen minutieux du public. Ils interdisent l'indépendance de la juridiction pour empêcher le maintien de la justice sociale. Ils interdisent aux agriculteurs, qui aspirent à bénéficier de la 'bonne politique', de s’unir afin qu'ils ne puissent pas empêcher leurs droits d’être violés. Ils interdisent la liberté de croyance pour empêcher que la moralité et la confiance dans la société puissent être restaurées.
De la main gauche le régime lance de 'bonnes politiques' , tout en concoctant de 'mauvaises politiques' (des moyens d'éviter ou de nier les bonnes politiques) de la main droite. En conséquence, non seulement les 'bonne politiques' ne peuvent pas être raisonnablement mises en œuvre, mais de nombreux nouveaux problèmes vont aussi naître de ces 'mauvaises politiques'
2.De qui les gens ont ils appris la tactique "S'il y a une politique venant d'en haut, il existe des moyens de ne l'observer que pour la forme aux plus bas niveaux."
En fait, que ce soit "ceux au niveau supérieur" ou "ceux au niveau inférieur " tous sont formés par le Parti et les moyens utilisés par "ceux au niveau inférieur" pour ne faire les choses que pour la forme viennent tous de ceux qui sont "au niveau supérieur."
Prenez par exemple la protection de l'environnement. Le régime a mis en place une politique qui dit que chaque province doit "mettre en œuvre le système de véto d'un vote unique." D’après ce qu’on a dit, il semble que le régime soit vraiment déterminé à résoudre ces problèmes et qu'il y a de l'espoir pour la protection de l'environnement. Cependant, quelle est la situation quand il s'agit de mettre en œuvre la politique ? C'est en fait très simple: les dirigeants à différents niveaux (provincial, municipal, régional et communal) ont créée une union d’intérêt commun. Afin de maintenir leurs positions respectives, ils encouragent la dissimulation de choses comme la pollution. Lorsque des incidents se produisent, ils font tout leur possible pour les dissimuler et interdisent aux médias d’en parler ou même ils attaquent les médias ou exercent des représailles contre les journalistes qui osent dénoncer les faits.
Les fonctionnaires locaux ont-ils initié la répression des journalistes ? Bien sûr que non; le contrôle et la répression des médias est la politique fondamentale nationale du régime communiste. Un rapport publié en 2005 par le Comité de protection des journalistes (dont le siège social est basé à New York) dit que la Chine a le plus grand nombre de journalistes incarcérés, sans parler de l'énorme montant de fonds consacrés au blocage des sites Internet et pour forcer les investisseurs étrangers à contrôler et filtrer l'information en coopération avec le régime. Les responsables locaux ne font que copier les moyens du gouvernement central dans leur traitement de la couverture médiatique.
Jetons maintenant un coup d'œil à la question des pétitions. La relation entre les fonctionnaires et la population est devenue très tendue ces dernières années, et il y a eu de fréquents incidents sur une grande échelle protestant contre le traitement brutal du peuple par les gouvernements locaux. Un incident s'est produit dans la ville de Weng'an (dans la province du Guizhou), dans lequel une jeune fille a été violée et assassinée par des responsables locaux. C'est un exemple typique. Les gens étaient tellement en colère qu'ils ont brûlé le bâtiment du gouvernement local. Plus tard, le gouvernement central a exigé que les gouvernements locaux cessent d'envoyer la police armée faire face à la population chaque fois qu'il y a un problème car cela causerait des tensions entre le gouvernement et le peuple. On a également demandé aux gouvernements locaux de communiquer avec les gens afin d’éviter l'intensification des conflits.
Il y a une autre mesure appelée "zéro pétition" (cela veut dire que personne ne se rendra au gouvernement central pour faire appel ou pétitionner). Il semble que le régime soit déterminé à faire en sorte que les gouvernements locaux traitent correctement les plaintes des individus. Toutefois, les faits montrent que chaque fois qu'il y a un problème, les gouvernements continuent à envoyer la police armée, car la plupart des incidents impliquent les fonctionnaires locaux, comment ces même fonctionnaires communiqueraient ils ou feraient ils des compromis avec les gens. Ainsi, au lieu de laisser les choses dégénérer, les fonctionnaires optent pour la répression armée afin de protéger leurs positions. Ensuite, que se passe-t-il s’il y a des gens qui font appel au gouvernement central ? Pour eux, c'est également très facile à gérer. Ils arrêtent tout simplement tous ceux qui vont faire appel ou ils envoient des retrievers partout pour empêcher les pétitionnaires de se rendre à Beijing. Ils ont même des retrievers qui font la garde à la porte du bureau central des appels pour bloquer les gens. De cette manière, ils répondent à l'exigence de "zéro pétition."
Les gouvernements locaux ont-ils initié l’usage de la force armée pour réprimer le peuple et détenir les pétitionnaires ? Non, ça n'est pas leur initiative. Le gouvernement central n’a-t-il pas fait usage de la police armée et de l'armée pour réprimer le mouvement estudiantin dans le massacre du 4 juin sur la place Tienanmen en 1989 ? N'ont-ils pas également utilisé la police armée et l'armée pour réprimer le peuple tibétain en 2008 ? Les pratiquants du Falun Gong sont persécutés depuis de si nombreuses années. Le régime a-t-il pris le temps de s’asseoir pour parler avec les pratiquants du Falun Gong? Ont-ils jamais permis aux pratiquants de faire appel ?
Par conséquent "S'il y a une politique venant d'en haut, il existe des moyens de ne l'observer que pour la forme aux plus bas niveaux " n'a jamais été le cas. En fait, la réalité est qu'ils n’ont 'pas de politique' pour traiter les plaintes de la population. Les gens veulent la liberté d'expression et la liberté de croyance, cela ne veut-il pas dire qu’ils veulent mettre fin à l'autocratie communiste ? Ainsi, lorsque les gens demandent de telles libertés, il n'est pas surprenant que le PCC utilise le canon d'une arme à feu pour réprimer la population et utilise la propagande pour fabriquer des mensonges et calomnier autrui. Ils n'ont pas d'autre moyen pour maintenir leur autocratie.
3. La perception erronée des "dirigeants qui sont près des gens"
Si certains dirigeants se préoccupent un peu plus des difficultés de la population, alors c'est une bonne chose pour le peuple et le mérite devrait en revenir à ces dirigeants là. Ce que nous devons voir clairement, c'est que dans le système du Parti il y a très peu de marge de manœuvre individuelle pour faire de bonnes choses. Cependant, certaines personnes justifient la légitimité des règles du PCC en se référant au charme d'un dirigeant particulier et s'appuient là dessus pour plaider en faveur de l'autocratie du régime. Certaines personnes croient même que le Parti a encore un peu d'espoir de succès. Cette perception est erronée et dangereuse et causera beaucoup de tort au développement national de la Chine à long terme.
Lorsque Zhu Rongji était Premier Ministre, il a pris un engagement audacieux, "Sur 100 cercueils, j’en attribue 99 aux fonctionnaires corrompus et je garde le dernier pour moi." À cette époque la population pensait vraiment avoir de la chance d'avoir un si bon Premier Ministre. Mais qu’est-il arrivé en fin de compte ? La corruption est allée de mal en pis. En tant qu’individu, Wen Jiabao se soucie de la population et ses larmes ont touché d'innombrables personnes. Une fois il a personnellement récupéré les arriérés dûs à un paysan de la ville de Chongqing le mari de Xiong Demin puis il a déclaré d’une voix forte: "Arrêtez le retard de paiements des travailleurs saisonniers, à la source." Dans certains endroits, les gouvernements locaux ont même créé un bureau appelé "Bureau de recouvrement des retards de paiement", pour aider les travailleurs saisonniers à récupérer leurs paiements. Toutefois, depuis des années, le problème du retard de paiement a-t-il été résolu? Ce que les gens constatent en fait est que le problème est devenu de plus en plus grave, avec pour conséquences de nombreux conflits violents Le Premier ministre Wen est dans une position isolée avec sa détermination vaine. La raison en est très simple. En tant que Premier Ministre, Wen peut verser des larmes de sympathie pour les travailleurs saisonniers, mais il ne peut donner aux gens le droit de créer des "associations de paysans" indépendantes pour protéger leurs droits fondamentaux. La liberté de réunion est un droit civil stipulé dans la Constitution chinoise. Toutefois, en tant que Premier Ministre, Wen Jiabao ne peut même pas se lever pour protéger un tel droit fondamental accordé aux gens par la Constitution. Que peut-il faire, alors?
Zhu Rongji et Wen Jiabao ne peuvent rien faire pour changer la situation, alors ils confortent leur conscience en espérant qu’une fois qu’ils seront à la retraite ou morts les gens porteront sur eux un jugement équitable. En 2000, Zhu Rongji a déclaré qu'il serait content si après sa mort les gens disent, "c’était un fonctionnaire honnête et droit, ce n’était pas un corrompu." En 2008, Wen Jiabao a déclaré au cours d'un entretien à New York qu'il espérait qu’après son décès les gens se souviendront de lui comme d'un premier ministre qui ne fuyait pas devant les catastrophes et qui ne jouissait pas de privilèges spéciaux.
Le fait que ces Premiers Ministres ne peuvent pas faire grand-chose pour le peuple montre très clairement que le système communiste entrave le développement de la Chine. De leur impuissance, nous pouvons voir que c'est seulement en mettant constamment la pression sur le système communiste qu’il pourra y avoir une véritable réforme et amélioration. Si les gens sont satisfaits par le système communiste tout simplement parce que ces deux Premiers Ministres en tant qu’individus ont pris en charge le bien-être de la population, et si les gens comptent sur le Parti lui-même pour s'auto-réformer, ce sera une catastrophe pour la nation chinoise et même pour ces Premiers Ministres, les gens les auront aussi laissés tomber.
Habituellement, plus les dirigeants sont attentionnés plus ils sont disposés à écouter ce que les gens veulent d'eux. Ainsi, la masse de gens devrait davantage faire appel à eux concernant la façon dont le régime communiste réprime les droits de l'homme. Et ils devraient exposer la nature de truand et perverse du régime pour aider les dirigeants à voir la volonté du peuple, son soutien et son courage. Cela ne les aidera-t-il pas à s’acquitter de leurs responsabilités historiques?
Faisant un pas en arrière, si ces dirigeants (qui semblent se soucier de la population) ne veulent qu'adopter une pose pour couvrir le régime afin de retarder la désintégration du Parti communiste et ne se soucient que de savoir si les gens des générations futures les perçoivent comme des fonctionnaires honnêtes et droits et s’ils oublient leurs responsabilités historiques et choisissent d'éviter la responsabilité, et de coopérer avec le régime, et même d'être utilisés par le Parti pour engourdir les gens quand c’est nécessaire pour aider l’autocratie du régime communiste et garantir la justice sociale pour le peuple, alors à long terme ces dirigeants pourraient être condamnés par l'histoire.
Quand la nouvelle a éclaté que Du Xuelei de la province de Hebei âgé de 23 ans avait été battu à mort dans un poste de police par trois policiers de la province du Henan il y a eu une réponse passionnée des Internautes. Face à la fréquence d’incidents malveillants par la police qui abuse de ses pouvoirs, quelqu'un s’est écrié: "Où êtes-vous, notre respecté Premier Ministre Wen?" Cet appel représente les attentes de la population mais il contient aussi la condamnation du Premier Ministre pour avoir échoué à prendre sa responsabilité historique.
La population chinoise ne croit plus aux larmes et ce qu’elle veut est le courage de mettre fin aux règles de l’autocratie du régime communiste.
(A suivre)
Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2008/10/21/188172.html
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