Le 6 novembre 2008, dans un article de Reuters intitulé "Le Comité des Nations Unies questionnera la Chine sur les mauvais traitements", Laura MacInnis a couvert une investigation des Nations Unies sur l'usage répandu de la torture en Chine.
L'article dit que " les responsables chinois devront faire face à des questions sur des allégations de mauvais traitements infligés aux prisonniers, aux toxicomanes et aux dissidents dans les deux jours d'examen du Comité des Nations Unies contre la torture.
« Corinna-Barbara Francis d'Amnesty International a déclaré que ce questionnaire public rarissime fera pression sur Pékin pour en accroître la surveillance et faire davantage pour réduire les incidents de torture.
" Un pays comme la Chine peut typiquement se soustraire à ce genre d’analyse et de contrôle officiel ",
dit-elle. " Il est important que les Nations Unies (Comité) observent la Chine et l'examinent."
" Amnesty fait partie de plus d'une douzaine de groupes des droits de l'homme qui ont soumis des rapports au Comité de l'ONU décrivant les actes de brutalité dans les commissariats chinois, les prisons, centres de détention et dans les rues de tout le pays.
Chinese Human Rights Defenders (CHRD), est un réseau de groupes chinois pour la défense des droits de l’homme. Ils ont dit au comité que, bien que Pékin ait introduit de nouvelles lois, on définit la " torture " de façon trop étroite et il n’y a pas de mécanismes pour surveiller, enquêter et sanctionner.
Le CHRD a déclaré qu' " à part certains progrès dans la promulgation de la législation et des documents administratifs, la Chine n’a fait aucun progrès perceptible dans l'interdiction de l'usage de la torture, des traitements cruels, inhumains et dégradants "
"Tous sont couramment pratiqués par le personnel administratif occupant une grande variété de fonctions officielles ainsi que par du personnel affilié ou travaillant pour l'état à une telle ampleur que leur pratique doit être considérée comme systématique ".
" Le Comité contre la torture surveille l'adhésion des pays à la Convention des Nations Unies contre la torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, que la Chine a ratifié.
" Dans les questions soumises à Pékin avant l'examen, les 10 membres du comité ont posé des questions sur la violence sexuelle dans les prisons, les attaques centrées sur les militants des droits de l'homme et le sort des détenus après les protestations du mois de mars au Tibet.
D'après le CHRD " Selon des informations devant le Comité, le système de la justice pénale est encore fortement axé sur l'aveu de culpabilité, les confessions et la rééducation par le travail, ce qui crée des conditions propices pour l'apparition de la torture et des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants".
" Mais Francis d’Amnesty International a déclaré qu’il est nécessaire que le Groupe d'experts fasse pression sur Pékin afin que Pékin réponde aux nouveaux rapports selon lesquels la Chine détient secrètement les partisans du Falun Gong et autres dans des " prisons illicites " et embauche des " voyou" pour attaquer et harceler les avocats des droits de l'homme.
Le rapport déclare que les groupes tibétains espèrent aussi que la session de Genève attirera de nouveau l’attention mondiale sur leur région himalayenne où il y aurait des centaines de " disparus " ou de détenus, y compris des moines, des religieuses et des enfants, depuis les protestations en mars.
Version anglaise disponible à :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2008/11/10/102183p.html
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