Divine Performing Arts - Une œuvre artistique magistrale qui divertit et suscite la réflexion

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Vina Lee, chorégraphe et danseuse principale pour le spectacle Divine Performing Arts.(Steve Ispas/La Grande Époque)

Le spectacle des Diving Performing Arts (DPA) a pris fin l’année dernière au prestigieux Orpheum Theatre de San Francisco.

Les artistes ont eu droit à une longue ovation ainsi qu’à des bouquets de fleurs de la part d’un public électrisé.

Cette année, la compagnie Divine Performing Arts qui a présenté antérieurement la Célébration du Nouvel An chinois, un spectacle familial produit avec un budget de plusieurs millions de dollars, sera en tournée mondiale 2008-2009 pour présenter ses nouvelles créations.

Fidèle à son habitude de présenter des œuvres artistiques de qualité exceptionnelle, le tout nouveau spectacle de DPA plaira à tous et continuera sur sa lancée d’attirer de nouveaux spectateurs chaque année.

L’an dernier, plus de 600 000 personnes dans 66 villes du monde entier ont vu ce spectacle dont 12 000 au Orpheum Theatre de San Francisco.

Après avoir présenté une série de représentations couronnées de succès à Genève en Suisse, la chorégraphe de la compagnie Divine Performing Arts (DPA), Vina Lee, est arrivée récemment dans la région de la baie de San Francisco pour nous expliquer ce qui différencie son spectacle de ceux produits en Chine.

"Le Spectacle du Nouvel An chinois touche le cœur des gens plus que tout autre spectacle" , nous confie Mme Lee. "Il remonte directement aux racines traditionnelles de la danse et de la culture chinoise."

"Certains des spectacles actuellement produits en Chine continentale mélangent des mouvements de danse contemporaine avec des éléments traditionnels, créant ainsi une forme de danse chaotique et impure. Les spectateurs n’apprécient guère cela et finissent par avoir une mauvaise impression de la danse traditionnelle" , développe l’artiste.

"Nous nous efforçons de nous centrer sur la culture traditionnelle", ajoute-t-elle.

Le spectacle de la nouvelle saison transportera le spectateur dans une brève exploration de la culture ancienne de la civilisation chinoise, vieille de 5000 ans d’histoire. Recréant des scènes somptueuses de la Chine impériale sous le règne de différentes dynasties, le spectacle inclura des légendes héroïques du Céleste Empire basées sur la morale, nous confie la danseuse principale Vina Lee.

"En tant qu’artiste, je crois que nous avons la responsabilité de présenter au public non seulement un spectacle divertissant, mais aussi un message dans le but de rehausser la moralité, la loyauté et la piété filiale, comme dans l’histoire de Yue Fei où les spectateurs sont au bord des larmes. Ces vertus et principes se retrouvent dans toutes les sociétés", estime Mme Lee. L’année dernière, elle incarnait d’ailleurs la mère du célèbre général chinois, Yue Fei, de la dynastie des Song.

Le nouveau spectacle inclura quinze scènes différentes, nous laisse-t-elle savoir.

Chorégraphe et danseuse principale de DPA, Mme Lee est une diplômée de la meilleure école de danse de Chine, l’Académie de danse de Pékin, et a participé à une série de spectacles télévisés en Australie. Elle performe avec la compagnie DPA, basée à New York, depuis les débuts du Spectacle de Nouvel An chinois présenté en 2004.

Mme Lee se souvient de deux spectacles présentés à Pusan, en Corée du Sud, où des moines coréens présents dans la salle étaient émus jusqu’aux larmes. Elle garde en tête aussi que certains spectacles en Corée du Sud ont été annulés suite aux pressions exercées par des dirigeants du Parti communiste chinois, mécontents de deux numéros exposant la vérité au sujet de la persécution fanatique de la discipline spirituelle Falun Gong.

La danse classique chinoise a hérité des éléments provenant des arts martiaux et des guerriers, lui donnant ainsi un riche langage du mouvement. Ce style est intégré depuis des générations dans des danses traditionnelles de la cour impériale et celles du folklore populaire.

«C’est ce que nous retrouvons dans sa forme originelle dans nos représentations et c’est ce qui transporte le plus les gens et leur fait apprécier notre spectacle», croit Mme Lee.

Elle explique que dans les arts martiaux les mouvements sont brefs et rapides alors qu’en danse, les mouvements, bien que similaires, sont toutefois plus longs, plus lents et plus gracieux.

"C’est pareil mais différent!" , conclut-elle.

Source :
http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/5256/107/

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