Au moment du 20 juillet 1999, j’étais en deuxième année universitaire, les responsables de l’université sont venus me voir et m’ont demandé d’abandonner la cultivation. Je leur ai clarifié la vérité de Falun Dafa. Une des personnes venues pour me convaincre d’abandonner la cultivation, a dit plus tard que ce jour-là, après avoir terminé sa tâche, le responsable l’avait critiquée pour ne pas avoir été suffisamment ferme avec moi, si bien que non seulement je n’étais pas « transformée », mais qu’elle-même avait été« transformée » par moi! A cette époque les responsables de l’université étaient vraiment préoccupés par mon cas, ils demandèrent à mes parents de m’emmener à la maison, je ne pourrais plus continuer mes études à l’université si je n'abandonnais pas ma croyance en Zhen Shan Ren (Vérité-Bienveillance-Tolérance),
J’avais toujours eu les meilleures notes dans mon département, tous les professeurs qui me connaissaient disaient que j'étais la plus douée des étudiantes qu’ils avaient jamais eues. En réalité, je dois ma sagesse et tout ce que j’ai à Dafa. Avant que je ne commence à pratiquer Falun Dafa, j’avais plutôt l’esprit étroit, mais après avoir cultivé et pratiqué dans Dafa, le champ de mon intellect s’est élargi. Tout ceux qui me connaissaient ont dit que j’étais une personne optimiste comme il y en a peu, c’est Falun Dafa qui m’a fondamentalement changée, qui m’a fait comprendre le véritable sens de la vie humaine. Pourtant, seulement parce que je crois en Vérité-Bienveillance-Tolérance, j’ai eu à choisir entre mes études et Dafa !
A cette époque-là tous les disciples de Dafa en Chine étaient devant le même problème : Choisir entre travail et conscience, entre études et conscience, entre famille et conscience. Le Maître a dit : « une fois que l’homme a connu la vérité et le sens véritable de l’existence d’une vie, il ne regrette point même s’il faut sacrifier sa vie pour cela. » (Quelques-unes de mes réflexions) Cependant, à ce moment-là je n’avais pas une compréhension profonde de la Loi, je n’étais pas parvenue à prendre la Loi pour Maître, je pensais que je pouvais écrire une sorte de garantie comme en jouant sur les mots. C’est ainsi que j’ai pu retourner à l’université.
Le 6 juin 2000, je suis allée toute seule, Place Tiananmen, pour faire ma déclaration personnelle de justice : Persécuter Falun Dafa est la plus grande injustice de toute l’histoire humaine ! J’ai été ramenée sous escorte à l’université où les responsables étaient furieux : dans toute l’université sur des milliers d’employés de professeurs et d’étudiants, moi seule, fragile jeune fille, avait osé aller Place Tiananmen crier à l’injustice ! Après en avoir discuté avec les responsables de l’université, ils ont convenu que si je pouvais écrire une « lettre de repentir », je pourrais continuer mes études. Ainsi, j’ai encore une fois joué sur les mots pour pouvoir continuer mes études. Lorsque j’ai lu l’Enseignement de la Loi à la conférence de loi de la région l’Ouest des Etats-Unis, j’ai compris que j’avais fait une erreur, j’avais déshonoré Dafa et laissé une souillure sur mon chemin de cultivation. J’ai publié sur le site Minghui ma déclaration solennelle [une déclaration affirmant que les trois soit-disant déclarations de Repentir, de Garantie et de Séparation- écrites sous la contrainte sont nulles et non avenues,]° en même temps je suis allée voir le secrétaire de la cellule du parti de notre département pour déclarer que tout ce que j’avais écrit était nul et non avenu ! (je pensais alors que je risquais une fois de plus d’être expulsée de l’université, mais pour valider Dafa et sauver les êtres, je ne pouvais rien abandonner. Je comprends maintenant que cette idée d’alors acceptait en réalité l’arrangement des forces anciennes, et leur persécution. ) Je lui ai clarifié la vérité avec compassion, j’étais dans un bon état d’esprit, avec l’unique intention de le faire pour le bien d’autrui, sans la moindre pensée pour moi-même. Tous les deux, nous étions au bord des larmes, le secrétaire a finalement appris la vérité. Depuis ce jour, il ne m’a jamais plus demandé d'écrire une quelconque garantie, et m’a de plus protégée devant les autres responsables de l’université.
Après que je sois rentrée de Beijing, un pratiquant de ma ville natale m’a aidée à trouver un point de fabrication de documents dans la ville où je fais mes études. J’ai en même temps étudié et accompli la tâche de clarifier la vérité. Peu importe si je les connaissais ou non, j’ai clarifié la vérité à toutes les personnes que je rencontrais. Dans « A tous les élèves de la conférence de loi en Europe du Nord », le Maître a dit : « Donc, dans la clarification de la vérité, il ne faut pas attendre, être dépendant, il ne faut pas attendre le changement des facteurs extérieurs. Chacun de nous est en train de créer l’histoire pour le futur, donc, chaque personne, à part participer aux activités collectives sont en train de chercher du travail activement, à condition que cela soit bénéfique pour Dafa, il faut le faire activement, agir activement. Toutes personnes contactées dans la société sont là pour qu’on leur clarifie la vérité, dans la clarification de la vérité se manifeste la compassion d’un disciple de Dafa et le salut des gens de ce monde. »
Chaque jour, j’étudais la Loi diligemment, mes notes d’examens demeuraient les plus élevées de notre département. Pendant cette période, j’allais seule chercher les documents de clarification de la vérité et les enveloppais et les distribuais ensuite de porte en porte (y compris les résidences des étudiants, des enseignants, les bâtiments d'enseignement, et des résidences autour de l’université) ces dernières années, le climat de la Chine était anormalement chaud. Chaque jour, je sortais au moment le plus chaud de la journée, et pourtant je sentais comme un vent frais soufflant doucement. A un moment donné j’ai eu des ampoules aux pieds qui crevaient et le sang et la sueur collaient à mes chaussettes et chaussures, je pouvais à peine marcher, mais j’avançais un pied après l’autre, persévérant à distribuer les documents. Pendant ma clarification de la vérité, deux personnes ont commencé à pratiquer, j’ai aussi rencontré deux pratiquants qui habitaient près de l’université, nous avons organisé un point de pratique. Ensemble nous aidions le Maître à rectifier la loi. Avec du ruban adhésif nous avons affiché une banderole clarifiant la vérité dans une rue proche de l’université, peu importe les passants dans la rue, nous émettions la pensée droite. Nous n’avions pas peur mais ressentions un sentiment majestueux et digne. !
Je comprenais clairement que nous étions en train de valider la Loi, de sauver les êtres, et non des êtres humains accomplissant un travail. Chaque pensée, chaque idée, doit être basée sur la Loi, faire passer Dafa et le Maître en premier. Ce n’est que lorsqu’une vie s’assimile totalement au principe juste de l’univers qu’elle peut devenir une vie éternelle dans le nouvel univers ! Nous sommes tous des vies venues de l’ancien univers, nous devons nous fondre nous-même dans la loi. « Faire » et « cultiver » ne peuvent pas être séparés, je ne considérais pas que j’étais en train de « faire » un travail de Dafa, mais cultiver et pratiquer pendant la rectification de la loi, m’efforçant d’atteindre le point de valider Dafa à travers tout ce que je faisais (avec l’état d’esprit de « faire sans rien attendre ».) Avant de faire un quelconque travail , je lisais toujours la loi avec un cœur paisible et émettais la pensée droite. En assistant le Maître à rectifier la loi il n'est pas permis d’avoir le moindre cœur égoïste pour se protéger soi-même, mais penser à sauver les êtres. En faisant toute chose nous devons penser d’abord aux autres. Comme notre Maître, chérir la vie des êtres plus que notre propre vie ! En distribuant chaque document clarifiant la vérité, en suspendant chaque banderole, j’avais toujours la conviction la plus droite envers Dafa, un cœur compatissant envers tous les êtres et la pensée droite d’éliminer tous les facteurs pervers qui nuisent à la Loi ; Pour chaque document distribué j’ai émis intérieurement en silence la pensée droite éliminant tous les facteurs m’empêchant de rectifier la loi et m’assurant que tous les gens ayant une relation prédestinée pourraient les obtenir.
Le 25 octobre 2001, j’étais de nouveau sur la Place Tiananmen. J’ai déployé une banderole jaune avec les caractères rouges « Falun Dafa est merveilleux (Falun Dafa Hao), j’ai crié « Falun Dafa Hao, Falun Dafa est la Loi juste ! Rétablissez l’ innocence de Dafa ! Rétablissez l’ innocence de Maître Li! »
Un policier armé m’a saisie par derrière, tirant la banderole, puis a essayé de me couvrir la bouche. J’ai continué à crier pour la foule : « l’auto-immolation sur la place Tiananmen a été mise en scène par le gouvernement ! » J’ai été traînée et poussée dans la voiture de police, emmenée jusqu’au commissariat de Qianmen à Beijing, où ils m’ont enfermée dans une cage construite spécialement pour les disciples de Dafa qui vont place Tiananmen pour rectifier la loi. Ce jour-là, un total de 10 disciples de Dafa ont été arrêtés (beaucoup plus nombreux sont ceux qui venus loyalement sur place Tiananmen sont rentrés chez eux dignement). Nous avons échangé mutuellement, nos compréhensions et émis la pensée droite. Dans la nuit nous avons été envoyées dans un centre de détention dans la banlieue de Beijing. Les disciples de Dafa là-bas supportaient tous passivement la persécution. Avec une autre pratiquante, nous leur avons récité un article du Maître.En échangeant, ils ont pris conscience que « quelque soit la circonstance on ne doit pas coopérer avec les demandes, les ordres, ou instigations de la perversité. Si tout le monde peut faire ainsi, l’environnement ne serait pas pareil. » (in Points essentiels pour un avancement diligent II). Nous somme un seul corps, nous devons nous élever ensemble. Lorsque les policiers ont commencé à traîner une disciple de Dafa pour le gavage forcé, nous nous sommes tous dressés devant elle, la protégeant de nos corps, pour empêcher les policiers brutaux de l’emmener. Les policiers étaient frénétiques, nous prenant une par une en nous traînant par terre pour nous battre. Ils nous ont attachées ensemble avec des menottes et des chaînes attachées dans le dos, chaque corps a formé un ovale, allongé sur le dos ou accroupi , chaque position ne pouvait être maintenue plus de quelques secondes, la douleur était insupportable, la nuit nous ne pouvions absolument pas dormir. Sans notre croyance juste envers Dafa, ç’aurait été impossible à endurer. J’ai enduré seconde après seconde, car je savais clairement que les forces perverses voulaient ébranler ma volonté, je devais nier totalement les arrangements des anciennes forces. J'ai récité intérieurement Lun Yu encore et encore. A ce moment quand je me souvenais ce que notre grand et bienveillant Maître avait déjà souffert pour nous, je ne pouvais empêcher mes larmes de couler. Le lendemain, un miracle s’est produit, et je n’ai soudain plus senti la souffrance du corps, comme si mes bras et mes jambes étaient étendus normalement, pourtant ils étaient bien derrière mon dos, et j’ai pu prendre un repos agréable.
Le soir, les policiers ont défait les menottes et les chaînes, car ils savaient que rien ne pourrait ébranler nos esprits et pensées justes. J’ai aussi profondément compris : un cœur sans agitation peut dominer dix mille agitations. Je savais que nôtre Maître prend toujours soin de nous! Après 9 jour de la grève de la faim, les policiers de ma région m’ont récupérée. A mi-chemin de notre destination, le train s’est arrêté. J’ai réussi à échapper à la surveillance de la police et me suis fondue dans le courant de la rectification de la loi.
version chinoise:
http://www.minghui.cc/mh/articles/2002/11/4/39089.html
Traduit de l’anglais
http://www.clearharmony.net/articles/200211/8149.html
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