La pratiquante de Falun Gong, Gao Rongrong, le visage brûlé par des matraques électriques dans le camp de travail de Longshan, ville de Shenyang. Elle a été torturée à mort. (Faluninfo.net) |
Une organisation internationale enquêtant sur la persécution du Falun Gong en Chine a publié un guide pour aider les journalistes qui couvriront les Jeux olympiques à exposer les sévères violations des droits de l’Homme qui, selon elle, surviennent à quelques pas dans des camps de travail forcé.
Intitulé Torture Outside the Olympic Village: A Guide to China’s Labor Camps (Torture près du village olympique : un guide sur les camps de travail forcé en Chine1), le guide de 22 pages donne des détails sur sept camps de travail qui se trouvent à seulement quelques kilomètres des sites olympiques. Le livret contient cartes, indications, photos, description des camps, de même que les noms et numéros de téléphone des responsables des camps.
«Plusieurs d’entre nous ont entendu parler des goulags chinois, mais lorsque vous apprenez combien ces trous infernaux sont proches des sites olympiques, ça dégoûte», commente Clive Ansley, président de la branche nord-américaine de la Coalition pour l’investigation de la persécution du Falun Gong (CIPFG).
Lors d’une conférence de presse sur la colline parlementaire le 1er août, une victime de la persécution a livré son témoignage. He Lizhi, un ingénieur civil et pratiquant de Falun Gong, a relaté son emprisonnement durant trois ans et demi en Chine. Son crime? Avoir téléchargé de l’Internet cinq articles sur la persécution d’un site web du Falun Gong et de les avoir envoyés à des amis et à des collègues de travail.
«C’est une longue histoire que de décrire comment les traitements inhumains ont pratiquement ruiné ma santé et m’ont fait frôler la mort», a-t-il expliqué. «En raison de blessures aux poumons, je ne peux pas encore prendre de profondes respirations.»
Le régime communiste utilise un système de «rééducation par le travail» pour détenir des prisonniers jusqu’à trois ans, sans que ceux-ci aient fait face à des accusations ou qu’ils aient subi un procès, explique le guide.
Selon le rapport 2007 du Département d’État américain sur les droits de l’Homme en Chine, «certains observateurs étrangers estiment que les pratiquants de Falun Gong constituent au moins la moitié des 250 000 détenus enregistrés» dans ces camps de travail.
Amnesty International a affirmé que durant la période précédant les Jeux olympiques, la police de Pékin a «utilisé des méthodes de détention abusives comme la rééducation par le travail pour “nettoyer” la ville».
La pratiquante de Falun Gong, Gao Rongrong, le visage brûlé par des matraques électriques dans le camp de travail de Longshan, ville de Shenyang. Elle a été torturée à mort. (Faluninfo.net)
Une organisation internationale enquêtant sur la persécution du Falun Gong en Chine a publié un guide pour aider les journalistes qui couvriront les Jeux olympiques à exposer les sévères violations des droits de l’Homme qui, selon elle, surviennent à quelques pas dans des camps de travail forcé.
Intitulé Torture Outside the Olympic Village: A Guide to China’s Labor Camps (Torture près du village olympique : un guide sur les camps de travail forcé en Chine1), le guide de 22 pages donne des détails sur sept camps de travail qui se trouvent à seulement quelques kilomètres des sites olympiques. Le livret contient cartes, indications, photos, description des camps, de même que les noms et numéros de téléphone des responsables des camps.
«Plusieurs d’entre nous ont entendu parler des goulags chinois, mais lorsque vous apprenez combien ces trous infernaux sont proches des sites olympiques, ça dégoûte», commente Clive Ansley, président de la branche nord-américaine de la Coalition pour l’investigation de la persécution du Falun Gong (CIPFG).
Lors d’une conférence de presse sur la colline parlementaire le 1er août, une victime de la persécution a livré son témoignage. He Lizhi, un ingénieur civil et pratiquant de Falun Gong, a relaté son emprisonnement durant trois ans et demi en Chine. Son crime? Avoir téléchargé de l’Internet cinq articles sur la persécution d’un site web du Falun Gong et de les avoir envoyés à des amis et à des collègues de travail.
«C’est une longue histoire que de décrire comment les traitements inhumains ont pratiquement ruiné ma santé et m’ont fait frôler la mort», a-t-il expliqué. «En raison de blessures aux poumons, je ne peux pas encore prendre de profondes respirations.»
Le régime communiste utilise un système de «rééducation par le travail» pour détenir des prisonniers jusqu’à trois ans, sans que ceux-ci aient fait face à des accusations ou qu’ils aient subi un procès, explique le guide.
Selon le rapport 2007 du Département d’État américain sur les droits de l’Homme en Chine, «certains observateurs étrangers estiment que les pratiquants de Falun Gong constituent au moins la moitié des 250 000 détenus enregistrés» dans ces camps de travail.
Amnesty International a affirmé que durant la période précédant les Jeux olympiques, la police de Pékin a «utilisé des méthodes de détention abusives comme la rééducation par le travail pour “nettoyer” la ville».
Lucy Zhou, de l’Association de Falun Dafa du Canada, a déclaré que plus de 8037 pratiquants ont été arrêtés à travers la Chine depuis décembre 2007.
«[L’appareil] de sécurité chinois a ordonné une campagne “frappe fort” contre le Falun Gong», fait remarquer Mme Zhou.
Aux dires du rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Manfred Nowak, les pratiquants de Falun Gong comptent pour 66 % des cas allégués de torture en Chine. Plus de 3000 cas documentés de mort en détention en raison de la torture ont été rapportés depuis le début de la persécution en 1999 initiée par l’ex-dirigeant chinois, Jiang Zemin.
Selon le Falun Dafa Information Center, une cour fédérale américaine a, en 2004, déclaré Liu Qi – chef actuel du comité olympique chinois – responsable de torture des pratiquants de Falun Gong alors qu’il était maire de Pékin entre 1999 et 2002.
En juillet 2006, David Kilgour, ex-parlementaire canadien, et David Matas, avocat défenseur des droits de l’Homme, ont publié un rapport concluant que le régime communiste chinois tue des pratiquants de Falun Gong emprisonnés à grande échelle pour prélever leurs organes.
Dans un rapport de 2008 du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, M. Nowak a réitéré sa demande de l’année précédente que le régime chinois fournisse une explication complète au sujet des accusations de prélèvements d’organes.
La CIPFG espère que les médias internationaux aux Olympiques «utiliseront ce guide et profiteront de cette rare occasion pour mener leurs propres enquêtes».
Les sept camps documentés dans le guide sont situés à Pékin, Qingdao, Qinhuangdao, Shanghai, Shenyang et Tianjin.
Source :
http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/4696/105/
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