Mon père est décédé le 3 mars 2008. Il était dans sa 96ème année. J’aimerais partager avec vous les derniers jours de son existence passés dans une maison de retraite, à 7000 km de chez moi.
Le certificat médical du 8 février disait :
" Son état de santé se dégrade de jour en jour, il est actuellement en traitement palliatif. Il serait souhaitable que sa famille puisse l’accompagner dans ces derniers moments "
Mon billet d’avion était déjà pris pour le 26 février, mais d’après les médecins mon père ne vivrait pas jusque-là. C’était la fin. J’ai donc avancé mon départ au 9 février. Le soir de mon arrivée (le 10/02), mon père était recroquevillé dans son lit, très pâle, la lèvre inférieure très rouge, il ne s’alimentait plus depuis quelques jours, ne buvait plus et ne pouvait plus se lever de son lit. Je ne savais pas s’il serait encore vivant le lendemain matin, mais il était tard et il fallait partir car en maison de retraite il y a des horaires de visite à respecter.
La nuit, j’ai demandé au Maître la faveur de lire au moins la 1ère leçon de Zhuan Falun à mon père.
Je venais de passer 20 heures dans les transports et mon souhait était qu’il puisse entendre la Loi avant de mourir.
Le lendemain il était dans le même état. Je lui ai proposé de lire une leçon de Zhuan Falun ; j’avoue qu’il n’était pas vraiment capable de me dire s’il était d’accord ou pas. Mais je me suis dit : " Je vais commencer à lire et je vais bien voir s’il l’accepte ". Il n’a pas eu de réaction, il a seulement bougé un peu et ensuite il a beaucoup dormi. Quand je suis partie le soir, il dormait profondément. Je ne savais toujours pas s’il serait encore vivant le lendemain. J’ai dit : " Merci Maître " j’ai réalisé mon souhait.
Le surlendemain, il était toujours en vie ; 2ème leçon : il a encore beaucoup dormi mais a commencé à remuer un peu plus.
Le jour suivant, idem ; 3ème leçon. Finalement, je lui ai lu les 9 leçons en 9 jours
.
Jour après jour, il a repris des couleurs, un peu de force, a commencé à s’asseoir dans son lit, à manger un peu, à boire un peu, à se redresser, ensuite, dans sa chaise roulante, je l’emmenais prendre son repas au réfectoire avec les autres pensionnaires et il s’est même alimenté tout seul. Une fois il m’a dit : " J’ai faim, il y a longtemps que je n’ai pas mangé ". Après le repas, quand je le ramenais dans sa chambre il m’a dit : "On va être bien là tous les deux, tu vas continuer à lire ton livre ? ". Je pense qu’il sentait que la lecture lui faisait du bien ; il n’entendait pas bien mais ressentait les choses.
Une pensionnaire m’a dit : " C’est grâce à vous si votre papa va mieux ". Tout le monde était très surpris de le voir revenir manger au réfectoire (il était déjà remplacé à sa table habituelle).
Une infirmière est venue le regarder à la nouvelle table quand il avait fini de manger et elle me dit : "Mais on dirait qu’il va mieux depuis que vous êtes arrivée ! "
Après le repas, il avait envie que je le promène un peu et il lui arrivait même de feuilleter le journal dans le salon.
A la fin du livre, il m'a dit : " Mais comment j’ai pu dormir autant ? " " Pourquoi est-ce que j’étais si fatigué ? ". Il a été capable de faire quatre pas tout seul, de se relever seul des toilettes et de remettre sa chemise dans son pantalon.
J’ai vu qu’il était très impressionné par Zhuan Falun. Le 10ème jour, alors qu’il était assis bien droit dans son lit, à l’heure de la sieste, je lui ai montré le livre et je lui ai dit : " Tu sais papa, ce livre, c’est le plus beau livre que j’ai eu dans ma vie ; tu vois les effets qu’il a eu sur toi ". Et en lui montrant le Svastika, je lui ai expliqué ce que c’était. Ensuite, je lui ai montré la photo du Maître et je lui ai dit : " Il s’appelle Maître LI HONGZHI. C’est lui l’auteur de ce livre. Tu sais, il est très puissant, il sait même que nous parlons de lui en ce moment ".
Mon père m’a regardé, surpris, et m’a dit : " Tu veux dire qu’il a des pouvoirs supra normaux?"
Je lui ai répondu : " C’est exactement çà ".
Il m’a dit, très sereinement : " Alors, gardez-le longtemps ".
Cela m’a beaucoup touchée.
Il m’a dit également : " Est-ce que ton frère lit aussi le livre ? » (Il parlait de mon jeune frère qui habite près de lui et qui s’occupe de lui toute l’année). Je lui ai répondu qu’il travaille beaucoup et qu’il n’a peut-être pas le temps de lire. Il m’a dit, résigné : « Ah oui, c’est vrai, il travaille beaucoup ! "
Ensuite, je lui ai montré LUNYU et lui ai demandé s’il arrivait à lire.
Il a lu (sans lunettes, comme à l’accoutumée) : " La Loi de Bouddha est la plus profonde, elle est la science la plus mystérieuse … " mais sa vue s’est troublée et il était fatigué.
Tous les après-midi quand mon père dormait, après avoir lu une leçon, je sillonnais la ville pour parler du Spectacle des Arts Divins SHEN YUN qui devait se produire à Paris les 29 février, 1er et 2 mars. J’espérais pouvoir y emmener mes neveux et nièces. Mais quelques jours avant le Spectacle, mon père a été hospitalisé par suite de vomissements le matin ! Aux urgences de l’hôpital on lui a fait des examens pendant 4 heures. Ensuite il a été transfusé (pour une anémie) et nourri par perfusion.
Le 5ème jour, il était à nouveau assis bien droit dans son lit et réclamait à manger.
Mes frères m’ont encouragée à aller voir le Spectacle à Paris (150 km) en me disant que j’étais arrivée depuis 3 semaines et que je ne m’étais pas encore déplacée, même pour aller voir mes enfants en province.
Mon frère aîné m’a dit : " Papa va mieux, et de toute façon, nous sommes là, s’il y a problème nous t’appellerons de suite. "
Le lendemain du Spectacle, mon frère m’a appelée pour m’annoncer que l’état de santé de notre père avait empiré. J’ai pris le train aussitôt et à mon arrivée, j’ai vu mon père respirer à l’aide d’un masque à oxygène, entouré de toute la famille. Mon frère aîné m’a dit : " C’est la fin ". J’ai pris la main de mon père et je lui ai dit : " Je sais que tu ne peux pas parler, mais je sais que tu m’entends. Nous sommes tous là avec toi, ne t’inquiète pas, nous sommes tous là. "
Il était calme, il a encore respiré quelques fois et s’est éteint comme une bougie que l’on vient de souffler, apaisé et très beau. Dès qu’il a cessé de respirer je lui ai dit à l’oreille : " FALUN DAFA HAO ".[Ndt : Falun Dafa est bon !)
J’espère que beaucoup de gens pourront lire ce témoignage, qu’ils comprendront que DAFA est bon et que tous ces mensonges et calomnies utilisés par le Parti Communiste Chinois pour diffamer DAFA, torturer les pratiquants de FALUN GONG, prélever leurs organes sans leur consentement de leur vivant est la pire des horreurs et le plus grand génocide de l’histoire de toute l’humanité.
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