Chers Messieurs,
Jaimerais référer à votre correspondance à propos des récents événements à Phnom Penh, recherchant des informations et questionnant la conformité avec les obligations internationales, alors que le Royaume du Cambodge est un état souscrivant à la Convention de 1951 relative aux statuts des réfugiés.
En ce qui concerne M. Li Guojun et Mme Zhang Xinyi, citoyens chinois arrêtés par les autorités cambodgiennes le 2 août 2002, ces individus avaient reçu des lettres de protection du Bureau de Liaison de lUNHCR au Cambodge avant leur arrestation. LUNHCR était formellement intervenu auprès du Gouvernement du Cambodge, à la fois par lintermédiaire du Bureau Régional de lUNHCR à Bangkok, auprès du Bureau du Premier Ministre cambodgien, et du Bureau Principal de lUNHCR à Genève, auprès de la Mission Permanente Cambodgienne. Ces interventions relevaient les obligations de protection du Cambodge, et cherchaient à sassurer que ces individus ne seraient pas renvoyés là doù ils venaient et où leurs vies et leur liberté serait en danger. A ce jour, aucune réponse na été reçue des autorités. LUNHCR est au courant des reportages des médias annonçant que le 9 août 2002 ces individus avaient été renvoyés de force dans leur pays dorigine.
LUNHCR demeure profondément concerné pour le bien-être de ces personnes, et continue à chercher lassurance du Gouvernement du Royaume du Cambodge, queux et les autres réfugiés et demandeurs dasile dans ce pays se voient accorder et peuvent significativement jouir de la protection en conformité avec les obligations dEtat internationales.
Bien à bous,
Jean-Marie Fakhouri
Directeur
Bureau pour lAsie et le Pacifique.
Traduit de langlais
Publié le lundi 7 octobre 2002
Source : www.clearharmony.net/articles/189912/7465.html
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