29-02-2008
Louis Pinto et sa compagne, Janet (La Grande Époque)
PARIS - La première des quatre représentations de Shen Yun au Palais des Congrès s'est achevée sur ce qui est déjà un signe de succès. Une audience importante et qui certainement s'attendait à beaucoup d'arts martiaux, de dragons, de lions et de pétards, s'est retrouvée devant quelque chose de différent.
Depuis la scène d'ouverture sur un monde divin mêlant figures mythologiques occidentales et orientales jusqu'aux chants des solistes centrés sur la recherche du sens profond de la vie et de la « grande Voie », c'était un spectacle du Nouvel An tout à fait insolite, très imprégné de spiritualité, qu'a présenté la compagnie Shen Yun (Divine Performing Arts.) Comme un appel à un monde ancien disparu, dans lequel le matérialisme sauvage n'était pas encore roi.
D'une scène à l'autre, les couleurs chatoyantes de costumes finement travaillés des différentes ethnies chinoises alternent avec les accents mélancoliques des chanteurs comme Guan Guimin (une star en Chine.) Les visages dans l'assistance, d'abord indécis face à ce surprenant enchainement, se détendent peu à peu, s'ouvrent d'un sourire avec les pitreries discrètes du couple de présentateurs : Leeshai, le juif parlant chinois, et Jing, la chinoise parlant français.
A l'entracte, la détente est générale. Louis Pinto, Directeur Général Europe de la société Upperdesk que nous rencontrons en train de griller confortablement une cigarette à l'entrée du Palais des Congrès, dit avoir été particulièrement frappé par l'énergie de la danse des tambours Tang et par celle des bols de thé mongols. Sa compagne anglophone, Janet, qui a vécu 19 ans à Hong Kong, n'a qu'un mot « Spectacular » - spectaculaire.
Pour M.Pinto, " ce spectacle est magnifique, vraiment d'un niveau très élevé" "J'ai apprécié le fait qu'entre chaque numéro les présentateurs donnent des explications, cela permettait d'aiguiller, de guider les spectateurs à travers la culture chinoise. C'est une excellente introduction à cette culture, nous avons bien suivi et l'équilibre entre les danses et les chansons était bon, plein de nuances»
M.Pinto et sa compagne ont particulièrement remarqué le numéro dans lequel trois pratiquantes du mouvement bouddhiste Falun Gong sont assailllies et frappées par des policiers chinois, vêtements noir et faucille rouge dessinée dans le dos. "C'était fort, et en même temps bizarre", dit M.Pinto, "il y a là un vrai message politique, mais c'est un bon message car voir la Chine avec objectivité ce n'est pas seulement les 5000 ans d'histoire, c'est aussi la réalité d'aujourd'hui"
Shen Yun continue pour trois autres représentations à Paris, avant de partir surprendre le public autrichien.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.