Simplement parce que je pratique Falun Dafa et fais entendre la vérité, le régime du dictateur Jiang a brisé ma famille et fait de moi une personne sans foyer. Ils ne mont pas libérée jusquà ce que mon père laisse lempreinte de son pouce sur un dossier et paye dix mille yuan de caution. Jétais blessée et mes parents ont demandé à certaines personnes influentes dapporter leur aide pour que les autorités ne me persécutent plus. Mais les autorités ont illégalement suspendu le salaire de mon mari et le mien. Nous ne pouvions plus vivre quavec le soutien de mes parents.
Je me souviens de mon 28ème anniversaire. Après le dîner de fête, je suis allée rendre des livres de Falun Gong à une amie pratiquante. Comme son téléphone était sur écoute, la police savait ce que je faisais et ils sont venus marrêter à mon arrivée chez elle. Au poste de la police ils mont interrogée toute la nuit. Ils ont utilisé toutes les méthodes pour essayer de me tromper à croire leurs mensonges et ne mont pas laissée dormir. A minuit, la police est allée fouiller ma maison. Le jour suivant, encore une dizaine de policiers mont questionnée à sept ou huit reprises. Jai été détenue plus de 20 heures, tandis que mes parents ne pouvaient pas manger et que ma mère pleurait tant ils étaient inquiets pour moi.
En 2001, pour mon 29ème anniversaire, le procureur ma illégalement inculpée en disant que javais des livres et des CD du Falun Gong. Lors du festival du printemps en 2001, alors que je rendais visite à une amie, je suis tombée sur des agents de la sécurité qui fouillaient la maison. Ils se sont rués sur moi et mont traînée au quatrième étage. En criant et hurlant après moi, ils mont foulée et ont filmé la scène en vidéo. Comme ils ont trouvé des livres du Falun Gong dans mon sac, ils ont décidé de menvoyer dans un camp de travail forcé et un centre de lavage de cerveau. Jai refusé de coopérer avec leurs actions illégales et ai tenté de méchapper, mais malheureusement mes jambes étaient blessées. A lhôpital, les agents et les gens de mon lieu de travail mont surveillé à tour de rôle. Pour dissimuler ce qui était arrivé, ils ont extorqué de largent à ma famille mais nont pas dit où jétais détenue. Mon mari nen a été averti que lorsque jai été dans la salle dopération. Plus dune dizaine de personnes nous surveillaient lorsquil est venu me voir. Pour mavoir rendu visite, il a été isolé et questionné pendant trois mois. Ma famille a été émotionnellement gravement perturbée par tout cela.
Deux semaines après lopération, mes deux jambes étaient encore dans le plâtre et je pouvais à peine me retourner. La plice ma envoyé de force à lhôpital de la prison, où jai été emprisonnée dans une chambre qui navait pas de fenêtre, les murs étaient recouvertes dune couche métallique. Je ne pouvais pas subvenir à mes propres besoins, javais donc besoin de laide des autres détenues. Les membres de ma famille navaient aucune idée de lendroit où je me trouvais. Ma mère pleurait toute la journée et mon père buvait pour oublier son inquiétude. Dans la prison, les auteurs mont forcée à faire des confessions, ils mont insultée et tourmentée mentalement. Comme le docteur lavait demandé après lopération, jaurais du rester étendu sur un lit pendant six mois. Mais ils soulevaient le bas de mon dos avec des couvertures pour me torturer chaque jour. Un jour, lorsquun policier a levé le poing pour me frapper, je lai regardé fermement dans les yeux en gardant lesprit calme. Il a laissé retomber son poing. Alors tout à cour, il a enlevé la couverture de sous mon dos et a laissé brutalement retomber mon corps sur le lit, personne na essayé de len empêcher. Jai fait une grève de la faim sans boire pour protester contre la détention illégale. Les mauvaises personnes m'ont menottée et ont demande à des prisonnières de maintenir mon corps. Puis trois docteurs de la prison mont tenu la tête, ils ont ouvert ma bouche de force et ont inséré un long tube par mon nez dans ma gorge et mon estomac. Le tube a provoqué des saignements de lsophage et du nez. Ils mont gavée de force avec tant de poudre de lait congelée que mon estomac a été endommagé, mais cela ne les a pas arrêtés. La sérieuse douleur dépassait ce quune personne normale pourrait supporter. La torture et labus que jai soufferts en prison mont laissé un souvenir amer qui me tourmente encore aujourdhui.
Plus tard jai souffert dune grave constipation. La personne qui prenait soin de moi était aussi pratiquante de Falun Gong, et professeur dun programme de maîtrise dans une université dingénierie. Elle avait fait une grève de la faim sans eau pendant plus de vingt jours pour protester contre la détention illégale. Le tube utilisé pour le gavage forcé avait été inséré improprement causant une infection et une forte fièvre. Les docteurs étaient effrayés et refusaient de la prendre. Quarante jours plus tard elle fut relâchée. Mais elle fut de nouveau emprisonné parce quelle persistait à pratiquer le Falun Gong.
Lorsque jétais emprisonnée dans lhôpital, jai vu deux pratiquants qui étaient gravement blessés après avoir été torturés. Lun dentre eux avait perdu le sens du gôut et larrête de son nez était cassée en conséquence des coups reçus. Du pus coulait de ses deux jambes et il pouvait à peine poser ses pieds enflés. Utilisant cinq bâtons électriques en même temps, la police la battu si méchamment que du sang noir coagulé couvrait son visage et son corps. Dautres pratiquants étaient détenus et gavés de force après quils aient fait une grève de la faim pour protester contre lemprisonnement illégale.
Tandis que les membres de ma famille me ramenaient à la maison, jétais extrêmement faible. Certains de mes proches me persuadèrent décrire une déclaration de « repentir » pour ne plus être torturée. Mais je comprenais clairement les principes pour un pratiquant de Falun Gong : « Vérité, Compassion, Tolérance. » Grâce à ma patience en leur clarifiant la vérité, les membres de ma famille en sont venus à réaliser la nature de la persécution contre le Falun Gong.
A lapproche du Festival du Printemps 2002, je me remettais chez moi. Lentreprise de mon mari, sous les instructions du « bureau 610 » (une agence spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong, avec un pouvoir absolu sur chaque niveau dadministration du Parti et tous les autres systèmes politiques et judiciaires) a illégalement restreint sa liberté. Refusant daccepter leurs intentions, mon mari et moi avons loué une autre maison. Mais les autorités ont mis son téléphone portable sur écoute, et des agents de la sécurité nationale, des détectives en civil et la police militaire étaient postés tout autour de chez nous. Mon mari fut arrêté et une semaine plus tard condamné à deux ans dans un camp de travail forcé. Nous navons pas été autorisés à nous voir depuis lors. Après avoir été emprisonné dans un camp de travail, il a été envoyé dans un centre de lavage de cerveau. Son entreprise a payé 5 000 Yuan et a ordonné à deux personnes de le surveiller. Je nai pas été autorisée à lui rendre visite et suis restée sans nouvelles de lui. Plus tard la police ma arrêtée moi aussi et ma interrogée la nuit même. Parce que je refusais de répondre aux questions et nétais pas encore remise, les membres de ma famille ont du payer 5000 Yuan avant de me relâcher le jour suivant. Qui aurait pu penser que les agents de la sécurité nationale viendraient encore marrêter le lendemain ? Après quatre heures de résistance, les agent ont contraint mon père à aposer lempreinte de son pouce sur la garantie que je ne contacterais aucune ami pratiquant ni le lirais les livres du Falun Gong. Puis ils ont confisqué notre téléphone portable, notre ordinateur et dautres appareils électriques.
Je suis seulement une des dizaines de millions de pratiquants de Falun Gong. Jai vu tant damies, leurs maris, leurs mères et leurs surs être injustement emprisonnées. Jai 30 ans cette année. Mon souhait le plus cher est dappeler les organisations de droits de lhomme dans le monde, mes amis et tous les gens compatissants et leur demander de soutenir les pratiquants de Falun Gong et les membres de leurs familles qui sont persécutés, daider à mettre fin à cette persécution et à faire libérer tous les pratiquants emprisonnés.
Ecrit le 9/19/02
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/10/4/27194.html
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.