Un ancien député fédéral retourne voir la Célébration

David Kilgour, ancien député fédéral et secrétaire d’État, a été si charmé par la Célébration du Nouvel An chinois 2008 qu’il y a assisté deux fois. (Photo NTDTV)

Le passage de la Célébration du Nouvel An chinois 2008 au Sony Center for the Performing Arts de Toronto s’est terminé hier, laissant derrière un public séduit. David Kilgour, ancien député fédéral et secrétaire d’État (Asie-Pacifique), a même assisté une seconde fois au spectacle tant il avait apprécié.

Ayant vu la Célébration la semaine dernière à Ottawa, M. Kilgour a jugé que c’était digne d’être revu. «À vrai dire, celui d’Ottawa, cette année, était absolument spectaculaire», a déclaré Kilgour. «Je n’aurais pas pensé qu’ils aient pu l’améliorer autant par rapport à celui de l’an dernier. Et beaucoup de choses ont été améliorées: la danse, le nombre de danses et même le nombre [d’artistes a été augmenté] cette année.», détaille-t-il.

«La musique est merveilleuse, les chanteurs sont superbes. Je pense que le spectacle est simplement fabuleux et que l’aspect spirituel de celui-ci est réellement important et qu’il transcende les époques encore une fois», fait savoir l’ancien député fédéral.

Deux numéros de danse contenus dans le spectacle exposent la persécution que subissent les pratiquants de Falun Gong en Chine, une méthode de méditation de racine bouddhiste. En parlant du courage avec lequel ces personnes font face à la répression du régime chinois, Kilgour trace un parallèle avec les oppressions des siècles passés.

«En fait, je suis chrétien et vous savez,… la chrétienté a beaucoup été persécutée, de la même manière que le Falun Gong a été persécuté en Chine. Quand l’Empire romain s’est effondré et que Rome est devenue chrétienne… bien, les parallèles sont très, très similaires», observe M. Kilgour.

Kilgour a aussi déclaré croire que les traditions chinoises anciennes, détruites par des décennies de contrôle communiste et qui sont en train de renaître avec la Célébration, vont inévitablement réapparaître en Chine.

«Dignité, respect de l’histoire, en respectant l’authenticité… comme un ancien fermier chinois faisait remarquer: “Karl Marx, ça ne sonne pas comme un nom chinois, d’après moi.”»

Et à ce sujet, même un événement tel que la Célébration, qui fait la promotion de la culture traditionnelle chinoise, a dû faire face aux interférences du gouvernement chinois dans chaque ville où s’arrête la production.

L’année passée, l’ambassade chinoise à Ottawa est allée aussi loin qu’émettre une déclaration disant qu’elle désapprouvait «la participation de fonctionnaires à la Célébration du Nouvel An à travers n’importe quel pays, sous quelque forme que ce soit.»
À Montréal, les différents niveaux de gouvernement ont reçu des messages avec de telles indications de la part des officiels chinois, selon ce qu’a appris La Grande Époque d’un élu ayant reçu une lettre de ce type.
De plus, l’ambassade et le consulat chinois ont fait de nombreux efforts pour faire pression sur les fonctionnaires canadiens et le public en général pour qu’ils n’assistent pas au spectacle.
Kilgour considère que ce comportement du régime chinois est «outrageux ». L’ancien secrétaire d’État dit penser que ce n’est qu’une parcelle de ce que le régime fait pour inciter à la haine contre les groupes considérés comme dissidents (groupes tels que le Falun Gong).

«Les droits fondamentaux de la liberté d’expression, de la liberté de religion et de la liberté de spiritualité et toutes sortes d’autres choses sont supprimés en Chine», fait valoir Kilgour.

Après Toronto, la Célébration continuera sa tournée à Détroit et dans d’autres villes américaines ainsi qu’au Japon, en Corée, en France, à Singapour et en Australie avant de revenir au printemps visiter d’autres villes canadiennes, tell que Vancouver, Calgary et Edmonton.

Source :
http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/3378/168/

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