La présidente du Chinese Canadian National Council redécouvre la culture chinoise

Qu’est-ce qui a inspiré Colleen Hua à revenir à la Célébration du Nouvel An chinois après y avoir assisté l’année dernière à Toronto?

«Je crois qu’il s’agit d’une opportunité de vraiment voir l’art et la culture historique de la communauté chinoise ici même à Toronto», répond Mme Hua, présidente du Chinese Canadian National Council, la principale organisation chinoise dans le pays. C’est une opportunité qui ne se présente pas souvent.»

«Ce n’est pas que le spectacle de l’année dernière n’était pas bon, mais cette année, il était vraiment, vraiment bon! La danse était fantastique. C’était très bien chorégraphié, tout le monde était vraiment en synergie, les costumes étaient beaux, et il y avait cette année des danses uniques que j’ai vraiment appréciées», estime-t-elle.

Colleen Hua a été particulièrement impressionnée par les danseurs masculins dans le spectacle.

«Les hommes jouant des percussions étaient très bien, j’ai vraiment apprécié ce numéro», confie-t-elle. «Traditionnellement, lorsque nous regardons la culture et la danse chinoises, ce sont toujours les femmes qui dansent, et les hommes font du Kung Fu. C’est très bien de voir les hommes danser.»

Mme Hua affirme qu’elle a été fascinée par les arrière-plans numériques montrant des «scènes pittoresques qui paraissaient tout simplement réelles» ainsi que par le solo de piano dans le second acte. Mais au-delà du mérite artistique, elle considère que ce spectacle l’a aidée à comprendre et à apprécier davantage la culture chinoise.

«Il y avait de l’histoire là-dedans en plus des épreuves contemporaines que les gens vivent en Chine, en particulier les pratiquants de Falun Gong», fait-elle remarquer.

«Le spectacle évoquait certaines parties de l’histoire comme la culture bouddhiste, le taoïsme et certains thèmes communs qui sont présents dans la culture chinoise et les pratiques historiques chinoises, les pratiques religieuses, les pratiques spirituelles que l’on voyait d’antan, mais qui ont en quelque sorte été perdues aujourd’hui. Je crois que c’était très éducatif de voir toutes les différentes influences et changements que la culture chinoise a traversés avec les années», développe la présidente de l’organisation chinoise.

Impressionnée par la façon dont la Célébration du Nouvel An chinois de la compagnie Divine Performing Arts a continué à grandir et à s’améliorer, Mme Hua prévoit déjà assister au spectacle de l’an prochain.

«J’ai simplement apprécié la diversité des performances, ce n’était pas complètement de la danse traditionnelle, mais ce n’était pas complètement moderne. Et ce n’était pas seulement à propos d’un seul message. C’étaient plusieurs messages qui s’assemblaient harmonieusement», considère Mme Hua.

«J’ai hâte de voir ce qu’ils feront l’année prochaine», conclut-elle.

Colleen Hua a assisté à la première torontoise de la Célébration dans la soirée du vendredi 18 janvier au illustre Sony Centre.

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