Bonjour Maître, bonjour aux pratiquants !
Je suis très honorée de pouvoir partager mon expérience de xiulian* dans le cadre de ce forum. Je suis une pratiquante de Falun Dafa âgée, je vis à la campagne. J’ai commencé à me cultiver dans Dafa le 9 septembre 1997. Durant mes dix années de xiulian, j’ai tiré des leçons des choses que j’ai bien faites et aussi de celles que je n’ai pas si bien faites. Je ne parviens pas à exprimer toute la gratitude que j’ai pour la grâce infinie du Maître.
Ayant été arrêtée et dépouillée financièrement par le gouvernement local et le bureau 610, incomprise de ma famille et de mes amies, je n’aurais pas pu arriver jusque là sans ma foi ferme en Maître et en la Loi. On ne peut bien faire les choses que lorsque l’on étudie bien la Loi. Dafa est la base de tout et tout vient de la Loi. C’est seulement en étudiant bien la Loi que l’on peut éliminer son égoïsme et ses pensées parasites. Avec la Loi, on peut voir ses attachements et les éliminer. La Loi peut nous guider et nous aider à dépasser toutes les barrières.
Valider la beauté de Dafa durant le xiulian
Où que je sois, je me rappelle toujours que je suis disciple de Dafa durant la période de la rectification par la Loi. Quand je fais les courses ou que je prends le bus, je sais que c’est une opportunité que Maître a arrangée pour que je sauve des gens et que je leur parle de la persécution. Parmi mes proches, mes voisins, mes amies et mes connaissances, beaucoup ont dit que Dafa est bon parce qu’ils ont été témoins des changements que j’ai vécus. Ils savent que j’avais une très mauvaise santé avant de pratiquer le Falun Dafa. J’avais des problèmes cardiaques, de l’artériosclérose au cerveau, et un maladie gastrique. Je me suis même évanouie un jour alors que je roulais à bicyclette et j’ai été blessée à plusieurs endroits en tombant. En pratiquant le Falun Dafa, toutes mes maladies ont disparu sans que j’aie besoin de prendre de médicaments.
Mon frère est un médecin très connu en médecine chinoise, parfois il dit à ses patients de pratiquer le Falun Dafa. Il leur dit : « Ma sœur souffrait de plusieurs maladies que je n’arrivais pas à soigner, et pourtant elle a guéri en pratiquant le Falun Dafa. Vous pouvez essayer. » Quand la persécution par le PCC a commencé, certains des membres de ma famille ont eu peur, ils ont commencé à avoir des doutes sur mon xiulian, mais ils me soutenaient en fin de compte. Je suis vraiment reconnaissante pour l’immense compassion de Maître. Parfois quand j’étais très occupée par le travail de Dafa, mon mari faisait à manger. Mes enfants, petits-enfants, ma sœur et mon neveu m’ont tous aidée à distribuer des documents de clarification de la vérité ou à accrocher des banderoles et des affiches.
En janvier et février 2007, il a beaucoup neigé. Les routes étaient fermées à la circulation, donc beaucoup de bus ne circulaient pas et les écoles étaient fermées. Des pratiquants du coin ont décidé de nettoyer la route. Je les ai rejoints pour les aider à déneiger la route pendant six jours sur les sept au total. Plus de 100 pratiquants ont nettoyé plus de 25 kilomètres de la route. Les piétons comme les automobilistes nous ont félicités et n’ont dit que du bien de Dafa. Suite à cela beaucoup d’entre eux se sont retirés du PCC et de ses organisations affiliées.
Une personne est venue vers moi pour me dire : « Vous vous souvenez de moi ? L’an dernier je suis venue chez vous avec d’autres personnes pour vous demander de l’eau et vous nous avez parlé du Falun Gong. J’ai suivi ce que vous m’avez dit, tous les jours j’ai récité « le Falun Dafa est bon, Zhen-Shan-Ren est bon ». Toutes mes maladies ont disparu. Je suis si reconnaissante à Dafa et au Maître qui m’a sauvée. Les pratiquants de Dafa sont vraiment de bonnes personnes. J’en ai parlé à mes amis et à ma famille, je leur ai dit que le Falun Dafa est bon, que le Falun Dafa est une voie juste. »
Se cultiver en clarifiant la vérité
Il est de notre devoir de bien faire les trois choses, et c’est une chance pour nous pratiquants de remplir notre mission, le vœu que nous avons formé il y a des siècles et des siècles. Un jour je suis allée dans un village pour peindre des phrases de Dafa sur des arbres et des réverbères. Quand j’ai eu fini, je m’en suis retournée en prenant la même route, une voiture de police s’est dirigée vers moi. Je n’ai pas eu peur du tout. J’ai demandé à Maître de me donner la force pour envoyer le véhicule de police au loin, car la peinture n’était pas encore sèche. Dès que j’ai eu cette pensée, le véhicule a fait demi-tour et s’est éloigné à vive allure.
Un soir où j’étais chez ma sœur, je lui ai dit que j’allais sortir pour afficher d’autres documents. Il allait pleuvoir, ils m’ont demandé de ne pas y aller. Je leur ai dit que j’irais toute seule s’ils ne voulaient pas m’accompagner, et qu’il ne pleuvrait pas tant que je n’aurais pas fini. Ils ne voulaient pas que j’y aille toute seule, alors ils m’ont conduite en voiture. Nous avons peint des slogans dans deux villages et sommes revenus. Dès que nous sommes sortis de la voiture, il a commencé à pleuvoir très fort. Mon beau-fils m’a dit : « Le Maître de Dafa est incroyable. Il y avait des tonnerres et des éclairs partout, mais pas de pluie du tout. Incroyable. »
Il y a beaucoup d’exemples de ce genre. Comme Maître dit : « La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Zhuan Falun, Première Leçon, « Pourquoi le gong ne s’accroît pas malgré la pratique des exercices »)
Regarder en soi fait partie du xiulian
En avril 2007, un pratiquant d’une autre ville a mis une banderole sur son camion disant : « le Falun Dafa est bon ». Il a été arrêté par la police en arrivant dans notre ville. Aussitôt, j’ai regardé en moi pour essayer de voir ce que je n’avais pas bien fait. Le pratiquant avait été arrêté ici, donc nous devions avoir des failles dans l’ensemble. J’en ai parlé à d’autres pratiquants. Je leur ai dit que j’irais au poste de police demander qu’il soit relâché et je clarifierais les faits aux policiers. J’ai demandé à tous les autres pratiquants de faire la pensée droite.
Le lendemain, je suis allée au poste de police. Après quelques difficultés au début, j’ai pu rencontrer le nouveau chef de police. Je lui ai dit clairement pourquoi j’étais venue et lui ai demandé de relâcher ce pratiquant. Je lui ai aussi clarifié les faits sur le Falun Gong. Son attitude s’est améliorée après le rendez-vous.
En rentrant, une pratiquante m’en voulait. Elle m’a lancé : « Si tu voulais que l’on aille avec toi au poste de police, pourquoi ne pas nous l’avoir dit hier durant la réunion de groupe ? » Je n’y ai pas trop fait attention, je savais que les forces anciennes tentaient de nous séparer. Je me suis souvenue de la Loi, je me suis souvenue que lorsque les conflits surviennent, on doit d’abord regarder en soi. Je devais avoir des failles. Bien que je le comprenne ainsi, mes notions humaines étaient quand même remuées. En rentrant chez moi, je voulais lui dire « J’ai pris un risque en allant là-bas, et vous me reprochez encore des choses que je n’ai pas dites. » J’étais en colère mais j’ai tout de suite réalisé que ce n’était pas moi. Maître dit :
« Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique - qu’elles soient bonnes ou mauvaises - sont toujours de bonnes choses, car cela apparaît uniquement parce que vous êtes en train de cultiver et pratiquer. » (À la Conférence de Loi à Chicago)
N’était-ce pas une occasion pour que je m’élève ?
J’ai regardé en moi et j’ai fini par trouver mon attachement. Lors de la réunion en groupe la veille, cette pratiquante avait dit que sa fille pouvait aller au poste de police aussi. A ce moment là, je ne voulais pas que sa fille y aille parce qu’elle venait de se marier, elle était très occupée à son travail et n’avait pas le temps de beaucoup lire la Loi, en plus nous ne savions pas comment le nouveau chef de police réagirait. Je n’étais pas d’accord avec cette pratiquante mais en apparence j’ai dit : « Bien sûr, une personne de plus, ça renforce le groupe. »
Bien que mon inquiétude était justifiée, j’aurais dû leur dire et en parler avec eux pour que nous nous améliorions ensemble. Je n’ai pas dit ce que je pensais franchement, c’était une faille. Je me suis sentie mieux après avoir trouvé où était le problème. Maintenant je coopère très bien avec cette pratiquante, et nous travaillons bien ensemble.
A travers cette expérience, j’ai découvert l’importance de regarder en soi. Durant le xiulian, on doit abandonner toutes les mauvaises pensées et les éléments négatifs, on doit traiter tout le monde avec des pensées droites et de la compassion. Quand quelque chose n’est pas conforme à ce que l’on pense, on ne doit pas s’accuser mutuellement. Cela crée des failles entre nous. Si nous essayons tous de coopérer harmonieusement et de former un corps solide et uni, nous pouvons désintégrer tout le mal et apporter la compassion, l’harmonie et la sagesse à tous les êtres. La Loi nous a donné tout cela, et alors notre champ sera comme « La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement. » (Zhuan Falun)
Veuillez m’indiquer si quelque chose n’est pas dans la Loi.
* Xiulian, cultiver et pratiquer. Xiu : cultiver se cultiver spirituellement. Lian : dans cette formule est un idéogramme qui a le sens de pratiquer, forger ou tremper.
Traduit en France de l'anglais le 12 décembre 2007
Version anglaise disponible à l'adresse :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/12/11/92023.html
Version chinoise disponible à l'adresse :
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Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
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