Faire les choses avec le cœur – partagé au Fahui 2007 à Paris

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Bonjour Maître, bonjour à vous, chers pratiquants et compagnons de cultivation!

Maître dit dans Zhuan Falun que la concentration est l’indication du niveau d’un pratiquant. Au niveau du processus de ma cultivation, j’arrive à ressentir assez clairement comment je deviens de plus en plus concentré dans tout ce que je fais. En cultivant, j’essaie de rester le plus concentré et le plus conscient. Surtout pendant la lecture. Maître a dit récemment « vous devez vraiment être vous-même quand vous lisez ». Je pense qu’il en est ainsi pour tout ce qu’on fait, être vraiment soi-même quand on fait les choses ; je crois qu’un moyen sûr pour y arriver c’est d’arriver à calmer son cœur, avec Ren. Un phénomène qui arrive assez souvent, c’est que quand on lit ensemble, certains pratiquants sont très fatigués, ils s’endorment parfois et parfois en s’endormant ils inventent des mots en finissant leur phrase : leurs yeux lient Zhuan Falun mais c’est un autre mot qui vient à la bouche. Je suis passé par cet état il y a quelques temps, quand j’étais trop fatigué je m’endormais en lisant ; mais ensuite, ça m’est passé et j’ai compris que c’est un état que j’avais cultivé ; le fait d’être « vraiment soi-même quand on lit » empêche que ce genre de chose n’arrive.

Un pratiquant a voulu échangé avec moi dernièrement sur une question précise. « Est-ce qu’il t’arrive d’avoir l’impression de chuter ? Et est-ce qu’il y a des épreuves que tu n’as pas réussit à passer, où tu as échoué plusieurs fois sans réussir et elles reviennent encore et encore ? » Ces mots-là me sont venus à l’esprit quand moi-même j’étais déçu de ma cultivation : « Si tu es un pratiquant, pratique ; ton cœur trouvera le chemin s’il le veut vraiment. Si tu ne veux plus pratiquer, alors arrête, personne ne t’oblige à rester. ». On prend Zhuan Falun dans ses mains, on regarde la photo de Maître. Le cœur se calme et alors on peut se poser la bonne question et trouver les bonnes réponses. Dans les moments cruciaux, il me semble que c’est juste une question de choix, partir ou continuer, avancer ou s’éteindre. Sans dire qu’on s’élève tout seul bien sûr, ou que ne pas réussir à passer une épreuve peut aller ; mais ce n’est pas dans la détresse qu’on s’élève. Je pense aussi que certains problèmes sont trop importants, certains nœuds trop bien enfouis au fond du cœur pour pouvoir les résoudre en une seule fois. Comme un aveugle qui par à la découverte d’un éléphant, on cherche en haut, en bas, à droite, à gauche, on ne trouve ni le début ni la fin et on ne semble pas avoir de vision complète de l’animal mais finalement on y arrive. Souvent quand je lis la Loi, une phrase me marque particulièrement et pendant quelques temps, elle me revient souvent en mémoire dans la journée et je sens qu’elle m’aide à travailler un attachement, puis au bout d’un moment, une autre phrase la remplace et m’aide à compléter mon travail sur le même attachement. J’ai aussi l’impression qu’à chaque fois que je change de phrase, c’est que j’ai validé une partie de mon chemin.

En ce moment, il y a une compréhension qui me guide dans mon xiulian, c’est qu’il faut vraiment faire les choses avec le cœur. Ca doit venir du fond du cœur, ne pas tomber dans la routine et toujours chercher cette compassion pour sauver les êtres.

Au cours de ma cultivation, j’ai fait face à un problème. C’est qu’avec le temps, le travail qui s’accumule et qui dure, on cour du matin jusqu’au soir, on peut se perdre. Je fais beaucoup de chose pour Dafa ; mais à force de faire beaucoup, si on ne prend jamais le temps de faire un pas en arrière pour contempler l’immensité du ciel, on en arrive à ne plus savoir pourquoi on fait les choses, ni où est l’essentiel. Si on n’arrive pas à prendre du recul, on finit par se valider soi-même au lieu de valider la Loi, on s’attache à son idée, on fonce sans réfléchir, et dès que quelqu’un nous contrarie on commence à s’énerver.

Maître dit dans Zhuan Falun « c’est inutile de faire une cérémonie pour de devenir mon disciple si dès que vous sortez d’ici, vous faites n’importe quoi » (pas les mots exacts). C’est facile d’être un pratiquant un jour ou une semaine. Mais passer l’épreuve du temps est très dur.

Il y a quelques temps, je me suis assis tranquillement au bord de mon lit. Et j’ai pensée à Maître ; à son Fashen, à côté de moi. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pensée au Fashen de Maître. Je me souviens pourtant qu’à l’un des premiers Fahui de France auquel j’avais participé, Maître nous avait dit : « Ne m’oubliez pas. » d’après mon souvenir en tout cas. On dit souvent « ceci est un arrangement de Maître » ou « cela est fait par Maître dans un autre espace » mais avec le temps, on peut en oublier ou négliger le sens intérieur.

Il y a quelques jours donc, j’étais assis, le cœur calme, et j’ai pensé à Maître. Sans attachement, juste pour faire briller ma Foi en Dafa, pour me donner des ailes. Maître est à nos côté à chaque instant ; j’ai l’impression que si je pense plus souvent à lui, la grandeur de la Loi m’habite plus fortement.

Quand je commençais à pratiquer, souvent après la pensée droite, je restais en méditation et je pensais au salut des êtres, à la rectification de la Loi. Je voulais faire le point, me recentrer sur l’essentiel, ne pas oublier, surtout, ma mission sacrée. Après, avec le travail qui s’accumule, je ne l’ai plus fait autant, c’est dommage, car il ne faut pas négliger de réfléchir calmement. Même quand on est très occupé, justement quand on est très occupé. Les gens ordinaires parlent de ça aussi, on dit : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Plus on approche de la fin, plus le temps accélère et il me semble que plus il est facile de tomber. C’est certainement pour ça que Maître nous a dit que plus on approche de la fin et plus il faut être diligent …

Un autre point dont je voudrais vous parler et le rapport entre le travail et la cultivation pratique. Bien que j’aie toujours eu des résultats scolaires acceptables, je n’avais pas la compréhension qu’ils étaient, en cette période, primordiale d’avoir de très bons résultats scolaires. Sauver les êtres est le plus important, donc j’ai un peu négligé mes études. Je pensais naturel d’être un bon élève : parce que si on respecte les autres, on doit respecter le professeur, donc être attentif et bien apprendre ses cours, mais je ne pensais pas devoir avoir les meilleurs résultats possibles. Je suis allé un peu à l’extrême de ce côté-là, j’ai manqué certains cours pour participer à des réunions sur le journal, et j’ai senti après, que si j’avais eu mon année, c’était grâce à Maître parce que j’étais allé trop loin. Récemment, mes études ont atteint un point où je dois vraiment avoir une implication forte, j’ai décidé donc de le faire vraiment bien ; j’ai remarqué qu’en fait, bien que plus impliqué, ça n’empêchait pas ma participation aux projets de Dafa, au contraire, j’étais plus performant, et surtout mon environnement à la faculté était alors plus favorable pour y clarifier la vérité.

J’espère à l’avenir faire encore mieux ce que je dois faire, coopérer parfaitement avec les autres disciples de Dafa et former avec vous tous un seul corps.

Merci


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