Eté 2004, je suis retournée à Hong Kong, pour rendre visite à ma famille. Maman est âgée, et elle se déplace en fauteuil roulant. Tous les matins, je l'ai sortie de bonne heure. Il y a un grand parc, à deux pas de chez nous, et c'est idéal pour faire la promenade.
J'aime ce parc : je me rappelle que, quand j'étais petite, papa me prenait par la main et nous nous y promenions, le soir, après dîner. En mangeant une glace, ou des cacahuètes, assis sur un banc, je regardais les étoiles, rêvant de choses lointaines. Avec papa à côté de moi, je me sentais bien, en sécurité. Tout était harmonieux, et j'étais l'enfant la plus heureuse du monde, dans ce paradis, ce parc qui s'appelle : Victoria.
Deux semaines avant mon retour en France, mon frère, en venant voir maman tous les soirs, m'a parlé du Falun Gong.
' Tu as entendu parler du Falun Gong ? '
' Non, jamais.'
' Il y a un groupe de pratique dans le parc, tous les matins; va voir si tu as le temps.' En parlant, il m'a laissé un coffret de trois livres de Falun Gong ( en livre de poche), qu'il avait achetés pendant une exposition, il y a quelques années.
Le lendemain, en faisant la promenade avec maman, je me suis arrêtée devant ce lieu de pratique. Il y avait cinq ou six pratiquants, formant un cercle autour d'un appareil de musique. La musique était douce, agréable, et comme j'ai une nature 'curieuse', j'ai voulu essayer. J'ai installé maman dans un coin où elle était à l'abri, et où elle pouvait nous voir en même temps.
Mais quand le responsable m'a fait signe d'y participer, tout d'un coup, des gouttes de pluie, venant de nulle part, se sont mises à tomber. J'ai sorti le parapluie pliable pour protéger maman. Le responsable alors est venu me proposer de monter l'escalier pour aller à côté de la piscine, où il y a un abri.' si vous voulez, nous montons votre maman en haut, et nous continuons les exercices.'
Je l'ai remercié, mais j'ai décidé que ce n'était pas le jour pour commencer. En les quittant, j'ai fait demi-tour avec maman pour rentrer, et, à ce moment-là, il n'y avait plus de gouttes. Le soleil est revenu ! Le lendemain matin, mon frère est parti avec maman à l'hôpital pour un examen. J'étais libre. Je suis retournée joindre ce groupe de pratique.
Sans aucune expérience du qigong, j'ai suivi le groupe, tant bien que mal, comme un nourrisson apprenant à faire ses premiers pas. Après la première heure, j'ai hésité à rester pour la méditation, qui me paraissait ' inintéressante' ! Mais, une petite voix m'a dit, 'sois sérieuse : tu veux essayer le Falun Gong, alors, essaye jusqu'au bout ! Tu as le temps, en plus ! ' C'est ainsi que j'ai décidé d' y rester.
Après deux ou trois jours de pratique, le responsable m'a demandé si je faisais la lecture chez moi, et si j'avais le temps de réviser les exercices. ' Parce qu'en plus, il fallait que je fasse la révision chez moi ! ' J'ai trouvé ça un peu 'trop', pour quelqu'un comme moi, qui voulait tout simplement passer un moment agréable, en faisant un peu de 'qigong' le matin dans un parc. Mais, réflexion faite, je me suis dit, 'Ecoute : quelqu'un te donne des leçons gratuites. Tu profites de la gentillesse des autres, sans faire aucun effort de ton côté, tu n'as pas honte ?!'
J'ai commencé à lire' La Grande Méthode de Plénitude Parfaite du Falun Fofa'. J'ai remarqué qu'en fin du trosième exercice, je tournais la roue dans le mauvais sens. Le huitième jour de pratique, avant les exercices, j'en ai parlé avec le responsable, qui m'a corrigé aussitôt. Les exercices se sont déroulés comme d'habitude, mais, pendant la deuxième moitié de 5eme exercice, j'ai eu une drôle de sensation dans mes mains, en position de jieyin : comme s'il y avait de l'électricité qui passait, et qui devenait de plus en plus forte, à tel point je ne pouvais pas détacher mes mains, comme si elles étaient 'collées' ensemble.
C'était un courant d'électricité. C'était la roue ! Je n'avais jamais ressenti une telle sensation ! Arrivant à la maison, j'ai fait le nécessaire, pour la journée, et je me suis mise à lire ' Zhuan Falun '. Une fois commencé, je ne pouvais plus quitter les pages des yeux, et c'est ainsi que je l'ai lu d'un seul trait, jusqu'à 4 heure et demie du matin. C'était un livre qui apprenait aux êtres à devenir bons, en suivant ces trois principes : Authenticité Bienveillance Tolérance . C'était ma compréhension du moment et cela m'a suffi.
J'arrivais à un moment de ma vie où je n'espérais plus grand chose, tant l'humanité m'avait déçue. Avec toutes les déceptions de la vie, je nageais dans cet océan amer, sans horizon, et je m'y enfonçais, enfonçais en pensant que c'était bête la vie..........
Maître m'a sorti de cet enfer. J'en suis consciente. Je n'ai plus besoin d'autre signe, et j'ai retrouvé la foi. J'ai décidé d'entrer dans le Falun Dafa, et je sais je suis parmi les êtres les plus chanceux sur terre !
Merci Maître, Merci Dafa ! Heshi.
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