J’ai décroché quand le téléphone a sonné. C’était le second appel de télémarketing que je recevais d’un commercial chinois ce matin là, ce qui est assez rare pour la petite ville de l’Ontario où je vis.
Mon interlocutrice était une dame d’âge moyen qui semblait gentille et parlait un chinois pur et parfait. Elle m’a présenté les nouvelles politiques du Gouvernement sur le RESP (Registered Education Savings Plan - Plan d’épargne d’éducation électoral). Bien que très occupé à ce moment, je l’ai quand même écoutée patiemment. Lorsqu’elle a eu fini, j’ai répondu que j’avais déjà un compte avec RESP. Nous avons continué à bavarder un moment. Je lui ai demandé depuis combien de temps elle avait quitté la Chine continentale et ce qu’elle pensait du Canada. Elle m’a dit qu’elle avait quitté la Chine voilà six ans et qu’elle pensait que le Canada était un bon environnement pour élever des enfants. Elle a aussi mentionné que, pour des adultes, il était plus facile d’accéder à différentes formes d’information gratuitement, ce qui permettait une perspective plus vaste.
J’ai abondé dans son sens et continué sur ce sujet. Je lui ai dit combien j’avais été choqué en apprenant l’horrible situation des pratiquants de Falun Gong qui avaient été persécutés et la vérité à propos de la soi-disant « auto immolation de Tiananmen. »
Lorsque nous avons parlé du prélèvement d’organes pratiqué par le Parti communiste chinois sur des pratiquants de Falun Gong vivants, la dame a dit : « J’ai étudié les Arts et je connais bien l’histoire de la Chine. Le PCC est devenu fou, il a perdu toute conscience. Il est voué à la destruction et rien d’autre.
Après que Jiang ait quitté le pouvoir, sa faction a voulu maintenir son rôle de dirigeant pervers. Hu et Wen n’ont pas osé réhabiliter le Falun Gong, sans quoi, si tous les chinois en venaient à apprendre la vérité à propos de la persécution, le PCC ne serait pas capable d’exister un jour de plus. Naturellement le PCC ne mérite plus de réhabiliter le Falun Gong, cette opportunité est déjà perdue. »
Je lui ai demandé si elle était au courant de la lettre ouverte que Wang Zhaojun, un membre du comité siégeant de la Commission consultative politique de la province d’Anhui, avait envoyé à Hu Jintao. Je l’ai informée que dans cette lettre, il indiquait que la persécution était une persécution contre toute la population chinoise, que ses principaux architectes devaient être tenus responsables et que les victimes devraient recevoir une compensation de la nation. Elle a dit qu’elle n’avait pas encore lu la lettre, mais a exprimé son admiration pour le courage et la profonde perspicacité de M. Wang. Elle a dit que cette lettre représentait l’opinion publique. Elle disait ce que chacun aimerait dire.
Coïncidence, le premier appel que j’avais reçu le matin même était aussi d’une personne chinoise, une fille de Changchun. Elle travaillait pour une célèbre compagnie de téléphone et voulait me vanter leurs services. Avant que la conversation téléphonique ne se termine, je lui ai dit que c’était notre relation prédestinée qui l’avait fait m’appeler. Je lui ai dit aussi que 28 millions de chinois dans le monde avaient soit quitter le Parti communiste chinois et/où la Ligue de la jeunesse et les Jeunes Pionniers. J’ai dit que j’espérais qu’elle pourrait rester à distance du mal et faire sa part pour mettre fin à la persécution du Falun Gong et aider ses proches en Chine à apprendre la vérité. J’ai dit également que j’espérais qu’elle se choisirait un bon futur. Elle m’a dit d’un ton sérieux, qu’elle lisait The Epoch Times, et qu’elle écrirait sa déclaration de quitter la Ligue de la Jeunesse et les Jeunes Pionniers.
J’étais très touché en raccrochant. Grâce aux efforts persistants faits par de nombreux pratiquants de Falun Gong, en Chine et en dehors, pour faire cesser la persécution par des moyens pacifiques et rationnels, de plus en plus de gens ont commencé à voir clairement la vraie nature du PCC. Non seulement les gens s’opposent dans leur cœur à la persécution, mais ils ont commencé à franchir dans leurs pensées les limites imposées par le PCC. Ils percent le silence causé par les horreurs répressives du PCC, pour échanger leurs opinions avec des étrangers. Ils osent se lever et dire « Non » aux persécuteurs, utilisent diverses méthodes pour soutenir les pratiquants de Falun Gong qui sont fidèles à leurs croyances justes et aident à désintégrer le PCC par leurs actions.
Le 5 novembre 2007
Date de l’article original : 24/11/2007
Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2007/11/6/166053.html
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