La représentation de la Troupe des Arts Divins illustre les secrets du ciel

Commenter la séquence de danse ‘’ Le Moine qui Endurait’’
 
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La Troupe des Arts Divins a non seulement offert des représentations de haut niveau en 2007, mais elle a aussi touché les âmes par ses accomplissements artistiques. Chacune de ses scènes illustrait un contenu profond et significatif . Ici, je voudrai commenter la séquence de danse du ‘’ Moine qui Endurait.’’ Sa forme parfaite et les secrets divins qu’elle renferme sont vraiment inspirants et éducatifs pour tous ceux qui la voient.

Cultiver dans les écoles de Bouddha et du Tao

Les gens de l’ancienne société chinoise étaient très pieux. De nombreux empereurs chinois pratiquaient la cultivation dans l’école de Bouddha ou du Tao. De nombreux empereurs chinois vénéraient Bouddha et croyaient au Ciel. En voici quelques exemples :

    L’Empereur Jaune, qui régna de 2697 à 2598 avant J.C, pratiquait dans l’école du Tao et devint une déité Taoïste.

    L’Empereur Wu de la Dynastie Liang, qui régna de 502 à 549 avant J.C, embrassa le Bouddhisme. Il passait son temps dans un temple Bouddhiste et put ainsi cultiver.

    L’Empereur Tai Zong de la Dynastie Tang, qui régna de 626 à 649 avant J.C, vint dire au-revoir au Moine Xuan Zang lorsque celui-ci partit pour l’Inde à la recherche des écritures bouddhistes, nécessaires pour propager le Bouddhisme dans l’Empire Tang de Chine.

    L’Empereur Xuan Zong de la Dynastie Tang, qui régna de 712 à 756 avant J.C, fit un voyage au temple Famen et rapporta l’os du doigt du Bouddha Sakyamuni (appelé sarira ou Ringsel) au Palais Royal.

    L’empereur Hui Zong de la Dynastie Song du nord, qui régna de 1100 à 1125 après J.C, appela une de ses peintures du nom d’un temple. (Note : Ceci a été consigné dans une nouvelle de Jin Yong et n’est pas un fait historique.)

    L’Empereur Shunzi de la Dynastie Qing, qui régna de 1643 à 1661 après J.C abdiqua et devint moine.

    L’Impératrice Dowager Xiaozhuang (1613-1688 après J.C) psalmodiait les écritures bouddhistes

Les empereurs étaient des modèles. Ainsi, chaque famille croyait en Bouddha. Chaque foyer brûlait de l’encens et tous louaient ceux qui étaient capables de cultiver et disaient qu’ils avaient une excellente qualité innée. Les familles des pratiquants étaient admirées et on pensait qu’elles avaient une bonne vertu. Le Bouddhisme déclare que l’on doit passer par les six états du Samsara [existence]. La cause et l’effet indiquent que l’on est prédestiné à recevoir la rétribution pour ses méfaits passés, ou récompensé pour avoir aidé autrui dans une vie antérieure. On doit accomplir de bonnes actions pour accumuler de la vertu. Ce qui est devenu la base du comportement dans la société.

‘’Le Moine qui Endurait’’ révèle les normes sociales de cette époque. C’était un mode de vie laissé aux hommes par les divinités. Les prêtres bouddhistes jouaient un rôle spécial dans la société. Ils diffusaient la littérature bouddhiste, montraient de la compassion, et avaient pour rôle de sauver les hommes des désastres, leur apporter un soulagement et un apaisement. Bien sur, certains étaient des Bouddhistes pratiquants. Il y avait ceux qui croyaient en Bouddha, ceux qui demandaient quelque chose au Bouddha, et ceux qui diffamaient Bouddha. Le numéro de danse reflète vraiment la forme sociale que les divinités ont donnée aux hommes. Sans considération de genre, d’âge, ou de statut social, lorsque les gens rencontrent des désastres et des épreuves, les Bouddha et les divinités les aideront en leur donnant des indices ou une solution compatissante. Quand les gens croient au Bouddha et aspirent au Tao, le cœur humain devient compatissant, la sagesse s’ouvre, et la paix règne. Ainsi, non seulement l’ordre social est maintenu, mais aussi la moralité globale est maintenue à un niveau relativement élevé.


Le Ciel récompensera finalement les bonnes actions, et punira les mauvaises.

Le thème selon lequel le ciel récompensera finalement les bonnes actions et punira les mauvaises est bien illustré dans ‘’Le Moine qui Endurait.’’ Une jeune fille, craignant une condamnation potentielle de la société pour avoir donné naissance à un bébé hors des liens du mariage, abandonne son bébé nouveau-né. Elle est tourmentée par la séparation d’avec son enfant. La mère de la jeune femme elle aussi est honteuse et se cache. Heureusement, l’amoureux de la jeune femme tient parole et vient la voir après avoir obtenu la première place lors de l’examen de service civil. Il revient l’épouser et ils reprennent leur fils des mains du Moine Endurant. C’est une fin heureuse.

Le moine qui a enduré l’humiliation d’être accusé d’avoir engendré le bébé, né hors des liens du mariage, continue à cultiver. Finalement il atteint la plénitude et obtient le Fruit Juste. D’un autre coté, la femme riche de la pièce est arrogante et montre de l’irrespect pour le Bouddha et les moines bouddhistes. Elle ne cherche qu’à attiser les choses et créer des problèmes. Elle fait face à une rétribution immédiate lorsqu’elle trébuche et tombe. Ce n’est qu’un petit avertissement du Ciel. Lorsque le Moine Endurant atteint la Plénitude, la femme mauvaise n’assiste pas à ce moment magnifique, parce qu’elle n’est pas autorisée à voir une scène si sacrée. Si ceux qui avaient répandu des rumeurs au sujet du moine s’étaient repentis et améliorés après avoir appris la vérité, Bouddha leur aurait donné l’opportunité d’un nouveau départ. Le thème selon lequel le Ciel récompensera finalement les bonnes actions et punira les mauvaises imprègne toute la danse.

Cause et effet -rétribution - est un principe céleste et provient de la clémence des divinités et des Bouddhas pour les êtres sensibles. La punition réduisant le karma est en fait une bonne chose. Une punition mineure est un avertissement, alors que la punition grave est pour réparer les pêchés. Alors qu’elle reçoit la rétribution, la personne peut éliminer le karma et obtient une chance de faire un choix correct. Dans le même temps, la rétribution est capable d’avertir les autres êtres, ce qui est réellement bénéfique pour l’individu. Les malfaiteurs souffrent une mort soudaine lorsqu’ils commettent des crimes haineux. C’est la conséquence pour avoir fait le mal. La Loi de Bouddha est compatissante et harmonise tout. Si une vie peut se racheter, renoncer à faire du mal, et être compatissante, elle est sauvée de l’extinction du corps et de l’esprit. Il revient aux êtres sensibles de saisir chaque chance qui leur échoit pour bien faire. Il est bon de rappeler que le mal engendre le mal, et que faire le bien est récompensé par la bonté.

Ceux qui cultivent la Bouddheité devraient atteindre le rang du fruit. Tout ce qui survient provient des actions et du comportement de chacun. Il est dit : ‘’ Ce que vous obtenez dans cette vie provient de ce que vous avez fait dans les vies précédentes. Ce que vous faites dans cette vie détermine ce que vous obtiendrez dans le futur.’’ C’est un principe que le Ciel donne aux hommes. Ce principe leur dit de vivre en fonction des principes célestes, d’être bon, et d’avoir une attitude positive. Il nous enseigne à devenir compatissants et à accomplir de bonnes actions. Seulement alors, le résultat sera bon.


Attentes conjugales

Dans les anciens temps, l’étiquette parfaite et une éthique morale plus élevée restreignaient les sentiments entre hommes et femmes. Les gens croyaient que l’amour était construit sur la fondation du mariage, et que seulement alors, l’amour était acceptable. Ceci était aussi accepté et sanctionné par la société et le gouvernement. L’amour et le sentiment avant le mariage étaient inacceptables et irrespectueux des standards de la société. Différentes dynasties, différentes nations, et différentes régions avaient différentes méthodes de punition pour ceux qui ignoraient les tabous de la société. Dans cette représentation ‘’Le Moine qui Endurait’’, une jeune fille donne naissance à un enfant. Elle est méprisée. Elle sait qu’elle a brisé les tabous de la société et elle est honteuse. Aussi veut-elle se suicider en sautant du haut d’une montagne.

Le mariage est une facette importante de la vie. Il ne peut être traité à la légère ! Dans les anciens temps, on obéissait aux règles mises au point par les parents et ce que les marieuses décidaient. Les parents voulaient préserver leurs enfants et chacun faisait confiance aux marieuses. Aussi, les anciens croyaient dans les divinités et les Bouddhas et dans la prédestination du mariage. Hommes et femmes n’étaient pas autorisés à avoir des relations conjugales avant le mariage. Ceci éliminait beaucoup de problèmes sociaux. C’était aussi la manifestation d’un niveau moral élevé en ce qui concerne les relations conjugales. Dans les anciens temps, les gens avaient établi la règle que le mariage devait être approuvé par le Ciel et les parents, l’église et le tuteur. Tout le reste était considéré comme une trahison de la confiance placée dans les individus.

Les anciens pensaient que le mariage était une union d’obligation morale. Le mariage représentait ‘’ la grâce, la droiture, le sentiment, l’amour.’’ Le mariage était le véhicule par lequel on confiait sa vie à celle d’un autre. Les anciens attendaient que l’époux soit droit et soutienne ‘’la faveur, l’amitié et l’obligation morale.’’ Etre l’époux signifie ‘’soutenir’’. L’époux était le véritable chef du foyer, et tous les membres de la famille dépendaient de lui. Il devait soutenir les obligations morales envers les parents, l’épouse et les enfants, la famille et la société. Dans ‘’Le Moine qui Endurait’’, le jeune homme qui avait engendré l’enfant, après avoir obtenu les diplômes académiques, est revenu épouser la fille qui lui avait confié sa vie. Ceci est aussi la manifestation de ‘’la droiture d’un époux.’’

Un ancien proverbe existe encore aujourd’hui et conseille la société: ‘’ Un jour comme mari et femme représente cent jours d’endettement l’un envers l’autre.’’


Maître Li Hongzhi a dit :

    « Quand tu es gentil avec moi, je suis content, et quand tu n'es plus gentil avec moi, le sentiment disparaît. » Alors est-ce fiable ? Peut-on utiliser les liens sentimentaux pour maintenir un mariage ? Chez les êtres humains, il n'y a pas seulement une obligation morale d’impliquée, mais aussi entre mari et femme, vous êtes redevables l'un envers l'autre. Alors s’agissant de la femme, lorsqu'elle a remis toute sa vie entre vos mains, l'homme doit réaliser : « Cette femme m'a confié sa vie entière. Je dois être responsable envers elle.’’ (‘’Enseignement de la Loi lors de la réunion avec les élèves d’asie-Pacifique’’)


Atteindre académiquement de hauts niveaux et être courtois montre que l’homme est une personne droite.

Les anciens témoignaient du respect envers le Ciel et les divinités et mettaient l’accent sur la piété filiale.

Ainsi, à l’époque du mariage, ils devaient obéissance au Ciel et à la Terre : ‘’Laissez le Ciel et la Terre savoir qu’ils obéissent à leurs parents et ont reçu leur approbation. Epoux et femme se complètent l’un l’autre et doivent connaître leur responsabilité l'un envers l'autre.’’ La représentation ‘’ Le Moine qui Endurait’’ a une bonne fin pour le jeune couple et leur enfant né hors mariage. Il légitimiste l’union. C’est ce que tous espèrent, le Ciel, la Terre, les divinités et les humains.


Endurer l’humiliation et cultiver

La littérature bouddhiste insiste sur l’importance de pratiquer la tolérance. Les pratiquants dans les temps anciens passaient leur vie entière à pratiquer la tolérance. La tolérance est comme un couteau qui pourrait percer le cœur. Ce couteau aggripe le cœur, pointe le cœur, et peu importe la douleur, on doit l’endurer et rester indifférent. La tolérance signifie que les sentiments les plus profonds sont fermes et résolus, et on doit endurer ce que les autres ne peuvent endurer. Le moine dans cette représentation a atteint le standard et l'état sprituel nécessaire pour être tolérant. Ce n’est pas à la portée des non-pratiquants. Les pratiquants doivent suivre les principes ‘’Authenticité, Compassion, Tolérance.’’ Bien que la tolérance du moine soit le point principal de cet article, l’authenticité et la compassion ne peuvent être ignorées.

Un moine cultive pour lui et deux générations qui précèdent, pour la société et pour le monde. Mais comment une femme non mariée qui a eu un enfant hors des liens du mariage survit-elle et vit-elle dans le monde humain ? La mère est anxieuse et inquiète au sujet de sa fille. Comment se comporte t-elle lorsqu’elle est couverte de honte aux yeux des autres ? De plus, comment le bébé nouveau-né peut-il survivre ? Le moine ne pense pas aux ramifications de la situation. Ses pensées et actions compatissantes constituent le comportement bienveillant d’un pratiquant. Il est altruiste parce que ses pensées sont uniquement pour ce qui advient aux autres. Dans ce cas, la capacité du moine à endurer est évidente lorsque les gens le montrent du doigt.

L’histoire silencieuse se focalise sur le moine du temple : Comment pourrait-il élever un bébé nouveau né? Combien de souffrances et combien de sacrifices a t-il du endurer ? Que penser du lait, de la nourriture, des couches, et les vêtements ? Et du fait de faire face à l’attitude des gens tout au long de l’histoire ? Le public ne peut qu' imaginer ce qui se passe lorsque l’enfant grandit, tombe malade, pleure, nourrit des aversions, et ainsi de suite. La question est, comment le moine traite chaque situation ? Et les autres moines dans le temple ? Qu’en pensent ils et comment réagissent-ils ?

Le moine s’en tient strictement au standard d’un pratiquant. Face aux accusations des gens, il regarde mais ne voit pas. Il fait la sourde oreille, n’a ni plainte ni haine et un cœur aussi tranquille que de l’eau. Le moine doit s’occuper d’un enfant espiègle mais attachant. Il protége une vie. Lorsque les parents des enfants viennent prendre l’enfant, il ne s'y oppose pas. Il peut abandonner ce qu’il a nourri pendant tant d’années. Tout se produit naturellement. Il n’a pas les sentiments d’un homme moyen. Lorsque la famille de l’enfant veut le payer, il n’a pas conscience de ce geste. Il fait tout inconditionnellement pour tous les êtres vivants et son cœur n’est pas touché ! Lorsque les non-pratiquants comprennent la vérité, le louent, et se sentent reconnaissants, il n’est pas joyeux. Il ne se met pas en avant. Il est complètement hors du sentiment humain et au-delà de l’ordinaire. A ce moment, il accomplit sa ‘cultivation’. C’est là le processus de ‘cultivation’ d’un moine.

Lors du final de la représentation, le moine atteint la Réalisation. Les montagnes et les rivières sont ébranlées ! La lumière de Bouddha illumine tout ! Tout est sacré et magnifique. Dans le même temps, les humains se prosternent, pliant leurs genoux et leurs corps dans des supplications, indiquant leur profond respect d’avoir pu être témoins de la Réalisation d’un moine. Ils comprennent l’honneur d’être présent lors d’un tel évenenement.

Pourquoi les montagnes et les rivières tremblent-elles ? Pourquoi la tête du moine éveillé baigne t-elle dans la lumière ? La Réalisation de n’importe quel être éveillé est un tremblement de terre et un évènement important. Lorsqu’il se produit, la terre pourrait trembler, on verra peut-être une lumière brillante, et entendra un son comme le tonnerre. Tout ceci avertit les humains d’un évènement important. Lorsqu’un moine atteint la Réalisation, la lumière de la sagesse et la lumière de la vérité apparaissent dans le monde humain. Tous les êtres sensibles s’agenouillent en appréciation, remerciant les êtres d’en haut pour leur bienveillance.

La représentation révèle un secret. Falun Dafa dit aux non-pratiquants que les divinités et les Bouddhas sont dans le monde humain, ils endurent la honte (épreuves) pour offrir un répit et sauvent bienveillamment les gens. ‘’Authenticité, Compassion, Tolérance’’ est la plus grande manifestation de la Loi de Bouddha. Elle vous est offerte. Prenez-là !

Date de l’article original :11/10/2007

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2007/9/29/163589.html

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