Il y a quelques jours, j’étais une personne qui craignait encore de causer des problèmes ou de déplaire aux autres. Peut-être que toutes les personnes qui aiment être tranquilles sont comme cela et ne veulent pas être impliquées dans des situations passionnées. Je faisais tout ce qui m’étais assigné et j’essayais de ne pas me mêler des affaires des autres. J’étais fière d’être quelqu’un ayant la maîtrise de soi.
Récemment, une question m’est tout à coup entrée dans l’esprit comme un clou qu’on aurait enfoncé : "Dis moi, s’il te plait, quelle est la relation entre la peur de déplaire aux gens et la peur de blesser les gens?"
J’étais trop paresseux pour y penser, mais étant aussi fermement “cloué”, je devais réfléchir à la question. En y pensant, j’ai découvert un problème majeur : la relation entre les deux est en fait la différence entre la bonté et la méchanceté, entre le désintéressement et l’égoïsme.
Pensez y. Quelle est l’origine de "la peur de déplaire aux autres?" N’est-ce pas la peur d’être la cible de représailles ultérieures et de perdre l’approbation de l’autre dans le futur? Tandis qu’au contraire, la première pensée dans la « peur de blesser les autres » serait de tenir compte des sentiments et intérêts des autres et de ne pas souhaiter les rendre malheureux. C’est pour le bien de l’autre personne.
Les gens qui ont peur de déplaire aux autres s’inquiètent à tout moment que leurs propres intérêts soient lésés, ainsi ils ne disent et ne font pas ce qu’ils devraient faire. Ils ne maintiennent pas un sens de la justice et la balance entre le bien et le mal. Ce à quoi ils pensent est de ne pas être impliqués et blessés, quelque soit le problème. En clair, tout va bien aussi longtemps qu’ils sont en sécurité. Quel égoïsme!
Les gens qui se préoccupent de ne pas blesser les autres, pensent aux autres à tout moment, parce que c’est mal de faire du tort aux autres. Ils exigent d’eux-mêmes, non seulement, de ne pas blesser les autres, de ne rien dire qui puisse blesser les autres, mais aussi de ne pas nourrir de pensées pouvant blesser les autres. Ceci est la bienveillance désintéressée.
Le miracle est qu’après avoir réalisé la différence entre les deux, j’ai remarqué en lisant ou écoutant que les principes de Loi que Maître nous a enseigné nous disent tous “de ne pas blesser les autres” mais jamais “de ne pas déplaire aux autres”.
Encore plus intéressant, j’ai soudainement compris que mon désir de ne pas vouloir être impliqué et de dire certaines choses, venait en fait de cette notion de “peur de déplaire aux autres”, alors que mon incapacité de pardonner et d’être bon envers les autres étaient en rapport direct avec mon manque d’esprit de bienveillance lié à “la peur de blesser les autres ».
En simplement quelques jours, j’ai fait un grand bon en avant dans la Loi. Maintenant, à chaque fois que je rencontre quelque chose, ma première pensée est comment faire pour ne pas blesser les autres et comment faire pour qu’ils comprennent. A ce moment précis, ce que je ressens dans mon cœur est paix, sérénité et ouverture.
Traduit de l’anglais de :
http://www.zhengjian.org/zj/articles/2007/10/2/48675.html
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