Aux personnes qui endurent la répression, la torture ou qui souffrent de toute autre action inhumaine, "vivez selon votre conscience", dit Quan Qing Zi, qui s'est engagée dans une croisade pour libérer son fils de la prison en Chine, où, affirme-t-elle, il est soumis à la torture.
"Ils ont cassé les deux bras de mon fils, ils les ont menottés dans une position contorsionnée derrière son dos, et lui ont électrocuté ses parties génitales provoquant ainsi de graves blessures," dit Quan.
Quan et son fils, Jin Xue Zhe, âgé de 35 ans, pratiquent le Falun Gong, dont les enseignements ont été décrits comme étant spirituels, religieux ou métaphysiques, dépendant du point de vue personnel. En tous les cas, le Falun Gong est interdit en Chine, où son fils a été arrêté et endure la torture, selon Quan.
Avant que le malheur ne s'abatte sur sa famille, Quan dépeint son fils, Jin, comme étant "toujours gentil et serviable envers leurs voisins". Elle a dit qu'il était sur le point d'être promu à un poste de responsable et qu'il était considéré comme un chef qualifié dans l'entreprise où il travaillait. De ces trois fils, elle dit que Jin était le plus dévoué à ses parents.
Un vent de liberté en Corée
Ging Zi a immigré en Corée il y a près de sept ans. Elle est naturalisée et dit qu'elle est fière de faire partie d'un pays qui lui permet d'exercer sa liberté de croyance.
"Je suis venue en Corée afin d'aider mon fils à échapper à la torture qu'il endure," dit-elle. "Ici en Corée, je suis libre de pratiquer ma croyance."
Soutenant la cause de Ging Zi, ainsi que d'autres personnes se trouvant dans la même situation, la Coalition d'Investigation sur la Persécution du Falun Gong en Chine (CIPFG) a fait un rassemblement vendredi devant l'ambassade chinoise.
"Il est temps que les violations des droits humains contre les pratiquants de Falun Gong soient exposées au public," a dit Kyung Suk Lee, membre de la Coalition. "On rapporte des cas d'organes prélevés sur des pratiquants et vendus pour le profit."
Mesures en vue d’une intervention
Une résolution a été votée à 420 voix contre 0 à la Chambre des Représentants afin de condamner la persécution du Falun Gong. La résolution stipule: "Le Falun Gong est une forme de croyance et de pratique personnelle pacifique et non violente comprenant des millions d'adhérents en République Populaire de Chine et partout ailleurs. Le régime de Jiang Zemin a créé des bureaux gouvernementaux pour superviser la persécution des membres du Falun Gong à travers le lavage de cerveau organisé, la torture et le meurtre. La campagne de persécution a été menée par les fonctionnaires du gouvernement et la police à tous les échelons, et elle a imprégné chaque secteur de la société et chaque niveau du gouvernement au sein de la République Populaire de Chine."
Quan a dit que ni elle ni son fils n'ont même jamais pensé à renoncer à leur croyance afin d'échapper à la persécution.
"Nous ne pouvons compromettre notre croyance", dit Quan. "Nous pratiquons la vérité et nous devons rester authentique envers notre croyance."
Ils cherchent à être de bonnes personnes, et non pas le gain personnel. Tous les pratiquants de Falun Gong en Chine, qui s'efforcent de parler de la véritable situation à propos du Falun Gong, risquent à tout moment de se faire arrêter. Ils font cela pour rétablir la réputation du Falun Gong. Ils ne veulent pas que les gens soient trompés par leur propre gouvernement.
Mme Quan veut que l'ONU, le gouvernement coréen et les organisations des droits de l'homme prêtent leur aide pour la libération de son fils.
Date de l'article original : 4/9/2007
Traduit de l'anglais de http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/9/4/89234.html
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