Fan Mingsheng de la province du Helongjiang a été délibérément rendu infirme par la police

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Mon nom est Fan Mingsheng. Je suis un fermier de la ville du Heitai, comté du Mishan, province du Helongjiang. Le 11 août 2006, alors que je conduisais ma moto avec mon ami, sur le chemin vers ma maison, nous avons été pourchassés par la police de la ville d'Errenban. Ils ont suspecté que nous avions distribué des documents de clarification de la vérité. A notre surprise, ils ont commencé à nous heurter de leur plein gré, avec leur jeep. Au quatrième coup, nous avons été projetés dans le fond d’un fossé profond, sur le bord de la route, avec la moto. Le bras droit de mon ami était cassé et son pouce droit arraché. Mon omoplate droite et ma cheville droite étaient cassées. Plus tard, les rayons X ont montré que j’avais six côtes et quatre vertèbres de cassées. Ma poitrine et le bas de mon dos avaient été sérieusement blessés. J'ai appelé ma famille pour leur dire que nous avions été attaqués par la police, mais quand l'officier de police Li Guochen a vu ce que je faisais, il m’a insulté et a confisqué mon téléphone portable. Plus tard, plusieurs policiers sont venu. Ils ont mis quelques dépliants sous ma moto pour fabriquer une scène et ils ont pris des photos.

Le lendemain quand ma famille et moi-même sommes retournés sur les lieux, tout était déplacé et ma moto avait disparu. Le directeur du commissariat de police de la ville d'Errenban a nié le fait que la police nous ait attaqués. Il insistait pour dire que nous étions tombés dans le fossé et que la police nous avait sauvés. Il a dit que Gao Shitong et Gao Pengfei du groupe de la sécurité nationale du comté de Mishan étaient responsable du cas. Le même matin, plusieurs officiers de police sont allés à l'hôpital pour faire une soi disant recherche. Quand ils ont vu mon diagnostic et celui de mon ami, ils sont immédiatement disparu. Seul Gao Shitong est resté dans ma chambre d’hôpital pour m'interroger. Mais il n'a pas noté les détails sur la façon dont la police nous avait heurtés. Il a dit : « Ce n’est pas logique. Je note seulement ce qui nous est utile ! » Quand ma famille est allée à la section de la sécurité politique pour reprendre mon téléphone portable et ma moto, ils ont répondu : « Oubliez ça ! C’est un pratiquant de Falun Gong. Aucune cour ne prendra sa cause. »

Dans le certificat qu’ils m'ont donné, il est dit que nous avions distribué des milliers de dépliants, que nous étions au cœur des pratiquants du Falun Gong et que c'était un cas majeur.

J'ai été condamné à deux ans de travaux forcés, mais je n'ai jamais su pour quel crime. Quand je suis retourné à la maison, j'ai appris qu'ils avaient utilisé l’accusation d’avoir : « perturbé l'ordre social. » Ils ont également déclaré avoir trouvé deux dizaines de dépliants du Falun Gong et des livres dans ma maison, mais je ne les avais jamais eus. Je vis seulement une vie normale et je lis le livre et fais les exercices pendant mon temps libre. Comment puis-je perturber l'ordre social ?

Je suis déterminé à mettre « Vérité, Compassion, Tolérance » en pratique, ainsi deux ans plus tard la persécution a frappé de nouveau. L'article 35 de notre Constitution garantit que les « citoyens de la République populaire de la Chine jouissent de la liberté de la parole, de la presse, de rassemblement, de l’association, de défilé, de la démonstration, de la croyance religieuse... » et ainsi de suite.

Sur le chemin vers l'hôpital, un policier du commissariat de police de la ville d'Errenban a dit : « Pourquoi ne les avons-nous pas heurtés jusqu'à ce qu'ils en meurent ? » Après l'accident, ils ont fabriqué beaucoup de fausses preuves, ainsi ils n'ont besoin d'assumer aucune responsabilité. Quand j'ai récupéré un peu, pour m'empêcher d'en appeler et de révéler leurs actes meurtriers, ils ont essayé de m'arrêter secrètement. Mon ami a été dupé, en allant au centre de détention de la section de sécurité politique. Actuellement, on ne sait plus où il se trouve. J'ai appris que la personne qui leur avait donné l'ordre de nous heurter, était Feng Xiaodong, le directeur du département de police du comté de Mishan.

Li Gang, le chef du groupe de sécurité nationale, a voulu m'arrêter illégalement, ainsi il m'a demandé de venir au département de police pour reprendre ma moto. Comme je n'ai pas mordu à l’appât, ils ont envoyé des officiers de police à ma maison avec l'excuse de vérifier l'enregistrement de ma famille. Ils ont également menacé mon père. Ils lui ont dit qu'il devait leur dire où je me trouvais sinon ils diraient à l'employeur de mon père d'arrêter de lui verser son salaire.

J'ai une sœur à l'université, une épouse avec qui je suis mariée depuis deux ans et une fille. Je ne vois pas comment, maintenant que je suis presque handicapé, je vais pouvoir subvenir à leurs besoins. Avec mon corps blessé et une croyance déterminée, je vais faire appel de niveau en niveau, du gouvernement municipal au gouvernement provincial, au gouvernement central, jusqu'à ce que tout le monde se rende compte de la façon dont ma famille et moi avons été persécutés.

8 août 2007

Traduit de l’anglais au Canada le 20 août 2007

GLOSSAIRE

Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/8/18/88692.html

Version chinoise disponible à :
http://minghui.org/mh/articles/2007/8/9/160473.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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