Le 25 juillet 2007
Tout au long de son existence, le Parti communiste chinois (PCC) a considéré les individus ayant d’autres idéologies ou croyances comme les « ennemis publics de la Chine », Bouddhistes, Tibétains, Chrétiens fidèles à l’église Catholique Romaine, démocrates, et les derniers mais non les moindres les pratiquants de la pratique de méditation Falun Gong. Une guerre était inévitablement déclarée pour les combattre. Depuis 1999, une centaine de millions de pratiquants de Falun Gong qui méditent et vivent selon les principes de Vérité, Compassion et Tolérance, ont été attaqués comme « ennemi public numéro un de la Chine. » environ deux tiers des personnes torturées en Chine sont des pratiquants de Falun Gong selon Manfred Novak, un Rapporteur spécial des Nations Unies sur la Torture.
Marianne Klotzbach médite sur Pariser Platz, à la Porte de Brandebourg, le jour marquant l'anniversaire du début de la persécution du Falun Gong. (Photo: Jason Wang/German Epoch Times) |
"Les résidents du quartier me connaissent bien à présent. Ils me saluent dès qu’ils me voient. J’ai donné à la plupart d’entre eux l’information à propos de la persécution et ils comprennent très bien ce qui se passe en Chine ; » confie Marianne Klozbach. Chaque conversation individuelle sur ce pont la rapproche un peu plus de son but. Elle veut que chacun apprenne ce qui se passe dans les camps de travail et les cliniques psychiatriques en Chine, y compris la torture inhumaine, le lavage de cerveau, les injections avec des drogues psychiatriques, et la collecte inhumaine d’organes sur des personnes vivantes.
"L’ennemi public numéro un de la Chine"
Entre 1992 et 1999, le Falun Gong a reçu le soutien public du régime du PCC pour ses effets remarquables sur la santé des citoyens chinois. Pourtant, le 20 juillet 1999, la pratique de méditation a été interdite par ce même régime. Depuis ce jour, il est devenu illégal et même dangereux de pratiquer le Falun Gong en Chine, et quiconque l’ose peut être confronté aux camps de travaux forcés et à la torture.
Un journal chinois d’outremer a expliqué ainsi la situation : « Les habitants de Pékin sont vraiment spéciaux. Ils sont par nature pleins d’humour et courageux. Ils parlent même de dieu et du monde et n’hésitent pas à aborder des sujets impopulaires, comme critiquer l’ancien président Jiang Zemin. La seule chose qu’on ne les verra pas faire c’est d’aller Place Tiananmen et d’annoncer qu’ils pratiquent le Falun Gong. Il y a seulement trois mots que les pékinois n’osent pas mentionner : « Falun Dafa Hao ! » (Falun Dafa (ou Falun Gong) est bon !). Ils n’osent pas non plus parler publiquement des valeurs d’authenticité, compassion et tolérance, les principes de la pratique de méditation Falun Gong, depuis que le régime l’a interdite.
Depuis 1999, le Falun Gong est devenu l’ « ennemi public numéro un de la Chine », même avant Taiwan, ceci sur la base de l’opinion prévalente en Chine et en dehors des démocrates chinois et des principales organisations de droits de l’homme telles Amnesty, la Société Internationale pour les Droits de l’Homme et des experts de la Chine Manfred Novak, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la Torture a confirmé dans son rapport qu’environ deux tiers des personnes torturées en Chine sont des pratiquants de Falun Gong. L’organisation de droits de l’homme CIPFG (Coalition d’Investigation sur la persécution du Falun Gong) a documenté au moins 3.061 morts suite à la torture depuis 1999. Un nombre encore plus grand de gens, jeunes en particulier, ont été assassinés pour leurs organes pour remplir les poches de gens cupides.
Un rapport d’enquête par David Kilgour (ancien membre du Parlement canadien et ancien Secrétaire d’État du Gouvernement du Canada pour la région Asie Pacifique, ainsi qu’ancien Procureur de la Couronne) et l’avocat canadien David Matas (avocat des droits de l’homme, de l’immigration et des réfugiés dans sa pratique privée à Winnipeg) suggèrent qu’il y a approximativement 41.500 pratiquants qui ont été assassinés pour leurs organes.
L’effet du Falun Gong sur la Chine est manifeste
Le Relais de la flamme des droits de l’homme avant les Jeux Olympiques 2008
Martin Duffner, un ingénieur en informatique aime à parler avec les passants du « Relais de la flamme des droits de l’homme. » L’idée est née dans le cerveau de la CIPFG et a vu le jour comme une alternative à la Flamme Olympique dans l’espoir d’attirer l’attention du public sur la terrifiante situation des droits de l’homme en Chine.
Le 8 juin 2007, la CIPFG a envoyé une lettre publique aux dirigeants chinois Hu Jintao et Wen Jiabao, demandant que toute répression des pratiquants de Falun Gong, ainsi que la récolte d’organes prennent immédiatement fin. Le 8 août 2007, était la date butoir de cette demande. Si rien ne se passait, la CIPFG s’unirait à tous les individus et organisations justes dans le monde pour boycotter les jeux Olympiques 2008 à Pékin. » Ce sont les mots exacts figurant sur le bulletin d’information distribué par Duffner à l’événement.
La lettre stipule aussi que les Jeux Olympiques 2008 ne peuvent pas avoir lieu en Chine tant que les cruautés susmentionnées continuent, elles vont contre l’esprit de la Charte Olympique, en particulier l’établissement d’une société pacifique qui respecte la dignité humaine, et tourneraient en dérision la Charte Olympique
Espérer la fin
L’actrice Ruth Spichtif a conseillé : « Vous devriez mettre davantage d’emphase sur les trois principes du Falun Gong : « Authenticité, Compassion et Tolérance, » et qu’on peut vivre une vie meilleure quand on adhère à ces principes. Le stress et l’afflux d’information empêcheront les gens de comprendre leurs propres besoins et nature et par conséquent empêcheront le courage, la responsabilité, et la capacité d’avoir sa propre opinion libre de l’interférence de la foule et des médias. Ceux qui ont peur seront manipulés et deviendront paralysés. La méditation rend une personne plus forte. Il y a toujours une sorte de peur qui empêche l’individu de faire le bien et de faire ce qui vient du cœur. »
Regardant quelques pratiquants de Falun Gong s’exercer à leurs exercices de qigong au son de la musique, Spichtig a dit « ils rayonnent d’énergie. »
"Lorsque j’entre en méditation sans aucune pensée, je peux sentir mes origines,” a dit la jeune pratiquante chinoise de Falun Gong, Yawan Zhen, qui vit à Berlin. Le facteur le plus important de la pratique est de vivre selon les principes Vérité, Compassion et Tolérance. La moralité élevée montrée par les pratiquants est la raison pour laquelle le régime communiste n’a pas pu éradiquer le Falun Gong. « Le Falun Gong est le plus grand défi pour le PCC, » dit Zhen.
Si la pression internationale devait faire perdre au PCC le droit d’accueillir les Jeux Olympiques, la chance de voir la fin de la persécution serait grande.
Le relai alternatif de la flamme des droits de l’homme de la CIPFG a une signification spéciale pour Zhen : “Tout le monde peut soutenir cela. C’est un défi à la conscience de ceux qui vivent en occident ! »
Publié originellement en allemand : http://de.clearharmony.net/articles/200707/38784.html
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