Critiquer avec gentillesse

Ma mère est une personne très sage.

Elle a lu Le Livre je crois cinq fois, mais elle n’est pas pratiquante.

Cependant elle m’a pointé quelque chose.

Elle a dit : "Pourquoi est-ce que les pratiquants, lorsqu’ils vous indiquent vos attachements, disent quelque chose comme, « quelque chose que tu as » ou 'quelque chose que tu es ' au lieu de ‘quelque chose que tu fais’ ?"

Je lui ai demandé d’expliquer un peu plus.

Elle a dit "Eh bien tu ne dis pas à un enfant qui a renversé son lait, qu’il est une mauvaise personne. Tu lui dis qu’il a renversé son lait et donc qu’il doit le nettoyer ou sinon c’est toi qui devra le faire. C’est juste quelque chose qu’il a fait, ce n’est pas quelque chose qu’il est. Alors pourquoi est-ce que les pratiquants se traitent continuellement l’un l’autre comme s’ils étaient bons ou mauvais en fonction de quels sont leurs attachements « perçus)? "

Elle comprend le principe de "critiquer les autres" avec gentillesse.

Maître dit :

"Pendant le processus de transformation du karma, pour avoir une bonne maîtrise de soi, pour ne pas envenimer la situation comme des gens ordinaires, on doit toujours garder un cœur de compassion, un état d’esprit serein et paisible." ('Zhuan Falun')

Les pratiquants doivent considérer comment ils se traitent mutuellement. Les attachements d'une personne n'ont rien à voir avec son être véritable. Cela vient simplement des notions humaines et du karma. Puisque les pratiquants se débarrassent de ces choses en cultivant, alors la tolérance d'une mère doit aussi être pratiquée envers nos frère et soeurs.

Maître enseigne :

"Quelqu'un qui pratique le qigong doivent prendre la vertu au sérieux, faire de bonnes choses pour les autres, et être bon - il devrait se discipliner lui même de cette façon dans chaque action et dans chaque circonstance." ('Zhuan Falun' [Traduit de l'anglais])

J'ai réalisé de ce bref échange avec ma mère que c'est quelque chose que je n'avais pas bien fait.