L’intense souffrance des pratiquants de Dafa qui sont entre les mains des gardiens et criminels du camp de travaux forcés de Tumuji

Les gardiens du camp de travaux forcés de Tumuji en Mongolie Interieure ont incité les détenus et utilisé de nombreux moyens pour torturer les pratiquants de Dafa. Voici quelques exposés détaillés :

1. Attachés avec des cordes
Les mains du pratiquant lui sont attachées derrière le dos avec une cordelette, et ensuite une corde lui est enroulée autour des bras et des épaules et serrée au point que la corde lui rentre dans les chairs. Ils desserrent la corde quelques heures plus tard. Deux personnes tiennent les bras du pratiquant, lui déploient les bras de chaque côté, et attachent ensuite le pratiquant une fois de plus. Quelques pratiquants de Dafa ont été attachés comme cela cinq fois consécutives. Même après plusieurs mois écoulés, les marques sur leurs épaules sont toujours clairement visibles. De nombreux pratiquants ont extrêmement souffert de tels actes de torture.

2. Les “Baojia”
Les “Baojia” sont des criminels triés sur le volet choisis pour persécuter les pratiquants vingt-quatre heures sur vingt-quatre. L’intention est de surveiller et de contrôler les pratiquants de Dafa, et d’assister les gardiens en faisant un lavage de cerveau intensif aux pratiquants de Dafa. Les gardiens exercent souvent une pression sur les criminels et les attirent avec différents avantages, les forçant à utiliser toutes sortes de moyens cruels pour torturer les pratiquants de Dafa.
Le 3 octobre 2001, comme châtiment pour avoir seulement pratiqué les exercices, le pratiquant de Dafa Wang Zhichen a été brutalement battu par deux “Baojia”. Par la suite, les gardiens l’ont suspendu dans un entrepôt et lui ont enfoncé de force un bout de semelle sale dans la bouche. Le 1er novembre, le dirigeant de l’équipe a fait venir Wang Zhichen dans son bureau. Il a menotté les mains de Wang à un lit et l’a brutalement battu avec une matraque électrique. De plus, il a enlevé le pantalon et les sous-vêtements de Wang et l’a battu avec une ceinture de cuir. Il a volontairement frappé Wang à la tête pendant de longs moments. Les coups répétés lui ont laissé des blessures sur tout le corps. Il a ensuite fait entrer plusieurs criminels et leur a ordonné de jeter Wang sur le sol froid d’une petite cellule. Cette nuit-là, Wang Zhichen est tombé inconscient. Le matin suivant lorsqu’ils l’ont trouvé, il avait vomi beaucoup de bile. Après qu’un gardien a demandé à un « Baojia » de nettoyer la bile, un gardien a ordonné aux « Baojia » de continuer de torturer Wang Zhichen. Ils lui ont donné des coups avec des chaussures de cuir, l’ont frappé avec des planches de bois, lui ont mis une cigarette dans le nez, lui ont placé un grand seau en plastique sur la tête, et lui ont fait goutter de l’eau salée sur les poignets et tournaient les menottes très serrées pour que ses poignets qui saignaient soient encore plus douloureux. Ses poignets enflaient. Il n’a pas eu le droit d’aller aux toilettes, et Wang Zhichen a donc dû se soulager dans son pantalon.
A cause de la torture intense, Wang Zhichen n’était pas dans une bonne condition mentale, et tout son corps le faisait souffrir. Il est tombé inconscient plusieurs fois. Cependant, les gardiens n’ont toujours pas cessé la torture, et ont continué pendant plusieurs mois.
Tous les pratiquants de Dafa détenus illégalement ont entamé une grève de la faim en signe de protestation. Finalement, les « Baojia » qui s’étaient engagés à le frapper n’ont vu leur peine augmenter que de quatre mois seulement. Le gardien qui a participé à le frapper a été protégé jusqu’à maintenant, et n’a pas été réprimé.
Le 2 novembre 2001, seulement pour avoir pratiqué les exercices, le pratiquant de Dafa Liu Guixiang a été suspendu dans un entrepôt par des gardiens. Ses pieds touchaient à peine le sol. Il transpirait abondamment. Le gardien a demandé à un « Baojia » de frapper Liu Guixiang et de lui donner des coups de pied. Liu Guixiang a été laissé inconscient plusieurs fois. Le « Baojia » a utilisé des matraques et des planches de bois pour le battre. Afin de l’empêcher de crier, ils lui ont enfoncé un morceau de tissu dans la bouche. Lorsque Liu Guixiang a signalé les coups au gardiens, ils l’ont ignoré. C’est parce qu’il n’est pas allé aux toilettes avec le groupe et qu’il n’a pas répondu au dénombrement des personnes présentes le soir du 16 mai 2002, que le pratiquant Wang Zhanxiang a été forcé de rester toute la journée du 17 mai 2002 sous le soleil brûlant. Les gardiens l’ont aussi attaché avec une corde, lui ont déployé les bras et l’ont brutalement battu. A ce jour, il est incapable de prendre soin de lui-même.
Le 15 juillet 2002, le pratiquant de Dafa Wang Jianhua a demandé à un gardien d’arracher une banderole qui montrait des informations calomnieuses contre Dafa. Le gardien l’a ignoré. Après qu’il ait lui-même arraché la banderole, Wang Jianha a été brutalement battu par le gardien.

3. Interdits de communiquer avec le monde extérieur
Les gardiens ayant peur que les pratiquants de Dafa intentent des actions, ont fait disparaître tous les écrits. Les pratiquants de Dafa n’ont pas seulement été privés de leur droit d’appel, mais aussi du droit de communiquer avec leurs familles. Les gardiens n’ont pas autorisé les pratiquants de Dafa à appeler à leur domicile non plus. Lorsque leurs familles appelaient, les gardiens ne les autorisaient pas à répondre aux appels. Lorsque leurs familles venaient leur rendre visite, les gardiens les renvoyaient et gardaient souvent la nourriture et l’argent que les membres de leurs familles leur avaient amené.
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4. Saisie des biens des pratiquants de Dafa
En février 2002, plusieurs pratiquants de Dafa de la troisième équipe ont entamé une grève de la faim de plusieurs jours pour protester contre la persécution exercée par les gardiens. Le soir du 8 février, le pratiquant de Dafa Wang Zhichen de la quatrième équipe a utilisé l’argent qu’il avait rassemblé et économisé pour acheter un peu de sucre et sept sacs de lait en poudre. Il a demandé au chef d‘équipe de le donner aux pratiquants de Dafa de la troisième équipe. Le chef d’équipe Chen Qiang a donné son accord et a demandé à quelques détenus de livrer ces articles. Cependant, les pratiquants de Dafa de la troisième équipe ont dit qu’ils n’ont jamais reçu le sucre. Plus tard, les pratiquants de Dafa ont essayé de connaître le fond de l’histoire, mais les responsables du camp les ont renvoyés. Les pratiquants de Dafa ont entamé une grève de la faim en signe de protestation et ont écrit une lettre d’appel. Le camp de travaux forcés a cherché cette lettre d’appel et a ordonné aux détenus de la trouver. Le 13 mai, quelques personnes, sous l’ordre du procurateur, sont venues pour résoudre ces problèmes, demandant aux gardiens et aux détenus du camp de travaux forcés d’arrêter d’injurier et de battre les pratiquants de Dafa, et de leur rendre l’argent pour le lait en poudre. Les responsables du camp de travaux forcés ont refusé de s’exécuter, et n’ont toujours pas rendu l’argent à ce jour. Ils ont même renversé la situation et accusé les pratiquants de Dafa d’avoir « causé des troubles ».

5. Intensifier la persécution sous prétexte “examen »
Essayant d’atteindre le niveau d’un camp de travaux forcés de région autonome, le 3 juillet 2002, le camp de travaux forcés de Tumuji a fait passer un soit-disant examen à tous les détenus, qui comportait des questions calomniant le Falun Gong. Ils ont établi des bases telles que : mal répondre à des questions ajoutera 3 mois supplémentaires ; ne pas participer à l’examen ajoutera deux mois supplémentaires ; un total inférieur à 60 ajoutera un mois supplémentaire. Ceci n’est qu’un moyen de plus pour persécuter les pratiquants de Dafa.

6. Pas assez de nourriture
Pour les pratiquants de Dafa qui étaient fermes dans leurs croyances, le camp de travaux forcés ne leur donnait que de petites quantités de nourriture. Les pratiquants de Dafa ont essayé plusieurs fois de signaler leur situation mais en ont été empêchés..