Le suicide d’un médecin de la transplantation est un autre élément de preuve pointant le crime des prélèvements d’organes à vif

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Selon un reportage du journal China Express, l’après midi du 24 mai 2007, le Docteur Li Baochun, qui souffrait de dépression, a sauté du douzième étage du Bâtiment de Hôpital N°2 de l’Université médicale miliaire de Shanghai. Selon le reportage, avant son suicide, Dr Li avait visité l’étage où on recevait des reins pour la transplantation

Le reportage disait que Li Baochun, 44 ans, était un célèbre médecin des reins. Il était membre de l’Association de transplantation de rein chinoise, ainsi que président du Service rénal à l’Hôpital, et Professeur et conseiller Ph.D. L’article mentionnait spécialement les nombreuses récompenses que le Dr Li Baochun avait reçues.

Dépression – Commune à ceux qui prélèvent des organes et aux médecins spécialistes des greffes

Il y a des similarités surprenantes entre la vie de l’expert en transplantation de rein, Li Boachung et ce qu’”Annie” (pseudonyme), un témoin, a révélé à propos du prélèvement d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants dans le Camp de concentration de Sujiatun. Le témoignage d’Annie a pour la première fois exposé les crimes de prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants par le Parti communiste chinois (PCC)

Les enquêteurs canadiens M. David Matas et M. David Kilgour ont été très prudents en mentionnant les déclarations d’Annie dans leur rapport d’enquête sur les prélèvements d’organes de pratiquants de Falun Gong. Dans la dernière mise à jour de leur rapport, Matas et Kilgour déclarent : " Pour la première version de notre rapport publié le 7 juillet 2006 nous avions évité la controverse soulevée à propos de la crédibilité de son témoignage. Nous avons interviewé Annie même pour notre premier rapport. Toutefois, les détails qu’elle a fournis nous posaient un problème parce qu’elle mentionnait un grand nombre d’informations qu’il était impossible de corroborer de façon indépendante. Nous étions réticents à baser nos découvertes sur une seule source d’information. Donc, à la fin, nous ne nous sommes référés à ce qu’Annie nous avait dit que lorsque cela corroborait et était en accord avec d’autres preuves, plutôt que comme seule source d’information. " Les deux enquêteurs ont aussi déclaré dans le second rapport : " Nous acceptons que ce qu’Annie dit que son mari lui a raconté ne lui a pas seulement été dit mais est aussi crédible. " (PRELEVEMENTS MEURTRIERS. Rapport révisé sur les Allégations de Prélèvement d’organes de pratiquants de Falun Gong en Chine par David Matas, Esq. And Hon David Kilgour, Esq.31 janvier 2007)

Les détails de la vie du Dr Li Baochun et sa mort correspondaient en deux points aux déclarations d’Annie. Cette correspondance aide à prouver la validité du récit d’Annie. Le mari d’Annie était un chirurgien à l’Hôpital de médecine chinoise, l’Hôpital pour Thrombose de médecine intégrée chinoise et occidentale (en bref Hôpital des Thromboses) de Sujiatun à Shenyang dans la province du Liaoning. Il a personnellement participé au prélèvement de cornées de pratiquants de Falun Gong pendant une durée de deux ans. Il lui est arrivé de prélever plusieurs cornées par jour.

Annie a remarqué que son ex-mari a manifesté un comportement perturbé et confus depuis 2003. Lorsqu'il regardait la télévision il tenait un coussin et ne le remarquait pas si elle éteignait la TV. Il avait de fréquents cauchemars et transpirait tant que la marque d'une silhouette humaine se voyait sur le drap de lit. Même après qu'il ait cessé de participer aux crimes de prélèvement d'organes, son état mental était anormal du fait d'une conscience coupable. Annie a expliqué qu'il était nerveux en conduisant et incapable de mener une vie normale.

Annie a dit qu'une collègue de son mari, lui aussi medécin dans la transplantation, était aussi atteint de dépression. La fille du directeur de l'hôpital a essayé de se suicider en sautant du haut du bâtiment, mais elle a survécu. Les médecins qui savaient la vérité à propos de cet incident ont refusé de dire quoi que ce soit à propos du suicide de cette femme.

Les symptomes du Dr. Li Baochun étaient très similaires. Lui aussi a souffert une grave dépression avant de se suicider. Il a été hospitalisé et n' a pas pu dormir pendant des mois avant sa mort. Même des somnifères ne pouvaient pas l'aider .

Des médecins de la transplantation d'organes envoyés en première ligne du SRAS

Selon des rapports, le 5 mai 2003, au pire de l'épidémie de SRAS, Dr Li Baochun, avec soixante deux employés des soins de santé, ont été "envoyés " à l'Hôpital Xiaotangshan à Pékin, où les patients du SRAS étaient concentrés. Il y a eu une gigantesque cérémonie tenue sur la place en face du Second Hôpital médical de l'Armée pour ces "courageuses personnes," parmi lesquelles le Dr Li Baochun était chef d'équipe adjoint de l'équipe de l'Université. Le Dr Li Baochun était la personne responsable du groupe de l'Hôpital Changhai (dépendant de l'Université) et le chef de la section de 18 patients à l'Hôpital Xiaotangshan.

Annie a dit aussi que son ex-mari avait été envoyé à Pékin en mai 2003 pour traiter les victimes du SRAS. Elle a rappelé que de nombreux médecins des greffes étaient rassemblés à Pékin. Employer des médecins de la transplantation pour traiter les victimes du SRAS au lieu des médecins spécialisés dans les maladies respiratoires est plutôt inhabituel. Annie et sa famille ont réalisé que le gouvernement essayait de faire taire ces médecins, en les exposant au virus mortel du SRAS.

Non seulement ces médecins ont été envoyés en première ligne de l'épidémie de SRAS, mais ils ont aussi été placés sous surveillance et certains ont été assassinés. Lorsque la conscience de l'ex-mari de Annie s'est réveillée et qu'il a décidé de ne plus participer aux meurtres, il a été immédiatement suivi et menacé. Annie a encore une cicatrice du jour où elle a protégé son mari d'une tentative d'assassinat raté. Elle a dit que de nombreux docteurs qui ont participé au prélèvement d'organes dans l'Hôpital des Thromboses avaient disparus depuis où qu'ils avaient changé de noms et que leurs dossiers personnels (1) avaient disparus. La situation de ces médecins demeure inconnue.

Les Jeux Olympiques approchent, et le Parti communiste chinois continue à nier les crimes de prélèvement d'organes. Le suicide de médecin de transplantation Dr Li Baochun a naturellement amené les gens à examiner et évaluer sa mort. La mort tragique du Dr Li est un autre élément de preuve accablant qui aide à révéler le crime de prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong.

Note :

(1) Les chinois ont un "dossier personnel," datant du lyçée, archivé au Service du personnel .

Version Chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2007/5/28/155750.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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