Le 1er avril 2007, Zhang Jiyan, l'épouse d'un diplomate chinois de l'ambassade de Chine au Canada, a dit à des journalistes à Ottawa qu'elle a des preuves que Huang Huikang, conseiller du ministre et consul général, est l’une des personnes responsables de la persécution du Falun Gong au Canada. Mme Zhang a précisé que Huang Huikang a menti aux journalistes occidentaux. Elle a également expliqué les raisons pour lesquelles elle a quitté l'ambassade chinoise et comment elle a été surveillée par les fonctionnaires chinois de l'ambassade.
Mme Zhang a annoncé qu’elle démissionnait du PCC lors du rassemblement sur la Colline parlementaire à Ottawa |
Mme Zhang est l'épouse d'un diplomate de l'ambassade chinoise. Le 30 mars, elle a annoncé son retrait du parti communiste chinois à un rassemblement devant la colline du Parlement à Ottawa.
Mme Zhang a la preuve que Huang Huikang persécute le Falun Gong
Mme Zhang Jiyan a révélé qu'il y a « un bureau de recherches politiques » se composant de dix membres du personnel à l'ambassade chinoise. Le rôle de ce bureau est de s’occuper des militants des mouvements démocratiques, du Falun Gong, des organismes pour le Tibet libre et des militants du mouvement pour un Taiwan indépendant. Le bureau se concentre sur la persécution du Falun Gong. Huang Huikang, conseiller du ministre et consul général, persécute le Falun Gong d'une part, et nie la persécution aux médias canadiens d'autre part.
Mme Zhang a dit : « J'ai la preuve que Huang Huikang est directement responsable et impliqué dans la persécution du Falun Gong. » Mme Zhang a dit que ce que Huang Huikang a dit aux journalistes occidentaux sont des mensonges.
Huang Huikang, conseiller du ministre et consul général, est en charge de la persécution du Falun Gong |
Selon un rapport du Globe and Mail le 31 mars, Huang Huikang a nié qu'il y a un tel bureau à l'ambassade chinoise. Mme Zhang Jiyan a dit aux journalistes que le chef de ce bureau était Sun Lushan, puis Chen Wangxia, et maintenant Zhang Weidong. Huang Huikang est un haut fonctionnaire de l'ambassade de Chine et est responsable de ce bureau. Huang donne les ordres pour inciter les Chinois de l'étranger à persécuter le Falun Gong au Canada.
« J'ai quitté le PCC, mais je n'ai pas renoncé à ma citoyenneté chinoise. »
La presse canadienne a de façon erronée rapporté que Mme Zhang Jiyan a renoncé à sa citoyenneté chinoise et quelques médias et sites Web chinois ont cité ces rapports. Mme Zhang a précisé que quelques médias occidentaux et chinois considèrent de façon erronée le PCC comme étant la Chine.
Elle a dit : « J'ai annoncé ma démission du parti communiste chinois au rassemblement le 31 mars, mais je n'ai pas renoncé à ma citoyenneté chinoise. J'aime mon pays et je retournerai en Chine dès que la persécution du Falun Gong finira. »
Mme Zhang a assisté à la conférence de Maitre Li Hongzhi à l’ambassade chinoise en France.
En 1995, Maitre Li Hongzhi , le fondateur du Falun Gong, a été invité par l'ambassade de Chine en France pour donner une conférence. Mme Zhang Jiyan et son mari étaient alors à l'ambassade chinoise en France. Presque tous les employés et les membres de leurs familles ont assisté à la conférence. Mme Zhang a alors commencé à pratiquer le Falun Gong. Mme Zhang a dit aux journalistes que la conférence avait été enregistrée sur vidéo.
En 1998, Mme Zhang et son mari sont retournés en Chine. Après que le PCC ait lancé la persécution du Falun Gong, Mme Zhang est allée faire appel pour le Falun Gong avec d'autres pratiquants. Elle a été arrêtée. Elle a refusé de coopérer avec les policiers et a refusé de dire son nom. Plus tard, elle a été libérée.
En avril 2003, Mme Zhang est venue au Canada avec son mari en tant que membre de la famille d'un diplomate chinois. Le 1er juillet 2003, elle a vu des pratiquants de Falun Gong devant la colline du Parlement à Ottawa et les a contactés.
Diane Shi, une pratiquante de Falun Gong à Ottawa, a dit qu'elle a rencontré Mme Zhang Jiyan en juillet 2003 et est restée en contact avec elle. Mme Shi a dit que Mme Zhang avait acheté des livres de Falun Gong à d'autres pratiquants et avait demandé des documents de clarification de la vérité du Falun Gong.
Mme Zhang a dit : « Je n'ai jamais regretté de pratiquer le Falun Gong. Je sais ce que j'ai fait ces dernières années. Je suis une pratiquante de Falun Gong. Je ne regrette pas de quitter l'ambassade de Chine. »
« Nous devons brancher le ventilateur quand nous parlons. »
Mme Zhang a parfois donné le journal Epoch Times aux fonctionnaires de l'ambassade chinoise et leur a clarifié la vérité au sujet du Falun Gong. Elle a dit : « Il y a beaucoup de bonnes personnes à l’ambassade. Ils m’écoutent mais ils n'osent pas faire de commentaires. Ils n'ont pas cette liberté. »
Mme Zhang a dit : « On ne sait jamais où ils installent les dispositifs d'écoute. Quand je parlais à mon mari à la maison, nous devions brancher le ventilateur et augmenter le son de la télévision. Ce genre de vie est très déprimant. »
Mme Zhang a dit aux journalistes qu'il y a beaucoup de caméras autour de leur maison, elle en a vu au moins six.
L’ambassade de Chine espionnait Mme Zhang et son mari
Après que Mme Zhang ait clarifié la vérité aux gens qui l'entouraient, l'ambassade chinoise a commencé à lui prêter attention et à l'observer. L'ambassade chinoise a intensifié sa surveillance avant l’'expiration du visa de son mari au mois d’avril 2007.
Mme Zhang a dit : « Après l'été 2006, ils m'ont surveillée de très près. Partout où j’allais, il y avait quelqu'un qui m’espionnait. Ils voulaient savoir où j’allais et ce que je mettais dans ma voiture. »
Un week-end en février 2007, elle et son mari sont allés faire des emplettes. Ils ont constaté que deux fonctionnaires « du bureau de recherches politiques » les espionnaient sur le parking. Mme Zhang et son mari sont allés dans un autre magasin et ils y ont vu un autre fonctionnaire du même bureau.
« Ils ont inspecté nos factures de téléphone et ont essayé de découvrir mes contact. Ils ont ouvert mon courrier et parfois mon courrier 'se perdait '. Ils ont même inspecté mon relevé de compte bancaire. »
« Pourquoi je quitte l'ambassade? »
L'ambassade chinoise a essayé de saisir le passeport de Mme Zhang. Elle a senti la pression et a finalement quitté l'ambassade le 5 mars.
« Si je retourne en Chine, je serai arrêtée et envoyée dans un centre de lavage de cerveau. Je ne pourrai pas vivre avec mon mari de toute façon. »Mme Zhang a dit : « La persécution du Falun Gong par le PCC inclus les membres des familles des pratiquants. Je ne me sentais pas en sécurité à l'ambassade. Je suis partie de l'ambassade pour que mon mari ne soit pas impliqué. »
Mme Zhang a dit : « Je dois tenir compte de ma propre sécurité depuis que le PCC prélève les organes des pratiquants de Falun Gong de leur vivant. »
« Huang Huikang a menti en disant que je voulais rester au Canada et que j’ai donc quitté l'ambassade. » Mme Zhang a dit « Pourquoi aurais-je attendue jusqu'ici, si je voulais juste rester dans un pays étranger ? J’aurais pu rester en France il y a plusieurs années. »
Mme Zhang a dit aux journalistes qu'elle a commencé à fréquenter son mari en 1984 et s'est mariée à Pékin en 1986. Ils ont une famille très heureuse. Il a été très difficile pour elle de prendre cette décision et de se séparer de son mari. Cela est dû à la persécution. Mme Zhang a dit qu'elle retournerait en Chine immédiatement si la persécution s'arrêtait.
Invitant les diplomates chinois à apprendre la vérité et arrêter la persécution
Mme Zhang espère que tous les diplomates chinois profiteront de vivre à l'étranger pour apprendre la vérité sur le Falun Gong et pour identifier la nature mauvaise du PCC. Elle les a invités à démissionner du PCC et de ses organismes affiliés pour obtenir un avenir merveilleux.
Traduit de l’anglais au Canada le 5 avril 2007
Version chinoise disponible à http://en.clearharmony.net/articles/200704/38828.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.