Lors d’un entretien du 11 janvier 2007 avec la BBC, le porte-parole du Ministère de la Santé chinois, Mao Qunan n’a fourni aucune preuve réfutant les accusations selon lesquelles le régime communiste chinois collecte des organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie, ni d’explications sur le fait que la Chine refuse de laisser un groupe indépendant d’enquêteurs étrangers entrer dans le pays. Au lieu de cela, il a calomnié Falun Gong et accusé les pratiquants de propager des rumeurs.
Qui raconte des mensonges?
Le même Mao Qunan a menti au monde auparavant, alors que les projecteurs étaient braquées sur lui. En répondant aux questions d’un journaliste le 10 avril 2006, il a nié le fait que gouvernement chinois prend sans scrupules des organes de prisonniers exécutés, et qu’il les utilisent pour des greffes, comme établi dans les reportages étrangers. Il a déclaré que la plupart des organes greffés en Chine proviennent de donations volontaires lorsque les citoyens Chinois décèdent.
Mais neuf mois plus tard, Mao Qunan a dit à la BBC lors d’un entretien spécial qu’il est difficile de motiver les Chinois à donner leurs organes à cause des croyances traditionnelles. Il a admis publiquement que la plupart des organes proviennent de prisonniers exécutés.
Mao Qunan doit mentir puisqu’il donne des réponses contradictoires. Nous ne devons pas oublier, cependant, que Mao Qunan n’est qu’un porte-parole du régime communiste. Le régime est un menteur et a toujours nié bruyamment sa pratique de prélever des organes sur les prisonniers exécutés ; aussi pourquoi donnerait il une réponse ‘’honnête’’ cette fois-ci ?
Il semble que le but du Parti soit de tromper le public et de détourner l’attention de sa collecte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie, et la crémation de leur corps, ‘’une forme de mal nouveau sur cette planète,’’ (comme déclaré dans le ‘’Rapport sur les allégations de collectes d’organes de pratiquants de Falun Gong en Chine’’) en admettant un crime moins épouvantable.
Le régime a pris une série d’actions pour dissimuler la vérité, après que ses prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong aient fait surface en mars 2006. Lorsque les témoins ont exposé l’existence du Camp de concentration de Sujiatun, où des collectes d’organes illicites se sont déroulées, le Parti est resté silencieux pendant trois semaines, puis a invité les fonctionnaires de l’ambassade des Etats-Unis à venir sur place, seulement après avoir complètement nettoyé l’endroit et détruit toute preuve. Ensuite, le Parti a supprimé et modifié de nombreux sites Internet faisant de la publicité pour des greffes d’organes ciblant les patients étrangers. Une nouvelle loi a pris effet le 1 juillet 2006, sur la vente des organes exigeant que les donneurs indiquent leur volonté par écrit. En dépit de la loi, il est connu qu’il y a un fossé béant en Chine entre la promulgation d’une loi et sa mise en application, et la loi elle-même ne dit rien sur la source des organes.
Dans le même temps, les média chinois ont commencé à parler de greffes d’organes effectuées pour des personnes peu fortunées et d’histoires à propos de donations d’organes, dans une tentative pour créer l’ illusion que la plupart des greffes d’organes en Chine proviennent de donations volontaires. Dans le même temps, de plus en plus de preuves ont fait surface, montrant que les pratiquants de Falun Gong sont en effet victimes de collectes d’organes de leur vivant.
L’Honorable David Kilgour, ancien secrétaire d’état pour la région Asie Pacifique, et l’avocat des droits de l’homme David Matas ont co-écrit un rapport d’enquête après avoir mené des entretiens avec des témoins et avoir collecté des preuves. Ils ont conclu dans ce rapport que le régime a pris des organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie. Le rapport a attiré l’attention du monde entier.
Un groupe d’enquête indépendant consistant en des personnes bien connues dans différents endroits du globe, a été formé. Le groupe a demandé la permission au régime communiste Chinois de mener des enquêtes sur place dans les camps de travail, les prisons et les camps de concentration chinois. Le régime a refusé d’émettre des visas pour les membres du groupe, tout en déclarant que beaucoup d’organes provenaient d’une source qu’il avait jusque là vigoureusement nié : ‘’ les prisonniers exécutés.’’ Le régime est allé jusqu’à accuser les victimes, les pratiquants de Falun Gong, de calomnie.
Une chose que le Parti a échoué à expliquer est l’approvisionnement abondant en organes en Chine. Le manque de donneurs d’organes est comme un goulot d’étranglement qui limite les greffes d’organes dans tous les autres pays, cependant, étrangement, il est l’aspect le plus ‘’avancé’’ des greffes d’organes en Chine. Le taux actuel de greffes d’organes en Chine n’aurait jamais pu être atteint même avec les organes de tous les prisonniers exécutés officiellement reconnus.
Selon un rapport du 1er janvier 2007 dans les Nouvelles du Soir de Jinling, un journal local de la ville de Nanjing, province de Jiangsu, une patiente est entrée à l’hôpital de Gulou dans la ville de Nanjing le 18 décembre 2006 , et a pu recevoir un foie et un rein le 30 décembre. Cet article chargé de beaucoup d’émotion indique que la patiente dépensait des milliers de yuans quotidiennement a cause de sa maladie, bien que sa famille ne soit pas riche. Le directeur de l’hôpital était confiant qu'il pourrait trouver les organes compatibles pour elle. Après moins de deux semaines, un foie et un rein compatible ont été trouvés. La confiance du directeur montre qu'il est accoutumé à la fourniture rapide d'organes. Dans d'autres pays, le temps d'attente de disponibilité d'organe est calculé en années, alors qu'en Chine on le calcule en jours. Le temps habituel d'attente en Chine est de deux semaines ou d'un mois tout au plus, comme cela a été énoncé sur des sites Web de beaucoup de centres chinois de greffe, qui plus tard ont été enlevés. Les pratiquants de Falun Gong en Chine ont également rassemblé un bon nombre d’éléments d’enquête qui révèlent le court temps d'attente et l'approvisionnement suffisant en organes dans beaucoup d'hôpitaux.
L'article dans les Nouvelles du Soir de Jinling, titre "Un homme accompagne son épouse lors de la greffe de foie et de rein" |
Derrière la source abondante d'organes se trouve une énorme banque d'organes vivants, car un nombre inconnu de pratiquants de Falun Gong ont été brutalement assassinés pour faire de l'argent pour le Parti
Le Parti fait un effort futile en admettant son utilisation des organes des prisonniers. Le régime a complètement diffamé le Falun Gong pendant sa guerre mondiale de propagande lancée le 20 juillet 1999, et il a traité les pratiquants de Falun Gong comme des ennemis de l'état. Comme la majorité des chinois ont évité les pratiquants de Falun Gong après avoir cru aux mensonges fabriqués par l’état, le régime était libre de faire ce qu’il voulait avec les pratiquants, sans outrage public. Il était donc beaucoup plus commode d'employer des pratiquants de Falun Gong comme source d'organes que des prisonniers, et cela a également servi l'objectif de Jiang Zemin de détruire le Falun Gong. C'est un crime avec un risque minimum qui permet un profit maximum, et c’est pourquoi la saisie d'organes de pratiquants de Falun Gong en vie à grande échelle, un mal inimaginable auquel rien ne peut se comparer, a eu lieu.
Mao Qunan a également indiqué pendant l'interview que la communauté internationale se serait rendue compte depuis longtemps du prélèvement massif d'organes si la pratique avait vraiment existé. C’est seulement à présent qu’il pense aux normes du monde libre. Le régime communiste, cependant, n'est pas un pays si transparent et libre. Il est difficile pour des étrangers de connaître la quantité des crimes qui continuent derrière"les portes closes" du régime communiste.
En bref, la persécution contre le Falun Gong est une réalité irréfutable, ainsi pourquoi devrions-nous assumer que le parti communiste s’arrête à quoi que ce soit pour réaliser son but, puisqu'il a toujours considéré avec dédain les principes universels des droits de l'homme et de la liberté avec dédain ?
Une liste de déclarations contradictoires des fonctionnaires communistes concernant le prélèvement d'organe
Entre le 7 et 9 novembre 2005, Huang Jiefu, Ministre adjoint de la santé de la Chine a admis pour la première fois lors d'une réunion de l’OMS tenue à Manille qu’à présent, la plupart des organes utilisés pour les greffes en Chine viennent de prisonniers condamnés à mort.
En mars 2006, Qin Gang, porte-parole pour le Ministère des affaires étrangères a dit, "C’est une invention de bout en bout, un mensonge, une calomnie pour dire que la Chine prend de force des organes de personnes condamnées à mort pour servir à la transplantation d'organes."
Le 10 avril 2006, Mao Qunan, porte-parole pour le Ministère de la santé, répondant aux questions d'un journaliste, a nié avoir dit que le gouvernement chinois prenait sans scrupule les organes des prisonniers exécutés et les employait pour des greffes comme indiqué dans les rapports étrangers. Il a déclaré que la plupart des organes de greffe en Chine viennent des donations volontaires quand les citoyens chinois décèdent.
Le 10 octobre 2006, Qin Gang, répondant au rapport du journaliste de la BBC Fu Dongfei (dans le rapport, un docteur interviewé disait : les "organes proviennent des prisonniers exécutés"), a dit, "quelques médias d'outre-mer, en rendant compte des greffes d'organe en Chine, fabriquent de" fausses informations, "" en attaquant le système légal de la Chine."
En novembre 2006, Huang Jiefu, Ministre adjoint de la santé en Chine, a de nouveau déclaré lors d’ une conférence dans la ville de Guangzhou que la majorité des organes des transplantations provenaient de condamnés à mort. Les médias officiels du régime communiste ont rapporté sa déclaration.
Le 11 janvier 2007, Mao Qunan, porte-parole pour le Ministère de la santé a dit lors d’ une interview spéciale avec la BBC que la plupart des transplantations d’organes en Chine viennent des prisonniers exécutés.
Date originale d'article : 25/1/2007
Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2007/1/19/147185.html
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