Six pratiquantes de Falun Gong à Singapour sont passées en jugement à 9h 30 le matin du 22 janvier 2007, à la Cour Subalterne de Singapour pour un événement survenu il y a plus de deux ans. Les pratiquantes impliquées avaient distribué une information sur la persécution du Falun Gong en Chine et soutenu la population chinoise démissionnant du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées le 23 novembre 2005, le long d’Orchard Road à Singapour. Elles ont été accusées par la police de Singapour de " rassemblement sans permis."
L’affaire concerne en fait la répression délibérée exercée par les autorités de Singapour sur les pratiquants de Falun Gong qui clarifient les faits à propos de la persécution du Falun Gong en Chine. Les autorités de Singapour font cela pour apaiser le PCC, et éveillent par conséquent l’intérêt de la communauté internationale. De nombreux pratiquants et sympathisants de différents pays et régions sont venus à la cour, espérant observer la marche du procès. Toutefois, en dépit des requêtes répétées des pratiquantes prévenues demandant une salle d’audience plus grande, le procès dans ce cas a été mené dans la salle N° 35, qui est la plus petite salle d’audience de la cour Subalterne, ne pouvant contenir que huit chaises.
Le président du tribunal a refusé d”amener davantage de chaises , comme cela avait été fait lors d’une séance précédente, et a refusé de déplacer le procès dans une autre salle d’ audience. En conséquence, aucun membre de famille, média ou sympathisants n’ont été autorisés à accéder à la salle d’audience, menant aux protestations des pratiquantes. Le juge a déclaré les pratiquantes coupables d’outrage à la cour et les a condamnées à deux jours de prison sans possibilité de liberté sous caution ni de visite. En un changement surprenant, les pratiquantes ont été relâchés après une nuit en prison. Le procès a repris le mercredi 24 janvier.
"Il est rare pour une Cour de Singapour de repousser les observations dans un procès ouvert "
Le cas du “rassemblement sans permis du 23 octobre” est un cas criminel impliquant six pratiquantes de Falun Gong. A 9h30 le 22 janvier après que les six pratiquantes prévenues soient entrées dans la salle d’audience, leurs membres de famille et les médias à l’extérieur, qui demandaient à observer la marche du procès n’ont pas été admis. La police a expliqué que la salle n’avait que huit chaises et que tous les sièges étaient occupés. Selon des observateurs réguliers des sessions de la cour, il est extrêmement rare qu’une cour de Singapour tienne un procès ouvert et repousse les observations des membres de famille et des médias.
Une quarantaine de minutes plus tard, la police a ordonné aux sympathisants à l’extérieur de la salle d’audience de reculer, déclarant que le président du tribunal avait décidé de détenir les six prévenues. Lorsque la police a escorté les six prévenues menottées hors de la salle, et lorsqu’il leur a été demandé pourquoi elles étaient emmenées, la police a répondu : « Elles n’ont pas coopéré. »
Un membre de famille d’une des prévenues, le Dr Wang Yuyi, a demandé à la rencontrer avant qu’elle ne soit emmenée, mais sa demande a été rejetée, comme l’avaient été ses demandes répétées d’observer le procès. Lorsqu’il a demandé une explication, la police lui a dit « C’est l’instruction du juge. »
Les pratiquantes boycottent leur procès et sont condamnées à l’emprisonnement
A 14h30, la cour a repris le procès, mais jusqu’à la fin de la session à environ 16h 30, aucune des pratiquantes accusées n’a été vue. On a appris plus tard qu’elles avaient été amenées dans la salle par une autre chemin. Après la session du procès, la police a annoncé que les six pratiquantes avaient été condamnées à deux jours de prison, où n’étaient autorisées ni la libération sous caution ni les visites. Le procès pour « rassemblement sans permis » reprendra dans deux jours. C’est seulement grâce aux demandes répétées de leurs membres de famille que les six pratiquantes ont été autorisées à passer des appels aux membres de leurs familles ou à leurs amis avant d’aller en prison. C’est ainsi que le journaliste a appris ce qui s’était passé à l’intérieur du tribunal.
Selon le Dr Wang Yuyi et le reste des prévenues, avant que le procès n’ait commencé, elle avait écrit une requête au juge de la conférence d'avant-procès demandant une salle d'audience plus grande de sorte que les observateurs puissent assister au procès. Le juge, cependant, a rejeté leur requête. Le matin du 22 janvier, lorsque le procès a commencé, elles ont encore une fois demandé au juge de changer pour une salle d’audience plus grande. Le juge a encore une fois refusé et dit qu’il n’y avait pas de salle d’audience plus grande. Ceci a poussé Wang Yuyi à demander au juge : « êtes-vous sûr ? » Le juge n’a pas répondu. Les pratiquantes ont demandé que le procès ne commence pas avant qu’il y a ait une salle d’audience convenable. Elles ont suggéré que, si la salle d’audience restait la même, davantage de chaises soient amenées. (Le précédant procès avait eu lieu dans la salle d’audience N°36 comparativement plus spacieuse) Elles ont aussi demandé que le droit des membres de leurs familles et des médias à observer le procès soit satisfait avant qu’elles n’acceptent que le procès débute.
Le juge a ignoré les requêtes des pratiquantes et commencé le procès. En conséquence, les pratiquantes ont tourné le dos au juge pour boycotter le procès. Le témoin de l’accusation pour le cas d’ "Orchard Road du 23 octobre" était l’officier de police qui avait filmé tout l’épisode. Lorsqu’il est arrivé et a été contre-interrogé par le Procureur public adjoint, les pratiquantes prévenues ont commencé à réciter Lunyu. Le juge leur a demandé d’arrêter, mais les pratiquantes ont continué. Le juge les a alors inculpées d’ "outrage à la cour ". Les pratiquantes ont dit que boycotter un procès secret n’équivalait pas à un " outrage à la cour " et ont refusé de plaider coupable. Le juge a alors condamné les six pratiquantes à deux jours d’emprisonnement. Ni liberté sous caution ni visite n’étaient autorisées.
Le procès pour “rassemblement sans permis” reprendra mercredi matin. Toutes les prévenues ont dit à leurs familles que si leurs requêtes de permettre aux médias et aux membres de famille d’assister au procès n’étaient pas accordées, elles continueraient à boycotter le procès.
Après une nuit en prison, les fonctionnaires de Singapour, dans un mouvement apparent pour sauver la face, ont prétendu que les pratiquantes avaient déjà purgé deux jours “la nuit de lundi et mardi matin) et les ont relâchées. Les membres de famille des prévenues croient que le gouvernement de Singapour a fait de lui-même marche arrière du fait de l’intense pression internationale.
Le traitement injuste suscite une attention de plus en plus grande
Singapour prétend être un état de droit. Dans cette affaire, il a enfreint ses normes et fréquemment traité les pratiquants de Falun Gong injustement. Les pratiquantes et ceux qui les soutiennent dans le monde ont prêté une grande attention à ce procès, en se rendant aux ambassades et aux consulats de Singapour dans leurs pays respectifs pour protester.
Depuis que le PCC a commencé la persécution du Falun Gong en 1999, les autorités de Singapour, y compris Lee Kuan Yew et quelques autres fonctionnaires, se sont courbés sous la contrainte et les séductions du PCC et restreignent à répétition la pratique et les activités légales de clarification des faits des pratiquants de Falun Gong. Ils ont directement participé à la persécution du Falun Gong dans les affaires de " MacRitchie" et du " Parc de l’Esplanade". Aux alentours de juin 2006, une série d’incidents forçant des pratiquants à quitter Singapour ou accusant les pratiquants ont eu lieu. Tous ces incidents étaient liés à la visite de l’ancien chef du
Les pratiquants de Falun Gong dans le monde se sont montrés sérieusement concernés par la situation actuelle à Singapour, des gens ayant le sens de la justice ont appelé les autorités de Singapour à cesser immédiatement de suivre le PCC dans sa persécution du Falun Gong et appelé la communauté internationale à offrir son soutien. Le jour même du procès de Singapour le 22 janvier, les pratiquants de Hong Kong sont allés au Consulat général de Singapour pour protester. Ils ont conseillé aux autorités de Singapour de " chérir leur futur en traitant équitablement le Falun Gong "message écrit sur une immense bannière durant la manifestation.
Date de l’article original: 25/1/2007
Traduit de l’anglais le 25/01/2007
Version chinoise disponible à : http://minghui.ca/mh/articles/2007/1/24/147461.html
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