[Note du rédacteur : le Parti communiste chinois s’engage dans les transplantations d’organes non pour sauver des vies mais pour le seul profit. C’est commettre le mal à la fois en termes de « moyens et de fins. » Le PCC fait de scandaleux profits en récoltant les organes de pratiquants de Falun Gong de leur vivant en annihilant physiquement ces innocentes et bonnes personnes qui persistent dans leur croyance. C’est une forme de mal encore jamais vue sur cette planète.]
Fan Hui, notre correspondant rapporte de Taiwan : la Coalition d'Investigation sur la Persécution du Falun Gong, branche d’Asie (CIPFG ASIE) établie le 10 décembre 2006, jour de la Journée des Droits de l’homme, a tenu une conférence de presse au Yuan législatif taiwanais le 19 décembre. En même temps, d’autres conférences de presse ont été tenues en Corée, au Japon, à Hong Kong, en Malaisie et à Macao. Les membres de la CIPFG ASIE ont promis une enquête approfondie et de mettre fin au crime contre l’humanité du PCC de récolter les organes de pratiquants de Falun Gong vivants. Ils ont écrit des lettres au Premier ministre chinois Wen Jiabao et au Chef du Comité central politique et légal Luo Gan, demandant d’ouvrir toutes les installations où des pratiquants de Falun Gong sont détenus, et d’accepter des enquêtes approfondies, justes et sans restriction pour mettre fin à sept ans de persécution.
Lai Ching-te, président de la CIPFG ASIE et Chiu Huang-chuan, vice président, ont tous les deux signé une lettre ouverte adressée aux hauts fonctionnaires chinois. Les lettres ont été mailées le jour même par courriers certifiés.
Tu Hsing-che, ancien Chef du Département de la Santé de Taiwan a dit qu’il est inimaginable que quelqu’un dans le domaine médical sacrifie la vie d’une personne pour en sauver une autre .
Kuo Cheng-Deng, un médecin de l’Hôpital général des Vétérans de Taipei a dit que les transplantations d’organes sont utilisées pour sauver les vies des patients qui se trouvent dans une condition critique; toutefois, les vies de personnes saines ne devraient jamais être sacrifiées pour sauver les vies de personnes malades.
Gao Weibang, directeur de l’Association des Victimes de l’investissement en Chine, a signé les lettres ouvertes
Tien Chiu-chin, membre du Yuan législatif a signé les lettres à Wen Jiabao et Luo Gan.
La CIPFG ASIE consiste en plus de 100 individus d’élite dans les domaines politique, médical et les médias ainsi que d’employés d’ONG à Taiwan, Hong Kong, Japon, Corée, Malaisie et Macao. Cette organisation dépasse le cadre des états et des partis. Ses membres, sans craindre un régime dictatorial, aident les pratiquants de Falun Gong à mettre fin à la persécution par conscience, obligation morale et souci de justice. C’est une prouesse remarquable des droits de l’homme en Asie.
Zhang Xuerong, porte parole pour la CIPFG, deux enquêteurs canadiens indépendants et le président de la CIPFG Australie ont écrit des lettres pour féliciter la fondation de la CIPFG ASIE.
Les représentants du groupe de Taiwan de la CIPFG ASIE, qui assistaient à la conférence de presse comprenaient : Lai Ching-te, président de la CIPFG ASIE et actuel membre du Yuan législatif, l’avocat Chiu Huang-chuan, vice président de la CIPFG ASIE ; Tien Chiu-chin, membre du Yuan législatif représentant l’arène politique ; Gao Weibang, directeur de l’Association des victimes taiwanaises de l’Investissement en Chine représentant l’arène des droits de l’homme ; Tu Hsing-che, Directeur général de la Fondation AIDS de Taiwan représentant l’arène médicale et Kuo Cheng-Deng, directeur médical du Département de la recherche à l’Hôpital général des Vétérans à Taipei, qui représentait aussi la communauté médicale à Taiwan.
Secourir l’innocent est une affaire urgente ; soutenir la juste cause, quelle que soit la nationalité
Lai Ching-te, président de la CIPFG ASIE a dit que les organisations ont choisi la Journée des droits de l’homme comme jour de sa fondation pour souligner sa mission, qui est de sauvegarder les droits de l’homme de base et secourir les bonnes et innocentes personnes persécutées en Chine. La tâche de sauvetage est des plus qu’urgente car la persécution a lieu quotidiennement en Chine. L’organisation espère que les gens épris de justice dans toute l’Asie et le reste du monde offriront leur appui afin que toutes les personnes dans le monde puissent jouir des droits de l’homme et de la justice qui leur reviennent. Lai Ching-te a dit aussi être très satisfait d’avoir Macao comme membre, pour travailler dur sur l’enquête avec les Quatre petits dragons de l’Asie et la Malaisie.
Les membres de la CIPFG ASIE qui comptaient 91 personnes le jour de sa création en comptent aujourd’hui 117 et continuent de croître. Beaucoup sont des législateurs, des personnalités politiques en vue et des avocats. Des gens qui exercent une influence significative en Asie ont rejoint la CIPFG en dépit des menaces et des incitations financières du Parti communiste, ce qui montre qu’ils sont bien au courant de l’atrocité de collecte d’organes sur personnes vivantes et sont prêts à aider les pratiquants de Falun Gong à mettre fin à la persécution en menant des enquêtes en Chine continentale. Trois anciens présidents de l’Association de Taiwan pour les droits de l’homme, établie le jour de la Journée des Droits de l’homme il y a 22 ans, ont également rejoint la CIPFG ASIE. Le tableau ci-dessous dresse la liste des membres de la CIPFG par région géographique d’expertise.
Nombre total de membres : 117 |
Lai Ching-te appelle le public taiwanais à courageusement se joindre à cette action significative pour amener les violations des droits de l’homme du PCC à leur fin.
Tu Hsing-che, ancien chef du Département de la Santé et actuel Directeur général de la Fondation AIDS de Taiwan a dit que la transplantation d’organe est un acte d’amour que les donneurs laissent derrière eux pour l’humanité, mais le PCC commet un acte honteux en pratiquant la transplantation d’organes. Il est inimaginable dans le domaine médical de mettre fin à une vie pour en sauver une autre. Il pense que l’enquête ne sauvera pas seulement les vies des pratiquants de Falun Gong mais aussi qu’elle protègera mieux les droits de l’homme des autres citoyens chinois.
Les gens qui se sont engagés dans les transplantations avec des organes de sources inconnues font face à la question de “complicité d’assassinat”
Kuo Cheng-Deng, un médecin à l’Hôpital Général des Vétérans à Taipei a dit qu’il avait du mal à croire que des crimes aussi vicieux puissent exister, et que le Parti communiste chinois était encore plus terrifiant que les Nazis. Il pense que les transplantations d’organes sont un développement très important de l’histoire médicale et reflète le meilleur de la nature humaine, et pourtant le PCC a grossièrement abusé de la technologie médicale à un point tel. Il suggère de prendre des mesures puissantes contre la Chine, y compris des sanctions économiques, et ne pense guère de bien de la politique actuelle taiwanaise d’investissement illimité en Chine.
Kuo Cheng-Deng a également souligné que le gouvernement Taiwanais est, sous forme déguisée, en train d’encourager ses citoyens à obtenir des greffes d’organes en Chine en dotant les ressources médicales de soins médicaux post-opératoires et de drogues immunodépressives pour ceux qui ont subi des opérations de transplantation en Chine. Taiwan ne devrait pas attribuer de ressources de soins de santé pour ces patients ; le gouvernement devrait enquêter sur ce sujet en faisant davantage que simplement prévenir contre les opérations de transplantation d’organes en Chine, car cela n’implique pas uniquement l’éthique médicale mais aussi la question légale de « complicité de meurtre, » qui revient à commettre un meurtre.
Chiu Huang-chuan, vice président de la CIPFG ASIE a dit qu’il était réconfortant de voir des gens avec des croyances politiques opposées rejoindre l’organisation, et il pense que c’est aussi la juste direction pour Taiwan. Taiwan a reçu une aide immense de la communauté internationale durant son combat pour la démocratie. Le gouvernement taiwanais peut être lent [à répondre à la collecte d’organes à vif], mais les organisations civiles devraient toutes prendre des mesures rapides pour aller de l’avant.
Projet d’une loi qui reconnaisse “la source d’organe d’inconnue” comme un crime
Lai Ching-te a dit que la persécution du Falun Gong est de notoriété publique, et que pourtant certains taiwanais sont devenus des meurtriers indirects en allant en Chine pour des transplantations d’organes. Il travaille actuellement avec le Département de la Santé pour faire reconnaître la « source d’organe inconnue » comme un crime, afin que les citoyens Taiwanais aient à expliquer clairement la source des organes qu’ils ont reçu, et fournissent un formulaire de consentement du donneur lorsqu’ils subissent des opérations de transplantation d’organes où que ce soit dans le monde, la Chine y compris. Si ces documents sont absents, le récipiendaire d’organe serait poursuivi et se verrait refuser l’assistance médicale.
Il a dit aussi que 16 des 23 pays et villes à Taiwan ont passé des résolutions pour condamner la pratique atroce du régime communiste chinois, et que de nombreux membres du congrès ont rejoint la CIPFG ASIE, qui toutes sont des actions positives, mais ne sont pas suffisantes. Il a dit « Dans le futur, nous espérons que tous les représentants de la population de Taiwan et les membres de l’élite sociale considéreront le fait de mettre fin à l’horrible tragédie comme la tâche la plus importante de leur vie et aideront à y mettre fin.
L’indifférence est une autre forme de persécution
Tien Chiu-chin, membre du Yuan législatif, a cité les histoires d’intellectuels allemands et japonais qui ont refusé de coopérer avec la persécution de leurs gouvernements pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Après la guerre, les nouvelles générations dans ces deux pays ont été capables de maintenir leur confiance dans la bonté et la justice envers leurs pays grâce aux paroles et aux actions exemplaires de ces intellectuels.
Gao Weibang, représentant des droits de l’homme a souligné que le Parti communiste chinois a commis les pires violations des droits de l’homme en prenant les organes de personnes vivantes. Ceci arrive alors que le PCC poursuit une soi-disant « société harmonieuse. » L’indifférence et le manque de couverture dans les médias taiwanais a pour conséquence que le public taiwanais ne comprend pas la nature de l’affaire. Il appelle à davantage d’attention de la part des médias taiwanais, parce le PCC n’est pas à craindre, mais l’indifférence l’est !
Une alliance à travers six pays d’Asie
Une conférence de presse a été tenue à 11h le matin du même jour en Corée. Kim Huw-yee, un ancien membre du Parlement et vice-président de la CIPFG ASIE a présidé la conférence. La CIPFG ASIE compte plus de 40 membres coréens, dont la plupart sont des médecins et des avocats. Deux pratiquants de Falun Gong coréens et leurs familles qui ont été persécutés sous le régime communiste chinois ont raconté leur expérience dans les prisons et les camps de travail chinois. Ils ont dit que tous les pratiquants de Falun Gong en Chine font face constamment à la possibilité d’avoir leurs organes prélevés de leur vivant.
Les membres japonais de la CIPFG incluent des conseillers municipaux, des médecins et des membres des medias et des experts des droits de l’homme, montrant qu’une force manifeste de résistance aux crimes du Parti communiste chinois prendre forme au Japon, une nation qui a toujours prêté une attention particulière aux tendances diplomatiques et politiques en Chine. Pas mal de médias, gouvernementaux et privés, ont rapporté la persécution du Falun Gong et la collecte d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants ces deux derniers mois. Ces médias continueront à se focaliser sur ces sujets de soutien humanitaire et de droits de l’homme.
Une conférence de presse présidée par Szeto Wah, vice-président de la CIPGF ASIE a eu lieu en même temps dans le bureau de Kowloon de l’Union de la profession enseignante de Hong Kong.
C’était quelque chose d’ historique qu’une conférence de presse de la CIPFG ait lieu à Hong Kong et à Macao sur le sol chinois sous la politique “un pays, deux systèmes ». Ces deux régions sont les plus proches de la Chine continentale ; certaines personnes ont fait un pas en avant pour aider à mettre fin à la persécution du Falun Gong, sans craindre le régime totalitaire ou la violence.
La CIPFG ASIE a six membres à Hong Kong. Ce sont le vice président Szeto Wah, Lam Tszkin, vice porte parole sur les Affaires constitutionnelles du Parti démocratique, Lam Wing-yin, membre du Conseil de District de Saikung, Ho Chun-yan et Leung Kwok Hung, membres du Conseil législatif, Cheng Yu-shek, un professeur à l’Université de Hong Kong. Szeto Wah, Lam Wing-yin et Lam Tsk-kin ont signé une lettre ouverte adressée au Bureau de liaison de la Chine à Hong Kong durant la conférence de presse et remis la lettre l’après midi.
Szeto Wah a dit que la CIPFG ASIE est une organisation internationale de bénévoles qui transcende les limites de partis et de nations. Elle a été établie pour sauvegarder les droits de l’homme de base et pour défendre le Falun Gong, un groupe que le régime communiste a persécuté ces sept dernières années. Toutes les branches de la CIPFG continueront à travailler aussi longtemps que les violations des droits de l’homme par le Parti communiste continueront. Nous persisterons à recourir à tous les moyens pacifiques pour maintenir les droits de l’homme en Chine et à l’étranger.
Edmund Bon le Vice-président est un avocat des droits de l’homme en Malaisie. Il est aussi un avocat de la défense pour l’Agence de réfugiés des Nations Unies et l’Association nationale des Droits de l’homme. Les membres de la CIPFG ASIE en Malaisie comprennent trois avocats et une ONG.
Edmund Bon a dit : “Nous devons encore voir si le régime communiste chinois répond ou montre du respect envers les accusations soulevées dans le rapport [écrit par deux enquêteurs canadiens]. Je pense que les accusations sont extrêmement sérieuses ; par conséquent nous exigeons une enquête plus poussée. » Il a conduit les membres de la CIPFG à remettre des lettres ouvertes au consulat après la conférence de presse.
Tous les représentants de la CIPFG ASIE qui ont assisté aux conférences de presse multi-pays synchronisées ont signé des lettres publiques adressées au Premier ministre chinois Wen Jiabao et à Luo Gan, secrétaire du Comité central de la Politique et des Lois dans lesquelles ils demandaient au Parti communiste de suivre les accords de droits de l’homme internationaux et de mettre immédiatement fin aux restrictions, incarcérations et sévère persécution des pratiquants de Falun Gong. Ils ont aussi exprimé leur soutien à l’avocat des droits de l’homme chinois Gao Zhisheng et sa famille. A Taiwan, la lettre a été envoyée au Conseil d’Etat et au Comité central de la Politique et des Lois et dans d’autres régions. La lettre a également été remise aux bureaux du consulat chinois locaux et aux bureaux de liaison.
Lai Ching-te, président de la CIPFG ASIE, a souligné que l’organisation donnerait un mois au régime communiste en espérant qu’il répondrait positivement du point de vue de la conscience. Il n’a pas exclu la possibilité de demander le soutien international et d’imposer des sanctions spécifiques à la Chine.
Date de l’article original: 25/12/2006
Version Chinoise disponible sur :
http://minghui.org/mh/articles/2006/12/20/145061.html
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