Le 5 décembre 2006
Deux grands hôpitaux de Queensland spécialisés dans les greffes ont interdit la formation de chirurgiens chinois s'inquiétant que la Chine prenne les organes de prisonniers exécutés.
Le Ministre de la Santé Stephen Robertson, a révélé la décision dans une lettre soumise cette semaine au parlement en réponse à une pétition soutenant le mouvement spirituel Falun Gong.
Le Falun Gong qui compte environ une centaine de millions de membres de par le monde, a accusé le gouvernement chinois de collecter les organes sur des milliers de leurs membres exécutés ces sept dernières années.
Il y a aussi des allégations de prélèvement d'organes sur personnes vivantes dans les centres de détention et les hôpitaux. M. Robertson a dit que ses services avaient été au courant des allégations relatives aux prisonniers chinois depuis plusieurs années et avait demandé au gouvernement chinois une assurance écrite qu'une telle pratique n'avait plus cours .
N'en ayant pas reçu confirmation, l'Hôpital du Prince Charles et l'Hôpital de la Princesse Alexandra ont mis en place une politique de refus de formation aux techniques chirurgicales de transplantation pour les chirurgiens chinois. On ne sait pas s'ils sont les seuls hôpitaux à le faire en Australie.
Ils ont aussi interdit les programmes de recherche commune sur la transplantation d'organes avec la Chine.
Mais M. Robertson a dit que les hôpitaux continueraient à former des médecins chinois dans d'autres secteurs de la médecine.
La pétition appelait le gouvernement à soutenir les actions de la Coalition pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (CIPFG) récemment formée. La colation a été établie pour enquêter sur les allégations de collecte d'organes forcée et la détention illégale de pratiquants de Falun Gong. Elle cherchait à prévenir les voyages en Chine de citoyens australiens en quête de greffes d'organes et à interdire aux compagnies, institutions et individus de fournir marchandises et services aux programmes de transplantation d'organes en Chine.
Des rapports internationaux ont suggéré que sur les 60.000 transplantations d'organes enregistrés par l'Association médicale de transplantation d'organes de chine seulement 18.500 provenaient de sources identifiables.
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