1ère Partie : http://fr.clearharmony.net/articles/200607/27587.html
III Analyse sur la réserve d’organes dont dispose la ville de Shenyang
1. Existence d’une réserve d’organes
A. Un grand nombre de transplantations d’organes sont réalisées dans un temps d’attente très court pour trouver des donneurs
Chosun Ilbo, un journal coréen, a révélé en 2005 que le nombre de patients étrangers s’élevait à 507 sur les 530 greffes de foie réalisées en 2004 dans la division des transplantations d’organes du premier hôpital de la ville de Tianjin; hôpital encensé pour être « actuellement le centre de transplantation le plus grand au monde. » La station de radio Deutsche Welle a retransmis le 25 octobre 2005 qu’il y avait eu environ 2'600 transplantations de foie et 6'000 transplantations de reins qui avaient été effectuées en Chine en 2004.
Il y a environ dix hôpitaux dans la ville de Shenyang qui offrent des services de greffes. Les statistiques publiées concernant l’année 2005 indiquent que 250 transplantations de reins et plus de 70 transplantations de foie ont été effectuées dans la ville de Shenyang.
Au premier janvier de l’année 2006, plus de 1'500 transplantations de reins ont été menées à bien à l’hôpital militaire de la région de Shenyang. Le département d’urologie de cet hôpital est le centre de greffe pour toute la région de Shenyang au niveau militaire.
L’hôpital PLA 463, hôpital des forces aériennes de la ville de Shenyang, figure parmi les hôpitaux en tête de liste en ce qui concerne le nombre de transplantations de reins menées à bien.
En 2005, la section de transplantation numéro 1 de l’hôpital affilié à la faculté de médecine de la ville de Shenyang avait effectué plus de 600 transplantations de reins et plus de 120 transplantations de foie.
Il n’est possible de développer des opérations de transplantations d’organes sur une telle échelle que dans des régions où la source d’organes est abondante.
Des enquêteurs ont téléphoné au centre militaire de transplantation d’organes, l’hôpital PRA 463 (hôpital des forces aériennes) et à l’hôpital de Chaoyang à Pékin. Ils ont aussi appelé d’autres hôpitaux. Les docteurs ont dit que les donneurs de reins étaient tous des prisonniers en vie ; c’est un secret non caché dans tous les hôpitaux de Chine continentale. Interrogé sur la qualité des organes des prisonniers condamnés à mort, ils ont dit qu’ils étaient garantis à 100%, que tous les donneurs étaient de jeunes personnes en forme et que le taux de succès des transplantations est de plus de 90% ajoutant que les patients seraient opérés rapidement avec des temps d’attente pour la transplantation des organes qui ne dépasseraient pas la semaine.
Le site Internet du centre d’assistance chinois du réseau international de transplantation (CITNAC) de la ville de Shenyang a mis en avant, à but publicitaire, que le temps normal d’attente pour une transplantation chez eux est d’une semaine et qu’il ne faudrait qu’un mois au maximum pour trouver un donneur correspondant. Pour les candidats aux transplantations de foie, cela prendrait deux mois au plus pour trouver un donneur adéquat. Ce centre est établi par l’institut de transplantation sous le premier hôpital affilié à la faculté de médecine chinoise aussi nommé Centre de transplantation multi-organes de la ville de Shenyang. Son site Internet a des versions en langue chinoise, anglaise, japonaise, coréenne et russe. La version chinoise a été retirée après la révélation de l’existence du camp de concentration de Sujiatun.
Le site Internet chinois CITNAC a mis en ligne les frais de transplantations suivants :
Transplantation de rein : US$ 62’000
Transplantation de foie : US$ 98'000 à 130'000
Transplantation de cœur : US$ 130'000 à 160’000
Un patient chinois sera facturé normalement bien moins cher :
Transplantation de rein : 50'000 à 80'000 yuans
Transplantation de cœur : 200'000 à 400'000 yuans (remarque : 1US$ vaut environ 8 yuans)
L’hôpital peut ainsi accroître son profit par des dizaines voire des centaines de milliers de dollars avec chaque patient étranger par rapport à un patient de Chine continentale. Ces prix n’incluent pas l’achat attendu de cadeaux chers pour les chirurgiens et les autres employés médicaux.
B. Est ce que les donneurs d’organes sont des prisonniers « condamnés à morts ? »
Si les dons d’organes proviennent effectivement de prisonniers condamnés à mort, alors leurs organes pourraient être utilisés dans des hôpitaux à proximité des centres d’exécution.
Selon des statistiques publiées par Amnesty International, environ 2’000 prisonniers sont exécutés en Chine chaque année. Le taux le plus élevé pouvant parfois atteindre 10'000 personnes chaque année. Combien de personnes ont été condamnées à mort et exécutées dans la région de Shenyang chaque année ? Est-ce que chacune d’entre elle voulait donner ses organes ? Les hôpitaux dans la région de Shenyang ont toujours prétendu que les organes qu’ils utilisent pour la transplantation proviennent de jeunes personnes. Est-ce que tous les condamnés à morts sont de jeunes détenus ? Est-ce que les exécutions coïncideraient à chaque fois avec le laps de temps très court au cours duquel la transplantation doit survenir et correspondraient avec le besoin d’un don, un don qui aurait de plus une correspondance au niveau des tissus cellulaires ?
D’un point de vue médical, le taux de compatibilité entre des proches est d’environ 50% pour les transplantations de foie provenant de personnes vivantes. La correspondance des tissus cellulaires entre un donneur et un récepteur qui ne sont pas des proches se situe entre 1% et 2%. En se basant sur ce fait et en appliquant ce pourcentage pour la ville de Shenyang seulement, même si on considère tous les organes des prisonniers locaux utilisables grâce à une correspondance des tissus cellulaires, on n’atteindrait pas le nombre de greffes réalisées chaque année dans la ville de Shenyang. Wu Gang, un professeur associé à la division des transplantations d’organes de l’hôpital numéro 1 affilié à la faculté de médecine chinoise a dit « actuellement, la source de reins dans la ville de Shenyang est absolument garantie ! »
De toute évidence, les organes des prisonniers condamnés à morts ne sont pas suffisants pour satisfaire la demande élevée d’organes. Selon le site Internet du CITNAC, un deuxième organe serait pourvu en une semaine si des problèmes survenaient avec le premier organe. Cela rend virtuellement impossible que le deuxième organe provienne d’un condamné à mort.
Les tribunaux chinois annoncent normalement la liste des noms des personnes condamnées à mort en une fois. Il est très rare que deux groupes de prisonniers exécutés se suivent en moins d’une semaine. Les prisonniers ne peuvent ainsi pas être une source sûre d’approvisionnement pour les organes nécessités d’urgence. Prenant ce point en considération et en l’associant avec le besoin d’un tissu cellulaire qui corresponde parfaitement entre le donneur et le receveur, nous pouvons constater que la source d’organes vivants disponible pour le centre de transplantation multi-organes de la ville de Shenyang est en fait même plus importante que notre estimation précédente. Nous ne pouvons ainsi qu’en arriver à une conclusion horrible : une énorme source d’approvisionnement d’organes vivants – une source indépendante de celle des prisonniers exécutés – existe dans la ville de Shenyang et particulièrement dans des centres de transplantations tels que celui du CITNAC. Le CITNAC a vendu ces organes provenant de personnes chinoises à la communauté internationale.
C. Un réservoir d’organes venant de donneurs vivants
Aux États-Unis, où le don d’organes est accepté communément, à cause du manque d’approvisionnement, le temps d’attente pour une transplantation de rein se situe entre trois à sept ans. Et le cas de figure est semblable, même dans les institutions médicales de pointe de la Nouvelle Angleterre. Selon des informations données par un groupe de patients qui se sont rendus en Chine pour recevoir une transplantation de rein et à travers la recherche de faits par des enquêteurs de l’organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG), le temps d’attente, y compris pour trouver une concordance des tissus cellulaires, est de moins de deux mois en Chine. Le CITNAC promet aussi qu’un donneur correspondant, un organe unique d’un être humain, peut être fourni en moins d’un mois voire deux mois tout au plus. Le temps pour trouver un rein correspondant ne dépasse pas une semaine normalement et de toute manière pas un mois. Un rein de remplacement d’urgence sera fourni si un problème survient lors de la première transplantation de rein. On garantit que le deuxième rein sera fourni en moins d’une semaine.
A cause de la difficulté à trouver un tissu cellulaire correspondant pour un rein demandé d’urgence, il est presque impossible que le second organe provienne d’un autre prisonnier ou d’une victime accidentée. Le rein demandé d’urgence ne peut que provenir d’un autre réservoir d’organe. Parce que les reins doivent être transplantés en moins de 24 heures (48 heures aux Etats-Unis), ce réservoir d’organes doit être constitué de personnes vivantes. Une fois de plus, considérant les exigences pour trouver une concordance avec les tissus cellulaire entre le donneur et le récepteur, il devient évident qu’il y a au moins un énorme réservoir d’organes vivants dans la région de Shenyang. La seule fonction pour les employés est de récolter les organes de ces malheureuses personnes à n’importe quel moment.
2. La plupart des organes vivants proviennent de pratiquants de Falun Gong
A. L’approvisionnement des organes augmenté de façon significative après 1999
Selon les statistiques officielles chinoises, seulement 78 greffes de foie ont été effectuées entre les 8 années de 1991 à 1998.
Une fois que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, le nombre de greffes de fois a énormément augmenté. En 1999, 2000 et 2001, les transplantations de foies sont respectivement passées de 118 à 254 puis 486. En 2001 le nombre de transplantations a grimpé à 996, pour tripler en 2003, atteignant plus de 3'000 opérations. Cette croissance démontre une augmentation au niveau national du nombre de donneurs d’organes après 1999. Nous utilisons les transplantations de foie comme exemple, parce que le foie est un organe dont une personne ne peut se passer.
Le 20 juillet 1999 a été le jour où le PCC et le régime de Jiang a commence à appliquer une politique de génocide à l’encontre du Falun Gong. Cette persécution dure maintenant depuis sept années.
B. La définition chinoise de « condamné à mort. »
Après que Jiang Zemin ait commence à persécuter le Falun Gong, il a imposé la politique de « anéantir leur réputation, les ruiner financièrement et les détruire physiquement. » Selon ses propres paroles, tous les pratiquants de Falun Gong qui persistent à vivre en concordance avec les principes de Authenticité-Bienveillance-Tolérance sont des prisonniers condamnés à morts. En 2000 Jiang a ordonné « Les battre à mort n’est rien et ils seront considérés comme suicidés ; ne pas identifier la personne et incinérer son corps immédiatement » en parlant des pratiquants de Falun Gong. Bien qu’il n’y ait pas un seul pratiquant de Falun Gong qui ait été condamné à mort dans un tribunal, selon les statistiques publiées par le site Internet Clartés et Sagesse, 2'852 cas de décès ont été confirmés, la plupart suite à la torture. Certains des pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort et ont eu leurs organes récoltés alors qu’ils étaient encore en vie.
Aux yeux du PCC, les pratiquants de Falun Gong sont une « classe ennemie » et les détruire physiquement est la manière de gérer cette « classe ennemie. » « Ennemi de classe » est la définition d’un « condamné à mort » dans la Chine du parti communiste chinois (PCC). Ce qui suit sont quelques incidents de pratiquants de Falun Gong dont les organes ont été récoltés publiés par le site Internet Clartés et Sagesse.
Le 16 février 2001, le pratiquant de Falun Gong M. Ren Pengwu, 33 ans, de la ville de Harbin a été arrêté pour avoir distribué des prospectus qui clarifiaient la vérité sur l’incident de « l’auto-immolation » de la place Tienanmen. Il a été détenu dans le centre de détention numéro 2 du comté de Huan. Il est mort cinq jours plus tard dans la matinée du 21 février 2001. Sans le consentement de la famille de Ren Pengwu, la police a prétendu mener une autopsie. Ce qu’ils ont actuellement perpétré est d’avoir récolté tous les organes de Ren Pengwu ; de sa gorge à l’aine avant d’incinérer son corps.
Mme Hao Runjuan de la ville de Guangzhou est décédée après avoir été torturée pendant 22 jours au centre de détention de Baiyun qui se trouve dans la ville de Guangzhou. Son corps a été disséqué sans que sa famille en soit informée ou y consente.
La police de Pékin a détenu M. Sun Ruijian de la ville de Ningde âgé de 29 ans dans la province de Fujian au mois de novembre de l’année 2000 alors qu’il se rendait à Pékin pour faire appel. Le 1er décembre, sa famille a été avertie que Sun Ruijian avait sauté d’une voiture alors qu’il était emmené par la police et qu’il en était mort. Sa famille a exigé de voir son corps, mais la police a avancé des excuses et a refusé d’accepter. Lorsque la femme de Sun Ruijian a finalement vu son corps, les globes oculaires ressortaient de ses orbites et sa poitrine et son abdomen avait été ouverts.
Le pratiquant de Falun Gong M. Wang Bin, âgé de 44 ans, travaillait comme ingénieur informatique au centre informatique de l’institut de recherche et de développement de l’exploration pétrolière de Daqing dans la province du Heilongjiang. Le persécuteur Feng Xi et d’autres gardes du camp de travaux forcés de Daqing l’ont sauvagement battu à mort le 24 septembre 2000. Après sa mort, ses organes ont été retirés d’une manière barbare et son corps a été placé à la morgue de l’hôpital de la police de Daqing. Son cœur et son cerveau ont été retirés. La photo montre le corps de Wang Bin couvert de blessures et de points de sutures.
Un homme qui a été à une occasion détenu au centre de réhabilitation pour drogués du district de Baiyun dans la ville de Guangzhou a vu plusieurs drogués frapper les pratiquants de Falun Gong. Un docteur était témoin de la scène et a dit « Ne le frappez pas dans le bas du dos. Les reins sont utiles. » Il a entendu les docteurs dire à plusieurs reprises aux drogués qu’ils ne devaient pas frapper les pratiquants de Falun Gong dans l’abdomen ou sur les yeux.
Les incidents mentionnés ci-dessus ne représentent qu’une portion de tels décès. Si on peut même retirer les organes des pratiquants de Falun Gong détenus d’une manière aussi visible, alors qu’en est-il des pratiquants détenus en secret ? Ils sont devenus la source de la plupart des organes vivants. Une conversation entre les enquêteurs du WOIPFG et certains employés chinois d’un hôpital valident ce point.
1er cas : (un hôpital affilié à la faculté de médecine de la province du Hunan)
Docteur : Nous ne choisissons que les reins des plus jeunes et ceux qui sont en meilleure santé. Nous n’acceptons pas de reins de personnes âgées.
Enquêteur : Avez–vous des reins de pratiquants de Falun Gong ?
Docteur : Soyez en assuré !
2ème cas : (un hôpital de la province du Shandong)
Enquêteur : Les reins en bonne santé de personnes qui pratiquent le Falun Gong
Docteur : Oh… [Nous aurons] d’avantage d’organes de ce type en avril, de toute manière, ce type d’organe est en augmentation
Enquêteur : Pourquoi en aurez vous plus en avril ?
Docteur : Je ne peux pas vous le dire, parce que cela implique … ce n’est pas que … ce n’est pas la peine de vous expliquer ce genre de choses, il n’y a moyen de l’expliquer…
3ème cas (un hôpital de la ville de Guangzhou)
Enquêteur : Combien de temps dois-je attendre [pour une greffe de rein ?]
Docteur : Nous pouvons entreprendre l’opération environ une semaine après votre arrivée
Enquêteur : Mais je veux un rein en bonne santé, frais et vivant, qui ne provient pas d’un cadavre, n’est ce pas ?
Docteur : Bien sur, de la bonne qualité!
Enquêteur : Y en auraient-ils qui proviennent de pratiquants de Falun Gong…
Docteur : C’est ce que nous avons ici.
4ème cas (une faculté de médecine de la ville de Tianjin)
Enquêteur : Le docteur a dit que la provenance de ce rein est bonne, parce qu’il [le donneur] pratiquait du qi-gong. J’ai demandé quel type de qi-gong. [Il a dit] Falun Gong. Ainsi ces personnes qui pratiquent le Falun Gong sont en bonne santé!
Réponse : Bien sûr, nous avons une situation similaire ici… Nous avons aussi des organes [de personnes qui étaient] encore en train de respirer et de ceux dont les cœurs battaient… Bien sur, la qualité des organes est un élément très important, ce qui revient à dire que le donneur est jeune et que le temps entre la période où la circulation du sang est stoppée et le moment où l’organe est retiré est très faible, ou même inexistante. Dans cette situation la circulation du sang n’est pas interrompue, ce qui est précisément bon pour une récupération à long terme, c’est sûr…
C. Où sont les pratiquants de Falun Gong disparus?
Durant ces presque sept années, après le début de la persécution du Falun Gong par le PCC, les pratiquants de Falun Gong ont été continuellement arrêtés et détenus sans aucune raison légale. Le nombre de pratiquants détenus s’élève à des bonnes centaines de milliers. Un grand nombre de pratiquants qui se sont rendus paisiblement à Pékin pour faire appel ont refusé de donner leur nom et leurs adresses, dans le but de résister à la persécution et de ne pas impliquer leurs employeurs et les fonctionnaires locaux. Ils ont été détenus en secret et leur localisation est inconnue. Il se pourrait bien aussi qu’ils aient eu leurs organes récoltés avant d’avoir pu donner leurs noms. Le PCC déclare lors de l’incinération que leurs corps sont « non identifiés. »
M. Guo Guoting est un avocat, vivant temporairement hors de Chine, qui a dit qu’il avait personnellement défendu le cas de Huang Xiong, qui ressemble à la situation décrite plus haut. Huang Xiong a disparu de son dortoir à l’université Jiao Tong de Shanghai et on n’a pas entendu parler de lui depuis deux à trois ans. M. Guo Guoting et d’autres ont mené des recherches dans un grand nombre d’endroits mais n’ont pas pu le trouver.
Comme on a dit que 6’000 pratiquants de Falun Gong ont été à une époque détenus à Sujiatun, nous estimons qu’ils ont probablement subi le même sort que Huang Xiong.
Selon un rapport du site Internet Minghui.net , au début de l’année 2001, des groupes de pratiquants de toute la Chine se sont rendus à Pékin pour exiger la fin de la persécution contre le Falun Gong. Un grand nombre d’entre eux ont été arrêtés. Ceux qui refusaient de donner leur nom et leur adresse au département de la police de Tienanmen ont été sauvagement torturés et envoyés dans divers centres de détentions de Pékin. Après le 20 décembre de l’année 2000, le nombre de pratiquants envoyés dans des centres de détention d’une manière quotidienne s’est soudainement accru passant de douzaine à des centaines. Les gardiens disaient aux pratiquants qui refusaient de leurs fournir leurs données personnelles « Vous serez envoyés vers un endroit où vous les donnerez. » Au début de l’année 2001, des groupes de pratiquants étaient transportés dans de grands bus tôt le matin chaque jour. Une jeune fille de 18 ans de la province du Shandong a partagé la même cellule qu’avec l’auteur de cet article qui est un pratiquant de Falun Gong. Son matricule était K28. Un matin son numéro a été appelé par erreur. Elle s’est rendue vers les bus, mais est revenue plus tard. Elle a dit que tous les pratiquants étaient emmenés dans le nord-est de la Chine. Plus tard, les gardiens nous ont ouvertement dit qu’ils envoyaient les pratiquants dans des camps au nord-est de la Chine. Selon des témoins, il y a près de 60 bus qui sont partis vers le nord-est de la Chine le premier et le 2 janvier 2001. Chaque bus transportait plus de 40 pratiquants de Falun Gong. Les pratiquants de Falun Gong illégalement détenus ont probablement été utilisés comme un stock d’organes vivants.
Il y a un grand nombre de rapport sur des pratiquants de Falun Gong qui ont disparu qui ont été publiés sur Minghui.net . Nous voulons ici seulement citer quelques exemples ;
M. Zhang Wenliang, né au mois d’octobre 1945, de la ville de Zunhua de la province du Hebei. Au début du mois de novembre 2000 il s’est rendu à Pékin pour clarifier la vérité sur le Falun Gong mais n’est pas revenu depuis.
Mme Li Ruihuan dans la soixantaine de la ville de Shijiazhuang, dans la province du Hebei. Son adresse est 42-5-301, dans la région de Huaxing. Le 13 janvier 2002, elle s’est rendue à Pékin pour faire appel au nom du Falun Gong. La police l’a sauvagement arrêtée et battue et placée dans le centre de détention de Fengtai. Ou ne sait pas où elle se trouve actuellement.
Au regard des informations et de l’analyse ci-dessus, nous pensons que l’approvisionnement en reins pour l’hôpital de Tiedong de la ville d’Anshan est plus que suspect.
Certains pratiquants de Falun Gong ont confirmé qu’un grand groupe de pratiquants de lieu(x) inconnu(s) ont été récemment transférés au centre de détention numéro 1 de la ville de Anshan dans la province du Liaoning. Les noms des pratiquants et leurs villes d’origine sont inconnus. Nous sommes inquiets à l’idée qu’ils pourraient devenir des sujets pour des produits commerciaux une fois que leurs reins auront été enlevés.
Nous espérons que tous les pratiquants de la ville d’Anshan agiront pour clarifier profondément la vérité. Ceux dont la situation le permet peuvent mener des enquêtes plus approfondies et trouver des détails additionnels sur les personnes qui ont organisé de tels dispositifs et qui ont pris part à ces crimes. Nous pouvons trouver leurs noms, et leurs numéros de téléphone, y compris les téléphones portables, leurs adresses personnelles, des informations sur leurs parents, frères et sœurs, leurs connaissances et leurs amis.
Plusieurs hôpitaux sont déjà au courant et se méfient de nos enquêtes. Compagnons de pratique, agissez s’il vous plaît avec prudence et rationnellement, avec des pensées et des actions droites !
(à suivre)
Traduit le 26.10.2006 en Suisse de l’Anglais
Version chinoise disponible à : http://minghui.ca/mh/articles/2006/6/17/130650.html
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