Organes à vendre. Cette pensée a-t-elle jamais traversé votre esprit ? De ce que nous avons lu et entendu, des activités liées à cette pratique sont aujourd’hui exécutées sur des individus.
Dans les colonnes de courrier des lecteurs de l’International Herald Tribune, un homme offrait de vendre son rein afin de nourrir sa famille. Cet homme y était contraint par les nécessités de la vie. Il était sans emploi et ses trois enfants avaient faim.
Le problème auquel cet homme faisait face était un cas particulier. Il n’essayait pas d’être un héros. C’était juste un parmi de nombreux cas extraordinaires. Néanmoins, ce cas a touché les cœurs de tant de gens qu’à la fin, il n’a plus eu besoin de vendre son rein, parce qu’un individu aisé l’a aidé en lui offrant de l’argent et un emploi.
En d’autres circonstances, une « transaction » de rein peut se produire pour un bénéfice mutuel. L’effort de sauver quelqu’un ayant une défaillance rénale devient l’activité centrale, pas le processus de vendre un organe.
Les contextes de ces deux cas évoquent un fort sens de la compassion et d’entraide. C’est un phénomène différent qui occupe l’Association Falun Gong. Ce groupe a révélé qu’une récolte illégale d’organes a lieu à grande échelle en Chine, une activité loin d’être humaine.
Dimanche le 1er octobre, à l’extérieur des promenades commerçantes à Batam, les pratiquants de Falun Gong locaux protestaient énergiquement contre la récolte illégale d’organes par le Gouvernement chinois. Ils ont dit que la récolte d’organes se déroulant en Chine est en violation des droits de l’homme fondamentaux.
Une équipe d’enquête indépendante a publié son rapport le 6 juillet 2006, et conclu que les violations des droits de l’homme ont bien lieu en Chine. Un groupe d’enquêteurs, comprenant un ancien Secrétaire d’Etat canadien (Asie Pacifique) et Membre du Parlement canadien David Kilgour et un avocat des Droits de l’homme international David Matas, ont publié un rapport indépendant sur les allégations de récolte d’organes vitaux prélevés sur des pratiquants de Falun Gong en Chine.
Matas a dit que la récolte d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants est une forme de mal que nous n'avions encore pas vu sur cette planète. Il a dit que pendant une période de six ans allant de 2000 à 2005, il y avait eu à peu près 60.000 transplantations en Chine. "Alors que six ans avant la persécution, il y a eu 18.500 transplantations en Chine" a expliqué Matas.
Afin de confirmer plus avant les résultats d'enquête des équipées précédentes, l'Association Falun Gong invite toutes les parties intéressée à faire un suivi d'enquête. L'enquête nécessite d'être menée pendant une certaine période de temps, puisqu'il y a encore un grand nombre de pratiquants de Falun Gong encore détenus dans les camps de concentration. Ils sont torturés et leurs organes saisis contre leur volonté.
Si les résultats d'enquête ultérieurs confirment ces violations des droits de l'homme en Chine, sans aucun doute, chaque personne et chaque pays soutiendra pleinement le Falun Gong.
Récolter des organes de donneurs non consentants est un crime contre l'humanité.
Peut-être que s'occuper des violations des droits de l'homme se produisant en Chine nous permettra de créer une procédure concrète pour sauver davantage de vies à une plus grande échelle. Nous avons tous besoin de nous impliquer et protester contre le génocide et la récolte illégale d'organes, où qu'ils puissent se produire.
Traduit en anglais de l'article original dans l' International Herald Tribune, Batam, Indonesie
Traduit de l'anglais en France le 26/10/2006
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.