Note de l’éditeur : Yoko Kaneko, âgée de 38 ans, est née dans la province de Heilongjiang, en Chine. Après s’être mariée à un citoyen japonais, M. Atsushi Kaneko, elle a émigré à Niigata Sado, au Japon. Yuko Kaneko était très affligée par la persécution des pratiquants de Falun Dafa exercée par le régime de Jiang. Le 24 mai 2002, Yoko Kaneko a été arrêtée illégalement par la police chinoise alors qu’elle distribuait des documents de Falun Dafa dans les rues de Pékin. Elle est toujours en détention préventive.
Ci-après les traductions des deux lettres d’appel écrites par le mari de Yuko Kaneko, M. Atsushi Kaneko.
(1) Je suis le mari de Yoko Kaneko.
Vingt-deux jours se sont écoulés depuis l’arrestation de Yoko Kaneko. Je ne sais pas où elle est depuis le 25 mai. J’ai demandé à la section chinoise du Ministère des Affaires Etrangères japonaises d’évoquer la question auprès du gouvernement chinois pour trouver ma femme. Cependant, le gouvernement chinois n’a donné aucune réponse. Après maintes requêtes, le gouvernement chinois a finalement envoyé un fax au Ministère des Affaires Etrangères japonais. Cependant, le fax n’a permis que de confirmer au Ministère des Affaires Etrangères japonais le fait que ma femme avait été arrêtée. Jusqu’à maintenant, je n’ai aucune information sur sa situation présente.
Dans ce fax, le gouvernement chinois disait qu’il avait prévenu les parents de ma femme au sujet de son arrestation, mais j’ai appris le 15 juin que ses parents n’avaient reçu aucun avis. Les membres de la famille de ma femme en Chine ont appris par la police locale qu’elle faisait une grève de la faim depuis son arrestation.
Maintenant, ceux qui aident à libérer Yuko Kaneko et moi-même faisons de notre mieux dans l’espoir qu’elle puisse être relâchée bientôt. Je désire revoir ma femme dès que possible. J’ai fait la demande au gouvernement chinois par l’intermédiaire du Ministère des Affaires Etrangères japonais. Cependant, le gouvernement chinois a refusé d’écouter. Je me suis senti si impuissant après que mes propres efforts n’aient pas semblé avoir d’ effet, j’ai alors demandé au Ministère des Affaires Etrangères japonais de me soutenir à nouveau dans ma requête pour revoir ma femme.
Atsushi Kaneko
6/15/2002
(2) Je m’appelle Atsushi Kaneko. J’ai 47 ans. Je suis employé administratif d’une société.
Ma femme et moi-même nous sommes connus et mariés en Chine en avril 1999. Nous vivons maintenant avec ma grand-mère à Niigata Sado.
Le matin du 20 mai, ma femme est partie pour la Chine. A ce moment-là, je n’avais jamais pensé que cela [son arrestation] arriverait. Ma femme a commencé à pratiquer le Falun Gong il y a cinq ans en Chine. J’ai moi-même essayé le Falun Gong et j’ai trouvé ça très bien.
Avant que ma femme parte pour la Chine, elle a dit à la famille qu’elle resterait en Chine environ 20 jours. Elle a dit qu’elle rentrerait à la maison après s’être renseignée sur l’ouverture d’une école de langue japonaise dans la ville de Shenyang. Il est vrai que ma femme se sentait affligée de voir la persécution des pratiquants de Falun Dafa empirer en Chine.
35 jours se sont maintenant écoulés depuis l’arrestation de ma femme le 24 mai. J’ai contacté le gouvernement chinois par l’intermédiaire du ministère japonais. Le 13 juin, on m’a dit que ma femme était détenue dans le service de police de Haidian à Pékin. Cependant, il n’y a aucune façon de confirmer l’information, je suis donc encore inquiet au sujet de la sécurité de ma femme.
En entendant les nouvelles, la condition de santé de ma mère s’est tellement détériorée qu’elle est maintenant clouée au lit. Ma grand-mère, âgée de 89 ans prie chaque jour pour le retour en bonne condition de Yuko.
Des deux pratiquantes japonaises de Falun Dafa qui ont été expulsées de Chine, j’ai appris plus sur les atrocités commises dans ce pays. Cela m’a vraiment glacé le sang de savoir que plus de 400 pratiquants de Falun Dafa ont été torturés à mort.
Le 13 juin, j’ai demandé au Ministre des Affaires Etrangères japonais de soulever la question auprès du gouvernement chinois. Cependant, le 28 juin, la réponse que j’ai obtenue du Ministère des Affaires Etrangères japonais disait seulement « Le Ministère a évoqué le problème au gouvernement chinois le 27 juin ». J’ai été amèrement déçu.
Vivant dans la région rurale de Niigata, je n’ai ni les moyens ni le pouvoir de gérer la situation, j’ai alors écrit cet article et espère que le pouvoir de tous ceux qui vont le lire et que l’appel du peuple japonais aidera à aboutir au retour heureux de Yuko Kaneko. Face à la crise, ma détermination s’amplifie.
Atsushi Kaneko
07/03/02
Source:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/7/15/24124.html
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