Le 24 août 2006, David Kilgour, ancien Secrétaire d'Etat (pour l'Asie-Pacifique) au Canada et le Vice président du Parlement européen Edward McMillan-Scott ont visité la Nouvelle Zélande et tenu un forum public à l'Ecole de droit de l'Université de Victoria pour exposer l'atrocité de récolte d'organes sur des pratiquants de Falun Gong viants. Le directeur exécutif d'Amnesty International New Zealand, M. Ced Simpson a pris la parole au forum et soutenu une enquête internationale sur les atrocités commises par le Parti communiste chinois (PCC).
Le Directeur Exécutif d'Amnesty International New Zealand M. Ced Simpson prend la parole au forum |
Dans son discours Simpson a dit que, depuis le début de la persécution du Falun Gong, des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong avaient été arrêtés. Amnesty International a collecté de nombreux cas dans lesquels les pratiquants ont été torturés. Les preuves comprennent des photos et d'autres matériaux. Les cas rassemblés par AI attestent que la persécution est brutale et que des pratiquants de toutes les couches sociales, y compris de haut fonctionnaires militaires, des fonctionnaires de la police, des paysans et des profondeurs ont été affectés. Ils ont été harcelés et arrêtés, et beaucoup ont été torturés. Certains sont morts pendant leur incarcération. Leur seul "crime " ; exercer leur liberté de croyance et leurs droits humains de base.
Simpson a dit que le PCC a répondu au rapport de M. David Kilgour en disant que les transplantations d'organes se conformaient aux standards de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mais en fait ce n'est pas vrai, parce qu'il est notoire que la Chine a utilisé les organes de prisonniers condamnés à mort. Ce qui n'est pas en accord avec les exigences de l'OMS. En même temps, les statistiques montrent que les incidents de peine de mort en Chine étaient plus élevés que dans le reste du monde.
Simpson a dit qu'Amnesty International soutient une enquête internationale sur les atrocités de prélèvement d'organes de pratiquants vivants par le Parti communiste chinois. Il a dit qu'il s'inquiétait que certains politiciens n'aient pas voulu parler à la Chine, prétendant qu'AI ne l'avait pas encore approuvé. Quelquefois, une organisation de droits de l'homme ne peut pas enquêter en profondeur sur une accusation grave, en particulier s'agissant de la Chine. Mais ceci ne peut pas être une excuse pour que les politiciens n'enquêtent pas. En Chine, de telles investigations sont très difficiles, parce que les détails (tels que la source des organes, les lieux des procèdures de transplatation) sont considérés comme un "secret national." Certains pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés parce qu'ils avaient rendu public les expériences de leurs membres de famille ou de leurs amis. Simpson a dit que personne ne devrait utiliser "pas de résultat d'enquête" comme une excuse pour ne pas soutenir une enquête internationale.
Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2006/8/30/136684.html
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